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Le récit commence au début des années cinquante et évoque les séquelles provoquées chez certains Japonais par les radiations dues à l'explosion de la bombe atomique. Un professeur nommé Kitagawa prend conscience du drame qu'il avait sous-estimé. Puis, à travers un long flash-back, le spectateur est projeté dans les jours qui suivent le 6 août 1945, à Hiroshima. C'est l'enfer sur terre. Lorsqu'il revient au "présent" il voit un jeune adulte, Yukio Endo, qui refuse de travailler dans une usine produisant des armes (probablement pour aider les Américains durant la guerre de Corée). Yukio Endo hurle sa colère et sa détresse. Il ne veut pas d'une nouvelle catastrophe nucléaire.
Le film est tiré d'un recueil de témoignages publié en 1951 par Arata Osada : Les enfants de la Bombe A : Testament des garçons et des filles d’Hiroshima. Un syndicat, l'Union Japonaise des Enseignants, a d'abord demandé au cinéaste Kaneto Shindō d'adapter l'ouvrage pour l'écran. Ce fut Les enfants d'Hiroshima (1952). Mais, jugeant la portée politique du film inexistante, l'UJE se tourne alors vers Hideo Sekigawa pour une nouvelle version. Alain Resnais a utilisé des images du film pour Hiroshima mon amour (1959). Et il a repris l'acteur qui joue le Professeur Kitagawa, Eiji Okada.