Ma femme, sois comme une rose

1935

Genre : Mélodrame

(Tsuma yo bara no yo ni) Avec : Sachiko Chiba (Kimiko Yamamoto), Yuriko Hanabusa (Oyuki), Toshiko Itô (Etsuko, la mère de Kimiko), Setsuko Horikoshi (Shizuko, la fille d'Oyuki), Chikako Hosokawa (la femme de Shingo), Sadao Maruyama (Shunsaku, le père de Kimiko), Heihachirô Ôkawa (Seiji, le fiancé de Kimiko), Kaoru Itô'(Kenichi, le fils d'Oyuk), Kamatari Fujiwara (Shingo, le frère d'Etsuko). 1h14

Kimiko est une jeune employée de bureau moderne et occidentalisée qui vit seule avec sa mère, une poétesse abandonnée des années plus tôt par son mari, Shunsaku, parti vivre à la campagne avec une ancienne geisha, Oyuki. Kimiyo est fiancée avec Seiji, un de ses collègues. Son oncle, Shingo, qui lui apprend qu'en vue du mariage, le père du fiancé veut s'entretenir avec son père Shunsaku, enjoint sa nièce de le retrouver à la campagne et de le faire revenir à Tokyo.

Kimiko se rend donc dans le village où vit son père. Elle fait la connaissance d'Oyuki, l'ancienne geisha qui vit avec son père et de leurs deux enfants, Kenichi et Shizuko. Elle découvre une famille heureuse et apprend avec surprise que c'est Oyuki, qui exerce désormais le métier de coiffeuse, qui envoie chaque mois de l'argent à sa mère. Shunsaku accepte de retourner à Tokyo afin d'organiser le mariage de sa fille. Oyuki est angoissée à l'idée qu'il ne revienne pas.

De retour auprès de sa femme Etsuko, les retrouvailles sont froides. Oyuki se rend compte de la distance qui existe entre cette mère sophistiquée et distante et ce père aux plaisirs simples qui s'ennuie profondément au point de s'endormir lors d'une représentation de théâtre Nô. Une fois les modalités du mariage réglées, Kimiko encourage son père à retourner auprès d'Oyuki, contre l'avis de son oncle et au désespoir de sa mère.

24e long-métrage et 3e film parlant de Mikio Naruse, il est élu meilleur film de l’année par la revue Kinema Junpō en 1935. En 1937, il est premier film parlant japonais distribué aux USA.