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 Libéré après huit 
    ans de prison, Roy Earle se rend en Californie pour retrouver deux amis : 
    Babe et Red avec qui il doit mettre au point une " affaire". En cours de route 
    il rencontre la famille Goodhue et leur petite fille Velma dont il s'éprend. 
    Roy retrouve ses complices. Ces derniers sont accompagnés d'une chanteuse 
    de cabaret, Marie. Roy, après réticences, accepte la présence de Marie. La 
    bande effectue un hold-up qui échoue. Traqués par la police ils fuient. Babe 
    et Red trouvent la mort. Roy, Marie et le petit chien de cette dernière se 
    rendent chez les Goodhue. Là, Roy découvre que Velma est fiancée à un autre. 
    Roy oblige Marie à fuir et à la suite d'une poursuite mémorable, il se réfugie 
    dans la Haute Sierra. Cerné, il est abattu et s'écroule aux pieds de Marie 
    qui est revenue sur les lieux du drame. Cette dernière hurle : "Maintenant 
    il est libre".
Libéré après huit 
    ans de prison, Roy Earle se rend en Californie pour retrouver deux amis : 
    Babe et Red avec qui il doit mettre au point une " affaire". En cours de route 
    il rencontre la famille Goodhue et leur petite fille Velma dont il s'éprend. 
    Roy retrouve ses complices. Ces derniers sont accompagnés d'une chanteuse 
    de cabaret, Marie. Roy, après réticences, accepte la présence de Marie. La 
    bande effectue un hold-up qui échoue. Traqués par la police ils fuient. Babe 
    et Red trouvent la mort. Roy, Marie et le petit chien de cette dernière se 
    rendent chez les Goodhue. Là, Roy découvre que Velma est fiancée à un autre. 
    Roy oblige Marie à fuir et à la suite d'une poursuite mémorable, il se réfugie 
    dans la Haute Sierra. Cerné, il est abattu et s'écroule aux pieds de Marie 
    qui est revenue sur les lieux du drame. Cette dernière hurle : "Maintenant 
    il est libre".


 A travers 
    Roy Earle, Walsh tente de faire le portrait d'un personnage dominé 
    par un besoin éperdu et presque obsessionnel de liberté.
A travers 
    Roy Earle, Walsh tente de faire le portrait d'un personnage dominé 
    par un besoin éperdu et presque obsessionnel de liberté. 
Sa nature et son caractère le poussent hors de la ville, hors de la société qui rétrécissent son expérience et l'asphyxient. Il ne peut être à l'aise qu'aux abords des sommets, dans les grands espaces, dans les solitudes de l'illimité vers lesquels le poussent même quand il est trop tard son instinct animal. Les hauteurs de la Sierra Nevada sont en quelque sorte le cimetière des éléphants de ce personnage.
Bogart, acteur trop rationnel, trop contrôlé, trop honnête homme ne convient pas vraiment au rôle qu'il n'obtint que parce que Georges Raft refusa, en voulant pas mourir à la fin. Il fut suivi dans son refus par Paul Muni, James Cagney et Edward G. Robinson. Bogart fait néanmoins ici la preuve de ses dons pour un premier grand rôle positif et tragique avant de donner un caractère définitivement mythique à son personnage dans Le faucon Maltais (1941) et Casablanca (1943).