Les centurions

1966

(Lost Command). Avec : Anthony Quinn (Pierre Raspeguy), Alain Delon (Phillipe Esclavier), George Segal (Mahidi), Michèle Morgan (la Comtesse de Clairefons), Maurice Ronet (Boisfeuras), Claudia Cardinale (Aicha), Grégoire Aslan (Ben Saad), Jean Servais (Général Melies), Andrés Monreal (Ahmed). 2h09.

Après quatre mois de captivité chez les Viets, le lieutenant colonel Raspeguy séduit la comtesse de Clairefons, veuve d'un de ses hommes tué en Indochine. Grâce à son influence, il obtiendra un nouveau commandement : le 10e régiment de parachutistes en Algérie : surnommé "les lézards". Il y retrouvera les capitaines Esclavier et Boisfeuras.

Les hasards de la guerre font qu'un de ses anciens officiers, un arabe nommé Ben Mahidi, passé à la rebellion devient le chef des terroristes dans la région de Gafez. Le régiment des Lézards" est précisément affecté dans ce secteur. Après une première bataille, le groupe terroriste est presque anéanti, mais le chef parvient à s'échapper. Esclavier rencontre Aïcha, dont il s'éprend, mais il ignore qu'elle est la sœur de Mahidi et son lieutenant dans son groupe terroriste reconstitué. C'est Raspeguy qui le lui apprendra par un rapport de police. Aïcha est arrêtée et brutalisée avant d'être transférée en France. Cependant que Mahidi est fait prisonnier au cours d'une bataille sanglante, Boisfeuras abat froidement son ancien compagnon d'arme. Esclavier proteste violemment auprès de son chef et Raspeguy le fait taire à coup de poing. Au moment où Raspeguy et ses hommes reçoivent une citation, l'officier Esclavier écœuré quitte l'armée.

En 1954, Les ponts du Toko-Ri fut considéré, dès sa sortie, comme le film le plus important à traiter de la guerre de Corée, deux ans seulement après les éléments qu'il relatait. Mark Robso se saisit aussi rapidement du conflit Algérien pour le seul film américain grand public traitant de cette guerre.