Les Editions Montparnasse éditent une neuvième vague de classiques de la RKO après celle de mars.

la neuvième vague est dominée par le mythique Amants de la nuit (1947) où Nicholas Ray exalte la jeunesse et la vulnérabilité des deux héros, décrits avec ce ton de lyrisme tendre et poignant qui n'a jamais eu autant de force que chez lui. Le déphasage, l'inadaptation au milieu qui caractérisent les deux héros représentent la meilleure image que Ray ait pu trouver pour exprimer l'exil intérieur de l'homme et ce sentiment d'étrangeté à tout et d'abord à eux-mêmes que ressentent certains êtres tout au long de leur vie.

Amanda (1938) de Mark Sandrich est la huitième et avant-dernière rencontre du couple Fred Astaire et Ginger Rogers. C'est aussi l'une des plus droles des comédies sophistiquées voir des screwball comédies avec sa satire amusée de la psychanalyse avec théorie de l'inconscient, interprétation des rêves et hypnose. Le film comporte deux excellents ballets, "Carefree" où Astaire exécute un hallucinant solo, moulinant l'air de son club de golf, et frappant les balles à un rythme aussi précis que syncopé et "I Used To Be Color Blind" séquence de rêve filmée au ralenti.

La chose d'un autre monde (1951) de Christian Nyby. Ce film fantastique pose bien des problèmes aux tenants de la politique des auteurs que nous sommes. L'ironie constante du personnage féminin et l'ingéniosité sans faille du jeune soldat pour résoudre les divers problèmes techniques sont des marques incontestables d'une prise en main de Howard Hawks sur le film. Néanmoins le film appartient bien au monteur de Hawks, Christian Nyby, et l'idéologie anti-scientifique et pro-guerre du film ne sont guère recevables. Washington et les scientifiques sont des incapables et des inconscients dangereux. Seuls les militaires sont sensés et prennent la mesure du danger.

La gloire du cirque (1935) de George Stevens. Plus qu'un western, il s'agit ici d'une biographie romancée, un mélodrame confrontant une star montante et une star sur le déclin. Annie Oakley est connue pour être l'une des premières actrices du cinéma. En 1894, ses numéros de cirque sont visibles sur le kinétoscope de Edison. Elle est actrice du Wild West show où la ruée vers l'Ouest est rejouée par les acteurs avec en vedette Buffalo et Seeting bull.

Quasimodo (1939) de William Dieterle. Sans doute la meilleure adpatation de l'oeuvre de Hugo au cinéma tout romans confondus. Celle du moins qui concillie le discours politique de Hugo, clairement lisible, et la dimension du mélodrame.

Les amants de la nuit de Nicholas Ray (1947). Avec : Farley Granger, Cathy O'Donnell

Nicholas Ray exalte la jeunesse et la vulnérabilité des deux héros, décrits avec ce ton de lyrisme tendre et poignant qui n'a jamais eu autant de force que chez lui.

Amanda de Mark Sandrich (1938). Avec : Fred Astaire, Gingers Rogers. 1h23.

Huitième et avant-dernière rencontre du couple Fred Astaire et Ginger Rogers. L'une des plus droles des comédies sophistiquées voir des screwball comédie avec sa satire amusée de la psychanalyse.

La chose d'un autre monde de Christian Nyby (1951). Avec : Margaret Sheridan, Kenneth Tobey, James Arness. 1h24.

L'ironie constante du personnage féminin et l'ingéniosité sans faille du jeune soldat pour résoudre les divers problèmes techniques sont des marques incontestables d'une prise en main de Howard Hawks sur ce film fantastique.

La gloire du cirque de George Stevens (1935) . Avec : Barbara Stanwyck , Preston Foster. 1h30.

Plus qu'un western, il s'agit ici d'une biographie romancée, un mélodrame confrontant une star montante et une star sur le déclin.

Quasimodo de William Dieterle (1939). Avec : Charles Laughton, Maureen O'Hara, Thomas Mitchell. 1h46.

Sans doute la meilleure adpatation de l'oeuvre de Hugo au cinéma tout romans confondus. Celle du moins qui concillie le discours politique de Hugo, clairement lisible, et la dimension du mélodrame.