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 Abram, jeune mécanicien 
    de vingt ans, revient chez sa mère qui habite un village de Bavière. Bientôt 
    les commérages empoisonnent l'atmosphère : on dit qu'Abram a été en prison 
    parce qu'il est homosexuel, on l'accuse d'avoir eu des rapports avec un jeune 
    débile mental. Les persécutions commencent par des quolibets et des remarques 
    perfides. Quand Abram veut fuir, il est déjà trop tard. Hannelore, la fille 
    de joie du village, l'accuse d'être le père de son enfant ; elle le provoque, 
    le jeune homme perd la tête et la tue. Commence alors la chasse à l'homme.
Abram, jeune mécanicien 
    de vingt ans, revient chez sa mère qui habite un village de Bavière. Bientôt 
    les commérages empoisonnent l'atmosphère : on dit qu'Abram a été en prison 
    parce qu'il est homosexuel, on l'accuse d'avoir eu des rapports avec un jeune 
    débile mental. Les persécutions commencent par des quolibets et des remarques 
    perfides. Quand Abram veut fuir, il est déjà trop tard. Hannelore, la fille 
    de joie du village, l'accuse d'être le père de son enfant ; elle le provoque, 
    le jeune homme perd la tête et la tue. Commence alors la chasse à l'homme.
  


 Scènes de chasse en Bavière est une réflexion 
    sur le "fascisme au quotidien", sur l'intolérance 
    et la bêtise humaine qu'il engendre. Peter Fleischmann dresse 
    le terrible portrait d'une communauté bavaroise fortement influencée 
    par le nazisme, vivant dans la violence journalière et pourtant 
    persuadée de ses bonnes murs. Le comportement 
          des individus est marqué par une féroce bestialité. Sous des airs vertueux 
          et pieux, les villageois font preuve d'une violence psychologique terrifiante, 
          d'autant plus choquante que le réalisateur a pris soin de ne pas dater 
  son œuvre.
Scènes de chasse en Bavière est une réflexion 
    sur le "fascisme au quotidien", sur l'intolérance 
    et la bêtise humaine qu'il engendre. Peter Fleischmann dresse 
    le terrible portrait d'une communauté bavaroise fortement influencée 
    par le nazisme, vivant dans la violence journalière et pourtant 
    persuadée de ses bonnes murs. Le comportement 
          des individus est marqué par une féroce bestialité. Sous des airs vertueux 
          et pieux, les villageois font preuve d'une violence psychologique terrifiante, 
          d'autant plus choquante que le réalisateur a pris soin de ne pas dater 
  son œuvre. 
Le film marque les débuts d'actrices d'Angela Winkler (Le Tambour, Palme d'Or en 1979 et Oscar du meilleur film étranger en 1980) et de Hanna Schygulla (Le Mariage de Maria Braun et Lili Marleen de Fassbinder). Le rôle principal est lui tenu par Martin Sperr, l'auteur en 1965 de la pièce de théâtre dont est tiré le film.
" Je serais 
    désolé que quelqu'un interprète mon film de manière fataliste. Autrefois, 
    les hommes luttaient contre la peste et la syphilis ; aujourd'hui il faut 
    combattre un autre ennemi : la névrose et une de ses formes les plus fréquentes 
    : l'agressivité. Le monde est malade, donc il doit être guéri. L'Allemagne 
    a été spécialement atteinte, c'est pourquoi nous pouvons servir d'exemple 
    au monde si toutefois ce monde peut nous considérer sans préjugés fanatiques. 
    J'admets que c'est une tâche bien difficile. " Peter Fleischmann.
    
|  | Editeur : Editions Montparnasse. Avril 2011. | 
|  | Entretien avec Peter Fleischmann par Volker Schaner et Angelika Stute - 2010 - 49 minutes |