Editeur : Carlotta-Films. Novembre 2012. Edition double DVD, 17 €. Blu-ray, 20 €.

Suppléments :

  • Préface de Samuel Blumenfeld (8 mn)
  • La symphonie de la peur (17 mn) : George Litto, producteur de Pulsions, évoque avec sa collaboration avec Brian De Palma et la façon dont le cinéaste orchestre savamment le suspense
  • La femme en blanc (29 mn) : Angie dickinson se remémore le tournage de Pulsions en revenant sur son rôle scène par scène
  • La femme en violet (22 mn) : Nancy allen se souvient du film, des costumes portés par le personnage de Liz ainsi que de son association avec Angie Diskinson et Michael Caine
  • Une leçon de cinéma (30 mn) : Comment l'opportunité d'être acteur pour De Palma permit à Keith Gordon d'apprendre son futur métier de Réalisateur.
  • Pulsions, en trois versions (5 mn) : une comparaison entre les versions non censurée, censurée et télévisée du film.
  • La bande-annonce

 

Mère au foyer remariée, Kate Miller est en proie à des fantasmes nocturnes. Son seul confident est son psychiatre, le Dr Elliott, à qui elle révèle la médiocrité de sa vie sexuelle. Alors qu’elle passe l’après-midi seule au musée, Kate suit un bel inconnu qui l’entraîne chez lui et avec qui elle fait l’amour. Mais en repartant, elle est suivie par une inquiétante femme blonde vêtue de noir…

 

Préface de Samuel Blumenfeld (8'-2012)

De Palma préparait Le prince de New York (1981) que tourne finalement Sidney Lumet et La chasse (1980) que tourne Friedkin. Ce dernier scénario, dans les milieux homosexuels, vu par De Palma devait agglomérer trois fils narratifs : un flic infiltré, quelqu'un qui filmait avec une caméra et une mère de famille qui se faisait draguer dans les musées. On retrouve dans Pulsions, le personnage du transsexuel et la scène du Metropolitan (filmé à Philadelphie). Il s'agit peut-être d'une référence à la scène avec Kim Novak dans Vertigo mais, bien plus surement, d'une référence autobiographique. De Palma avait l'habitude de draguer dans les musées.

Autre élément autobiographique, Peter, le fils de Kate qui bricole des éléments d'ordinateur comme le jeune De Palma. Plus fondamental encore, l'élément fondateur de sa vie, son acceptation de constituer un dossier de divorce pour sa mère. Avec des micros, il suivait son père à la trace qui trompait sa femme avec une infirmière. En étant le bras armé de sa mère pour le divorce, il a, dit-il, "pulvérisé la cellule familiale. A la suite de ça, nous n'avons plus jamais été ensemble (père, mère et ses deux frères ainés)".

Angie Dickinson vient de Rio Bravo (1958) et de la série télévisée très populaire Sergent Anderson (74-78) alors que Michael Caine est au creux de sa carrière. Ce rôle, où il reste pourtant assis tout le film, va le relancer alors que la carrière d'Angie Dickinson va décliner. Tous les deux sont très élogieux sur le film et sur Brian De Palma.

Pulsions, en trois versions (5'-2012)

Pulsions, en trois versions (5 mn) : une comparaison entre les versions non censurée, censurée et télévisée du film. Trois types de censure sur l'érotique (on ne voit pas le pubis d'Angie Dickinson), la violence (on ne voit pas le rasoir trancher la peau), les dialogues (pas question d'entendre Angie dire qu'elle a vu la braguette de son agresseur gonfler). C'est bien entendu la version télévisée qui est la plus censurée.

Retour à la page d'accueil

 
présente
 
Pulsions de Brian De Palma