Le  film est  vu avant la séance par les étudiants, une semaine au  cinéma et une semaine à la télévision (si les programmes télé sont assez riches). Il s’agit de construire au fil de l’année une histoire, ou plutôt une géographie du cinéma, en replaçant chaque film dans son école esthétique, son genre et un thème. La séance s’organise ainsi :

• Débat amorcé par le recensement auprès des étudiants de quelques scènes qui les ont marqués.
• A partir de ces séquences, déterminer en quoi il s’agit d’un film d’auteur et quelle est sa spécificité au sein de la filmographie du cinéaste.
• Présentation  d’extraits d’autres films du cinéaste ou pertinents pour l’analyse du thème ou du genre.
• Rattacher le film à un courant esthétique.
•  Biblio et webographie

 

Au programme : L'histoire d'Adèle H. de François Truffaut, programmé ce vendredi 10 octobre, 21h05, F5

Je vous propose comme habituellement de trouver une séquence clé du film, celle qui permet de rendre compte de ce que dit le film dit et comment il le fait.

Nous évoquerons aussi le film qui a le plus divisé critiques et spectateurs lors du festival de Cannes et sa sortie en salle : Sirat d'Olivier Laxe 2025 et tenterons de recenser les films de 2025 les plus à même de rendre compte de l'état des différents pays où ils ont été réalisés. 

 

 

Ce mercredi 1er octobre est sorti en salles, au Café de Images et au Lux, Un simple accident de Jafar Panahi, palme d'or 2025. Nous en faisons l'objet de notre rencontre du 9 octobre.

Les scènes clés recencées par les étudiants : la séquence initiale dans la voiture et le chien écrasé ; Vahid qui entend les pas de "La gibole" dans son garage; la femme d'Eghbal au-dessus du coffre où est enfermé son mari; l'extortion des aveux, proche de celle de La jeune fille et la mort (Roman Polanski, 1994), d'après la pièce d'Ariel Dorfman; la discussion dans le désert dans l'attente du reveil d'Eghbal avec la citation de En attendant Godot ; La scène finale, différemment interprétée.

L'ensemble de la discussion a permis d'établir cette analyse du film

Nous avons évoqué le genre du film de procès et étudié le hors champ : les six segments où il peut advenir vis-à-vis du champ et ses cinq moyens d'intervention.

Extrait proposé (non diffusé-problème technique). La scène d'ouverture de Aucun Ours (Jafar Panahi, 2022)

Développement possible : Le cinéma iranien.

 

 

extraits vidéos présentés :

Le générique initial :

L'arrivée de Tancrède, vu dans un miroir :

Son départ du palais : portail ouvert, horizon dégagé, soit l'exact contraire du générique.

Le monologue de Fabrizio sur la lutte des classes (voir ici) :

La montée vers Donnafugata :

Le travelling à l'église :

L'arrivée d'Angelica :

Le plan final qui remplace les vingt ans du roman se déroulant après le bal et evoque la mort du prince

 

 

Rencontre du 9 octobre 2025 :

 

Rencontre du 14 novembre 2024 :

Voir :

• présentation sur le site de l'UIA
• Inscriptions à l'UIA pour l'année 2025-2026