Pièges

1939

Genre : Film noir

Avec : Marie Déa (Adrienne Charpentier), Maurice Chevalier (Robert Fleury), Pierre Renoir (Brémontière), André Brunot (Commissaire Ténier), Erich von Stroheim (Pears), Jacques Varennes (Maxime), Jean Témerson (Batol). 1h55.

Plusieurs jeunes filles disparaissent mystérieusement après avoir répondu à des annonces matrimoniales. Adrienne Charpentier, une « taxi girl », amie de l’une d’elles, se laisse convaincre par le commissaire Ténier de servir d’appât.

À la suite d’une première annonce, elle rencontre Pears, un grand couturier déchu et bizarre qui met le feu à sa collection en essayant de l’entraîner avec lui dans la mort.

Elle fait ensuite la connaissance de Robert Fleury, propriétaire de plusieurs cabarets parisiens et de son associé, l’homme d’affaires Brémontier. Fleury fait sa conquête. Engagée comme femme de chambre dans une grande demeure isolée, Adrienne doit repousser les avances de Maxime, le majordome impliqué dans un réseau de traite des blanches. Grâce à Fleury, déguisé en chauffeur, qui ignore pourtant que la jeune femme travaille pour la police, elle fait arrêter les responsables. Mais seuls les noms de trois des filles disparues figurent sur la liste des criminels.

Chez Fleury, Adrienne découvre un portrait de son amie disparue ainsi qu’un bracelet lui ayant appartenu. De plus, les preuves s’accumulent contre lui, non seulement les lettres anonymes envoyées à la police tapées sur sa machine à écrire, mais aussi les réponses aux annonces et surtout trois cadavres retrouvés dans son jardin. Ténier est pourtant convaincu de son innocence. Il soupçonne Brémontier, à qui il tend un piège. Coup de théâtre : Fleury passe aux aveux. Condamné à mort, il refuse de signer son recours en grâce. Avec l’aide d’Adrienne, Ténier tente à nouveau de confondre Brémontier qui, en voyant les jambes de la jeune femme, tombe dans le piège. C’est un refoulé sexuel jaloux des succès féminins de Fleury. Libéré, celui-ci retrouve Adrienne.