Du 15 au 21 octobre 2012

Compte-rendu par
Cécile Paturel


Correspondante du site à Lyon

UN FESTIVAL DE CINEMA POUR TOUS

Festival Lumière 2012, du 15 au 21 octobre à Lyon : des films de patrimoine flambants neufs. Initié par une cinémathèque, l'Institut Lumière de Lyon, le jeune festival Lumière (4 ans au compteur) se voue naturellement à montrer des films déjà sortis en salle mais dans de belles copies fraîchement restaurés. Autre trait de caractère : faire présenter chaque séance par un autre réalisateur que celui du film projeté. L'idée est censée (les films étant de patrimoine, c'est plus sûr) mais porte aussi l'esprit de filiation de la cinéphilie.


Programme du festival


Prix Lumière : Ken Loach

 

Cathy Come Home (1969, 1h15, film BBC)
Kes (1969, 1h50)
Raining Stones (1993, 1h30)
Ladybird (Ladybird Ladybird, 1994, 1h42)
Land and Freedom (1995, 1h45)
Carla’s Song (1996, 2h07)
My Name is Joe (1998, 1h45)
The Navigators (2001, 1h36)
Sweet Sixteen (2002, 1h46)
Le Vent se lève (2006, 2h04)
It’s a Free World (2007, 1h36)
Route Irish (2010, 1h49)
Kes sera présenté dans la nouvelle copie restaurée Park Circus. Des documentaires sur Ken Loach seront montrés dont un film inédit Cinéastes et cinéma – Ken Loach’s Worlds de Richard Bean (2012, 52min)



La Gloire de Vittorio De Sica

Sciuscia (Sciuscià, 1946, 1h33), copie restaurée par l’Associazione Amici di Vittorio De Sica / Cinecitta Istituto-Luce
Le Voleur de bicyclette (Ladri di biciclette, 1948, 1h33), copie restaurée (Artédis)
Miracle à Milan (Miracolo a Milano, 1951, 1h40)
Umberto D. (1952, 1h31)
L’Or de Naples (L’oro di Napoli, 1954, 2h15)
La Ciociara (1960, 1h41)
Mariage à l’italienne (Matrimonio all’italiana, 1964, 1h44)
Un monde nouveau (1966, 1h23)
Una breve vacanza (1973, 1h52), inédit en France
Sera également projeté en ciné-concert La compagnia dei matti, film muet de Mario Almirante (1928, 2h15), dans lequel joue le jeune De Sica (copie restaurée par la Cineteca di Milano).

Au plaisir de Max Ophuls

La Fiancée vendue (Die verkaufte Braut, 1932, 1h17)
La signora di tutti (1934, 1h29)
Comédie de l’argent (Komedie om geld, 1936, 1h21), copie restaurée par le EYE Film Institute (Amsterdam)
La Tendre ennemie (1936, 1h10), copie unique 35mm Gaumont
Le Roman de Werther (1938, 1h25)
Sans lendemain (1940, 1h22), copie unique 35mm Gaumont
Lettre d’une inconnue (Letter from an Unknown Woman, 1948, 1h27)
Caught (1949, 1h28), copie restaurée par la société La Rabbia
Les Désemparés (The Reckless Moment, 1949, 1h19)
La Ronde (1950, 1h35)
Le Plaisir (1952, 1h33), copie restaurée Gaumont
Madame de… (1953, 1h40), copie restaurée Gaumont
Lola Montès (1955, 1h55), copie restaurée par la Cinémathèque française grâce à la Fondation Thomson pour le Patrimoine du Cinéma et de la Télévision et avec le soutien du Fonds Culturel Franco Américain.

« Dino ! », souvenir de Dean Martin

Comme un torrent de Vincente Minnelli (Some Came Running, 1958, 2h17)
Rio Bravo de Howard Hawks (1959, 2h21), copie restaurée Warner & Park Circus
Ocean’s Eleven/L’Inconnu de Las Vegas de Lewis Milestone (1960, 1h59), copie unique 35mm
Embrasse-moi, idiot de Billy Wilder (Kiss Me, Stupid, 1964, 2h05)

Baby Cart, une saga japonaise (1972-1974)
Baby Cart 1 : Le Sabre de la vengeance de Kenji Misumi (Kozure ôkami : Ko wo kashi ude kashi tsukamatsuru, 1972, 1h23)
Baby Cart 2 : L’Enfant massacre de Kenji Misumi (Kozure ôkami : Sanzu no kawa no ubaguruma, 1972, 1h21)
Baby Cart 3 : Dans la terre de l’ombre de Kenji Misumi (Kozure ôkami : Shinikazeni mukau ubaguruma, 1972, 1h29)
Baby Cart 4 : L’Âme d’un père, le coeur d’un fils de Buichi Sait (Kozure ôkami : Oya no kokoro ko no kokoro, 1972, 1h21)
Baby Cart 5 : Le Territoire des démons de Kenji Misumi (Kozure ôkami : Meifumadô, 1973, 1h29)
Baby Cart 6 : Le Paradis blanc de l’enfer de Yoshiyuki Kuroda (Kozure ôkami : Jigozu e ikuzo ! Daigorô, 1974, 1h24)
Les films seront projetés en 35mm – distribution Wild Side.




Les Grandes projections

Il était une fois en Amérique (Sergio Leone, 1984, 4h13), version longue et restaurée par la Cinémathèque de Bologne/L’Immagine Ritrovata et la Film Foundation de New York, et présentée par Carlotta.
Les Dents de la mer (Steven Spielberg, 1975, 2h04), copie restaurée par Universal et Steven Spielberg dans le cadre de la célébration des 100 ans du Studio.
Tess de Roman Polanski (1979, 2h51), copie restaurée par Pathé

Hommages en leur présence


- Jacqueline Bisset : Bullitt de Peter Yates (1968, 1h53), La Nuit américaine de François Truffaut (1973, 1h55), Le Magnifique de Philippe de Broca (1973, 1h30), copie restaurée par StudioCanal

- Max von Sydow : Le Septième sceau d’Ingmar Bergman (Det sjunde inseglet, 1957, 1h36), projection au cours de laquelle Studio Canal annoncera le Projet Bergman pour 2013. La Mort en direct de Bertrand Tavernier (Death Watch, 1980, 2h08) – copie restaurée présentée en avant-première.


Comment être un bon acteur ?, par Max Von Sydow,
théâtre des Ateliers, Lyon mardi 16 octobre 2012.

« je vous propose mon point de vue sur la profession, ou plutôt sur la vocation de comédien. Car être comédien c'est une manière de vivre, de survivre. C'est aussi un peu de la thérapie mentale ou encore une bouée de sauvetage, un voyage à la recherche de son identité.
Théâtre et cinéma
Au théâtre, vous êtes en communication directe avec le public, qui peut vous stimuler, mais vous déranger aussi. Au cinéma, vous n'avez pas de retour immédiat, quoique vous fassiez. Vos films peuvent vous survivre alors que le théâtre est une expérience de l'éphémère. Rien n'existe plus une fois que le rideau tombe. Pour ma part, je préfère le théâtre.

L'art du comédien
Est ce un art de jouer ? Il existe différentes « écoles » de jeu. Celle, par exemple de l'actor's studio et de la méthode Stanislavski, dont j'ai eu l'occasion de visiter la maison et le petit studio. Cela m'a ému aux larmes.
Les critiques parlent de comédiens émotionnels, de comédiens caractériels. Ou encore de comédiens intellectuels à propos de celui qui maîtriserait totalement son personnage au point qu'il n'ait pas la moindre répercussion sur lui même. Quand j'étais jeune je passais mon temps libre à regarder Lars Hanson au théâtre. Je l'ai imité dans mes premiers rôles. Puis au fil des années, j'ai compris qu'il n'était pas un comédien intellectuel. Il est impossible d'étouffer notre intelligence émotionnelle : un rôle peut affecter notre façon de penser. Je pense qu'il est impossible de s'identifier totalement au personnage sur scène. Il faut trouver un équilibre entre les deux. Je ne suis pas le rôle, je le joue. Et c'est merveilleux lorsque le public ne distingue plus la lisière entre les deux. En tant que comédien, nous voulons créer le moment parfait. Pour y arriver, il faut être parfaitement préparé et tout d'abord bien connaître ses bases...choses ennuyeuses mais importantes : respirer correctement, savoir articuler - comme je suis né au sud de la Suède, je parlais avec un accent perçu comme un peu ridicule par le reste du pays. J'ai dû perdre cet accent pour parler le suédois royal afin d'entrer au conservatoire - mais aussi se déplacer sur scène, savoir saluer avec un tricorne, se servir d'une canne, prendre du tabac à priser, ne jamais coller ses coudes sur ses hanches...être libre
de ses gestes !
Il faut aussi savoir jouer dans l'ordre suivant : idée-geste-mot : d'abord tendre sèchement le doigt vers la porte, puis dire ensuite « foutez le camp !»...et surtout pas le contraire ! Mais pour bien jouer, il faut avant tout s'exercer : travailler autant que possible. Il faut aussi regarder le monde, observer les comportements, et regarder les bons comédiens jouer.
La concentration est d'une importance vitale. Il faut d'abord parvenir à s'oublier soi-même, ne pas être narcissique et ne penser à rien d'autre qu'au rôle. La concentration permet aussi de surmonter les distractions techniques du plateau ou de la scène.
Pour le tournage de Au delà de vos rêves je devais porter un manteau en véritable fourrure de buffle, long et lourd de 40kg. J'ai même dû nager avec le manteau. Je me suis battu pour le porter. Mais cela était tellement éprouvant que j'ai réussi à obtenir un manteau léger, taillé sous la poitrine pour les gros plans ! Pour Dune, je devais porter un costume en caoutchouc directement moulé sur mon corps ! Jouer avec un animal ou bien avec un enfant sont d'autres difficultés que seule la concentration peut vous permettre de surmonter.
Ma méthode
Je l'établis en fonction du rôle et du style de la pièce. Mais il y a quand même quelques règles :
– dire « je » et pas « il » en parlant du rôle, pour tendre vers une identification maximale.
– Connaître son rôle certes, mais aussi le reste de la pièce.
– Comprendre mon rôle, sans forcément l'aimer. Je dois savoir quels sont ses rêves, ses objectifs dans la vie... Je peux parfois trouver des réponses en moi même, cela me rassure alors car je me dis que nous sommes un peu parents.
– Me mettre de côté : se concentrer sur ce que veut mon personnage. Ne pas avoir d'autres pensées que celles de mon rôle.
– Faire simple dans ma façon de camper mon personnage.
– Rester flexible par rapport aux autres comédiens : une réaction plus violente que prévu de votre partenaire en attend une plus violente de votre part. Dans Hannah et ses soeurs j'ai été très étonné par la façon de faire de Woody Allen. Chaque scène est arrangée avec les doublures lumières et les acteurs sont appelés lorsque tout le monde est près : ce sont les doublures qui montrent alors aux acteurs comment se déplacer : nous devions nous adapter à la mise en scène programmée.
Mais le plus important pour être un bon comédien, c'est avant tout l'énergie et de la vitalité. Chaque nouveau rôle apprend quelque chose et chacun est un nouveau challenge, un nouveau commencement.
Je ne sais pas si jouer la comédie est un art, je pense que c'est au public de décider.

- Lalo Schifrin: Bandes originales : Lalo Schifrin de Pascale Cuenot (2012, 53min), présenté en avant-première mondiale, Bullitt de Peter Yates (1968, 1h53)

- Agnès Varda : Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda (1962, 1h30), copie restaurée par les Archives du Film du CNC, Documenteur d’Agnès Varda (1981, 1h03), copie restaurée par Ciné-Tamaris

- Andrei Konchalovsky: Runaway Train d’Andrei Konchalovsky (1985, 1h51), copie restaurée, La Maison de fous d’Andrei Konchalovsky (Dom durakov, 2002, 1h44)

- Tim Roth : Ressortie en copie neuve de Little Odessa de James Gray (1994, 1h38) (dist. Ciné Sorbonne)

Nuit Musique et cinéma

Avec Thomas Sotinel, auteur de Rock et cinéma (La Martinière), une nuit à la Halle Tony Garnier en 4 films, un dortoir, des extraits de concert et un petit déjeuner au petit matin. Sera projetée entre autres une copie inédite de Quatre garçons dans le vent de Richard Lester (A Hard Day’s Night, 1964). Programmation définitive annoncée prochainement.

Moments d’histoire :


Genèse d’un chef-d’oeuvre : La Nuit du chasseur de Charles Laughton

Unique film réalisé par le comédien anglais Charles Laughton, La Nuit du chasseur est une oeuvre inclassable dans l’histoire du cinéma et inclassée par les spécialistes et les critiques. Wild Side, formidable éditeur DVD & Blu-ray auquel le festival Lumière a rendu hommage en 2010, sortira à l’automne, sous l’impulsion de Manuel Chiche, un coffret-événement autour de La Nuit du chasseur. Avec plusieurs éléments documentaires de grande qualité (raretés, scènes coupées, etc.), un livre de l’historien Philippe Garnier, et la copie du film restaurée en numérique HD et disponible en DVD comme en blu-ray, ce coffret marquera à n’en pas douter l’année des cinéphiles.

-La Nuit du chasseur de Charles Laughton (The Night of the Hunter, 1955, 1h33), en copie restaurée par Criterion Collection – New York
-Charles Laughton dirige La Nuit du chasseur : l’histoire d’une épopée de Robert Gitt (Charles Laughton Directs The Night of The Hunter : The Epic That Was, 2002, 2h41), inédit en France.

Pour revenir sur Renoir


en librairie la biographie de Jean Renoir du critique-écrivain Pascal Mérigeau (Flammarion). Ses recherches avaient été encouragées par le Prix Raymond Chirat (et une bourse allant de pair) lors de la deuxième édition du festival Lumière. Depuis les cinéphiles attendent cet opus magnum de Mérigeau (journaliste au Nouvel Observateur, auteur de plusieurs biographies dont celles de Maurice Pialat et Joseph Mankiewicz) sur le plus célèbre des cinéastes français.

Fin 2012 – début 2013, sortira sur les écrans le film de Gilles Bourdos, Renoir, présenté au dernier Festival de Cannes. Renoir évoque l’été 1915 lorsque Auguste Renoir, au crépuscule de sa vie, accueille son fils Jean, blessé, de retour de la guerre. Entre les deux se trouve une jeune modèle, dont la beauté sauvage et rayonnante donne au vieux peintre ses dernières émotions. Malgré l’opposition ronchonne de ce dernier, Andrée séduira le fils et deviendra son épouse puis, quand il deviendra cinéaste, sa première actrice sous le nom de Catherine Hessling.

En présence de Gilles Bourdos pour le film Renoir et de Pascal Mérigeau (Prix Raymond Chirat 2010) pour le livre Jean Renoir (Flammarion), et avec trois films de Renoir restaurés. Renoir de Gilles Bourdos (2012, 1h51), avant-première. Sur un air de Charleston de Jean Renoir (1927, 17min), copie sauvegardée Cinémathèque française. La Règle du jeu de Jean Renoir (1939, 1h46), copie restaurée Les Grands Films Classiques. Le Carrosse d’or de Jean Renoir (1952, 1h43), copie restaurée par TF1 DA, présentée par Les Acacias

Mario Ruspoli, prince des baleines et autres raretés

Copies restaurées par Florence Dauman et la Cinémathèque de Bologne/L’Immagine Ritrovata
-Regard sur la folie de Mario Ruspoli (1961, 41min)
-Les Inconnus de la terre de Mario Ruspoli (1961, 35min)
-Mario Ruspoli, prince des baleines et autres raretés de Florence Dauman (2011, 1h16)

Du muet au parlant : Charles Brabin (1883-1957)

« Charles Brabin (1882-1957) n’a jamais figuré, au mieux, qu’en note de bas de page des histoires du cinéma, comme l’homme qui fut renvoyé du désastreux tournage italien de Ben Hur en 1924. Cet aperçu de son oeuvre en quelques films devrait répondre à la question qu’on ne pose jamais : pourquoi s’était-il vu confier un travail aussi ardu et prestigieux ? Brabin dans les années 20 avait une réputation presque égale à celle de Rex Ingram ou de Maurice Tourneur… »
Philippe Garnier

Programme animé par Philippe Garnier qui publiera à cette occasion « Passera pas Ben Hur - Vie et oeuvre de Charles Brabin » (édition du festival Lumière)
-Blind Wives de Charles Brabin (1920, 1h41), copie unique inédite
-La Vallée des géants de Charles Brabin (The Valley of the Giants, 1927, 1h08), copie restaurée par UCLA Film and Television Archive
-Sporting Blood de Charles Brabin (1931, 1h21)
-The Beast of the City de Charles Brabin (1932, 1h26), copie unique Warner Burbank

Sublimes moments du muet - Ciné-concerts 2012

À l’Auditorium de Lyon

-Loulou de Georg Wilhelm Pabst (Die Büchse der Pandora, 1929, 2h32), copie restaurée de la Deutsche Kinemathek de Berlin, avec l’Orchestre national de Lyon dirigé par Timothy Brock.

Rescue the Hitchcock 9 : le projet Hitchcock

The Pleasure Garden d’Alfred Hitchcock (1925, 1h30), copie restaurée par le British Film Institute Londres. Film extrait de la série en cours de restauration de neuf Hitchcock muets.



Rétrospective Vittorio De Sica


-La compagnia dei matti de Mario Almirante (1928, 2h15), copie restaurée par la Cinémathèque de Bologne/L’Immagine Ritrovata.

Du muet au parlant : Charles Brabin

-Blind Wives de Charles Brabin (1920, 1h41)
-La Vallée des géants de Charles Brabin (The Valley of the Giants, 1927, 1h08)
Les films seront accompagnés en direct par des musiciens.



Le temps retrouvé : splendeurs des restaurations 2012

-Les Misérables de Raymond Bernard (1934, 4h46, 1ère partie : Tempête sous un crâne, 1h55, 2e partie : Les Thénardier, 1h23, 3e partie : Liberté, liberté chérie, 1h28), restauration Pathé
-L’Assassin habite au 21 d’Henri-Georges Clouzot (1942, 1h24), restauration Gaumont
-Voyage en Italie de Roberto Rossellini (Viaggio in Italia, 1954, 1h37), restauration Cinémathèque de Bologne/L’Immagine Ritrovata, dans le cadre du Rossellini Project
-La Chevauchée des bannis d’André De Toth (Day of the Outlaw, 1959, 1h30), restauration Park Circus et distribution Splendor Films (inédit en salle depuis sa sortie)
-L’Aventurier du Rio Grande de Robert Parrish (The Wonderful Country, 1959, 1h38)
-La Dixième victime d’Elio Petri (La decima vittima, 1965, 1h33), restauration Musée National du Cinéma de Turin
-Les Mariés de l’an II de Jean-Paul Rappeneau (1971, 1h39), restauration Gaumont
-The Last Picture Show de Peter Bogdanovich (1971, 2h06)
-Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk (1986, 1h30)
-Le Carrosse d’or de Jean Renoir (1952, 1h43), copie restaurée par TF1 DA, présentée par Les Acacias



Sur le cinéma, en avant-premières et en présence des réalisateurs

Story of Film : Une histoire du cinéma de Mark Cousins (The Story of Film : An Odyssey, 2011, 15 épisodes de 1h02) – avant-première française avant sortie télé et DVD
Final Cut – Mesdames & Messieurs de György Pálfi (Final Cut – Hölgyeim és uraim, 2012, 1h24) – présenté en clôture de Cannes Classics 2012

Mon festival à moi – le festival pour les enfants

-E.T. de Steven Spielberg (1982, 1h55) dans la grande Halle Tony Garnier, copie restaurée par Universal et Steven Spielberg dans le cadre de la célébration des 100 ans du Studio et des 30 ans du film.
-Frankenweenie de Tim Burton (2012, 1h27) en avant-première nationale (Walt Disney distribution)
Programme enfants dans les écoles des communes du Grand Lyon

Festival de documentaires sur le cinéma

Comme chaque année un programme de documentaires sur le cinéma montrés dans la salle du Château Lumière.
Le programme est en cours de finition.

Les nouvelles formes de la cinéphilie : Hommage à Criterion

Cette célèbre maison d’édition américaine de DVD et Blu-Ray, créée en 1984 et mondialement reconnue, mène un travail remarquable et remarqué sur le cinéma de patrimoine. Après le site internet mondial IMDB que le festival Lumière a consacré l’an dernier, hommage sera rendu à The Criterion Collection (New York), la pléïade des DVD / Blu-ray. En présence de Peter Becker, l’un de ses fondateurs.

Industrie et patrimoine : Hommage à Gaumont

Depuis plusieurs années, Gaumont restaure les films d’un extraordinaire catalogue, se bat pour faire vivre le patrimoine en salle, édite des titres rares et méconnus en DVD. Une « major » pour le cinéma classique. En présence de Nicolas Seydoux (Président du Conseil de Surveillance) et Sidonie Dumas (Présidente du Directoire). Gaumont présentera plusieurs films lors du festival Lumière, animera une masterclass sur la restauration des films. En outre, seront présentés quelques films d’une auteur-maison, Alice Guy (1873-1968), première femme cinéaste, ainsi que des actualités Gaumont sur Lyon.

Les métiers du cinéma :

Rencontre-exposition avec Pierre Collier, affichiste.

On ne connaît pas son nom mais, à notre insu, on connaît son travail : Pierre Collier est l’un des affichistes les plus actifs du cinéma français et mondial. Issu de l’Ecole des Beaux-Arts de Roubaix et Lille, il a commencé à faire des affiches en 1986, et depuis en a réalisé près de 500 pour le cinéma d’auteur international. Son site : www.pierrecollier.fr

Exposition, rencontres, en présence de Pierre Collier

Les conférences et les master class

Pour sa quatrième année, le festival Lumière innove en organisant plusieurs séries de conférences et de rencontres autour de thèmes liés au patrimoine du cinéma, à sa présence dans les festivals et à ses nouveaux environnements économiques.
-« Les nouvelles politiques du patrimoine en France », conférence de Eric Garandeau, Président du CNC
-Tentative d’invention d’un Marché du cinéma classique : rencontre avec les diffuseurs, éditeurs, distributeurs, animateurs de sites VOD, restaurateurs et organisateurs de festival autou du cinéma classique.
-Cinéphilie et numérique : l’avenir de la diffusion, l’avenir des spectateurs
-Le déjeuner du patrimoine (après Cannes, 2e réunion des cinémathèques européennes)
-Congrès annuel de Europa Distribution (tous les distributeurs de cinéma d’art et essai d’Europe) à Lyon

Par ailleurs, le festival Lumière systématise trois séries de conférences-rencontres-masterclass.
1. Les master class d’artistes, avec les invités du festival
Les expériences d’actrice de Jacqueline Bisset, faire du cinéma en Russie par Andrei Konchalovsky, l’amour du cinéma de Clotilde Courau ou le cinéma de Ken Loach : des rencontres exceptionnelles pour un moment intime sur le cinéma mondial contemporain.
Tous les jours, à la Villa Lumière / Entrée libre (sur inscription)
2. Les master class cinéphiles
Au sujet de Vittorio De Sica, de la restauration de films, l’enquête autour de La Nuit du chasseur : pour accompagner les découvertes du festival.
Tous les jours, à la Villa Lumière / Entrée libre (sur inscription)
3. Les master class professionnelles ou masterclasspro
De nombreux professionnels du cinéma et de l’image vivent en région Rhône-Alpes. Le festival Lumière propose des rencontres avec des personnalités qui viendront évoquer leur métier. Master class organisées en collaboration avec Rhône-Alpes Cinéma et Imaginove.

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