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 À la fin 
    de la guerre de Sécession, Lance Poole, un riche Indien Shoshone surnommé 
    "Poignard d'acier", regagne sa terre natale de Douce Prairie, dans 
    le Wyoming. Il a le grade de sergent-major et porte la médaille d'honneur 
    du Congrès, après avoir combattu vaillamment dans les rangs 
    nordistes. La paix revenue, il souhaite s'installer comme éleveur, 
    retrouver là ses racines et ses coutumes, ainsi que son vieux père, 
    chef de la tribu. Mais sa famille est en butte aux provocations de certains 
    Blancs qui convoitent les terres de Lance, possession ancestrale et véritable 
    petit paradis situé derrière le défilé de la Porte 
    du Diable.
 À la fin 
    de la guerre de Sécession, Lance Poole, un riche Indien Shoshone surnommé 
    "Poignard d'acier", regagne sa terre natale de Douce Prairie, dans 
    le Wyoming. Il a le grade de sergent-major et porte la médaille d'honneur 
    du Congrès, après avoir combattu vaillamment dans les rangs 
    nordistes. La paix revenue, il souhaite s'installer comme éleveur, 
    retrouver là ses racines et ses coutumes, ainsi que son vieux père, 
    chef de la tribu. Mais sa famille est en butte aux provocations de certains 
    Blancs qui convoitent les terres de Lance, possession ancestrale et véritable 
    petit paradis situé derrière le défilé de la Porte 
    du Diable. 
Verne Coolan, un avocat véreux, pousse les cow-boys à s'en emparer, en mettant en avant une loi sur le remembrement, qui défavorise les Indiens. Une jeune avocate idéaliste, Orrie Masters, tente d'aider Lance et les Shoshones à faire valoir leurs droits.
 Mais la haine 
    et l'injustice sont les plus fortes. La requête de l'avocate est rejetée, 
    les Blancs prennent prétexte d'un incident pour envahir Douce Prairie. 
    " Un Indien qui perd sa terre perd son âme ; son cur pourrit 
    ", dit le patriarche avant de mourir. Toutes possibilités de dialogue 
    étant épuisées, Lance, fort d'une expérience acquise 
    dans l'armée, se résout à reprendre les armes, donne 
    refuge aux siens sur son domaine et organise une défense acharnée 
    et sans espoir contre les spoliateurs, puis contre l'armée, envoyée 
    pour rétablir l'ordre. Les Indiens sont abattus. Et Lance Poole, blessé 
    à mort, revêtu de son uniforme et portant sa médaille, 
    s'effondre après avoir échangé un salut avec le lieutenant 
    auquel il se rend
Mais la haine 
    et l'injustice sont les plus fortes. La requête de l'avocate est rejetée, 
    les Blancs prennent prétexte d'un incident pour envahir Douce Prairie. 
    " Un Indien qui perd sa terre perd son âme ; son cur pourrit 
    ", dit le patriarche avant de mourir. Toutes possibilités de dialogue 
    étant épuisées, Lance, fort d'une expérience acquise 
    dans l'armée, se résout à reprendre les armes, donne 
    refuge aux siens sur son domaine et organise une défense acharnée 
    et sans espoir contre les spoliateurs, puis contre l'armée, envoyée 
    pour rétablir l'ordre. Les Indiens sont abattus. Et Lance Poole, blessé 
    à mort, revêtu de son uniforme et portant sa médaille, 
    s'effondre après avoir échangé un salut avec le lieutenant 
    auquel il se rend 


 La porte du diable est le premier western d'Anthony Mann qui vient 
    de passer à la MGM où il a rejoint Dore Schary qui produisait 
    ses films policiers pour la RKO.
La porte du diable est le premier western d'Anthony Mann qui vient 
    de passer à la MGM où il a rejoint Dore Schary qui produisait 
    ses films policiers pour la RKO. 
La porte du diable est réalisé en même temps, de juillet à septembre 1949, que La flèche brisée autre grand film pro-indien. Contrairement au film de Delmer Daves, réalisé en Technicolor, du point de vue de l'homme blanc et avec une grande confiance en l'homme, La porte du diable est vu par les yeux de l'Indien dans un noir et blanc âpre et expressionniste où domine Louis Calhern qui joue le méchant qui enclenche de manière impitoyable les mécanismes du racisme et de la mise à l'écart d'une minorité. Verne Coolan fait preuve d'une puissance tranquille et maléfique. Il est doucereux, ne parle pas fort, insinue la haine, le mépris et l'avidité. Photographié par John Alton, dont c'est la dernière collaboration avec Anthony Mann, il est souvent cadré au premier plan, bien déterminé à ne pas lâcher la partie de l'espace d'où il domine la situation. On retrouve ainsi les violents contrastes et la brutalité de ses films noirs précédents de Mann et Alton, La brigade du suicide (1948) ou Marché de brutes (1948).
Bronco Apache (Robert Aldrich, 1954) sera une variation sur ce film.