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 Dans 
    une petite ville de l'Ouest, Hadleyville, Will Kane vient d'abandonner ses 
    fonctions de shérif pour épouser Amy, une quaker adepte de la 
    non-violence. Ils s'apprêtent à quitter la ville quand Will apprend 
    qu'un bandit qu'il a fait autrefois condamner, Frank Miller, doit arriver 
    par le train de midi pour se venger.
Dans 
    une petite ville de l'Ouest, Hadleyville, Will Kane vient d'abandonner ses 
    fonctions de shérif pour épouser Amy, une quaker adepte de la 
    non-violence. Ils s'apprêtent à quitter la ville quand Will apprend 
    qu'un bandit qu'il a fait autrefois condamner, Frank Miller, doit arriver 
    par le train de midi pour se venger.
Il est 10 h 30 et, malgré les supplications de sa jeune épouse, Will décide de rester à Hadleyville et d'affronter Miller et ses complices. Il tente de réunir quelques hommes pour l'aider mais tous ceux dont il sollicite l'appui se découvrent une bonne raison de refuser.
 À 
    midi, Miller descend du train et retrouve ses trois complices. Dans les rues 
    désertes de la ville, Will est seul. Il réussit néanmoins 
    à abattre ses quatre adversaires, avec la seule aide d'Amy. Tout danger 
    écarté, les habitants d'Hadleyville s'empressent autour de Will 
    pour le féliciter de son courage. Méprisant, Will jette son 
    étoile à terre et s'éloigne avec Amy.
À 
    midi, Miller descend du train et retrouve ses trois complices. Dans les rues 
    désertes de la ville, Will est seul. Il réussit néanmoins 
    à abattre ses quatre adversaires, avec la seule aide d'Amy. Tout danger 
    écarté, les habitants d'Hadleyville s'empressent autour de Will 
    pour le féliciter de son courage. Méprisant, Will jette son 
    étoile à terre et s'éloigne avec Amy.


 Dans 
    les années 50 apparaît ce qu'André Bazin dénomme 
    le surwestern : "un western qui aurait honte de n'être que lui-même 
    et chercherait à justifier son existence par un intérêt 
    supplémentaire d'ordre esthétique, sociologique, moral, psychologique, 
    érotique". Le train sifflera trois fois, allégorie 
    démocratique sur le bien, le mal, la dénonciation la lâcheté 
    est, selon André Bazin la modèle achevé de ce surwestern.
Dans 
    les années 50 apparaît ce qu'André Bazin dénomme 
    le surwestern : "un western qui aurait honte de n'être que lui-même 
    et chercherait à justifier son existence par un intérêt 
    supplémentaire d'ordre esthétique, sociologique, moral, psychologique, 
    érotique". Le train sifflera trois fois, allégorie 
    démocratique sur le bien, le mal, la dénonciation la lâcheté 
    est, selon André Bazin la modèle achevé de ce surwestern. 
  
Rien à redire, comme d'habitude, au jugement d'André Bazin. Psychologie sommaire et bien pensante, action quasi absente, Le train sifflera trois fois, accompagné de sa ritournelle "'Si toi aussi tu m'abandonnes", est un western qui fut bien trop surestimé à son époque.
Le duel final commence avec un beau travelling arrière à la grue découvrant la ville désertée dans laquelle va devoir se battre Will Kane, seul contre quatre. Le montage alterné sur son avancée face aux quatre hommes se termine au moment où il va les croiser dans une rue perpendiculaire avec un léger panoramique sur la droite. Ensuite, la vitre brisée par Miller lui donne un premier aventage et lui permet de surprendre les bandits dans leur dos. Puis c'est la séquence de la grange où l'un des bandits vient s'offrir à son tir. C'est ensuite Amy qui abat un bandit dans le dos et se débat lorsque la quatrième veut la prendre en otage permettant à Will de le tuer.
Jean-Luc Lacuve le 02/02/2014