Maine - Océan

Dans un wagon de première classe du "Maine Océan", une danseuse brésilienne, Dejanira, a des problèmes avec deux contrôleurs, Pompoiseau et Le Garrec, car elle n'a pas composté son billet. Et, si Pompoiseau se montre compréhensif et arrangeant, Le Garrec lui, reste inflexible et tatillon. Une voyageuse parlant quelques mots de brésilien se propose comme interprète. Le ton tourne à l'aigre. Mais, la nouvelle venue, Mimi de St-Marc, avocate, parvient à faire battre en retraite les contrôleurs.

Devant plaider le lendemain, Mimi propose à Dejanira de descendre avec elle à Angers. Là, elles retrouvent le client de Mimi, Marcel Petitgas, un marin-pêcheur fruste et impulsif. Le brave homme perd son procès contre Lucien Vallée, un respectable commerçant auquel un matin de retour de noces, aillant probablment trop bu, il avait fait une queue de poisson et laissé s'envenimer les choses. Révolté, il veut faire son affaire au Président. Mimi l'en dissuade. Ils se font inviter chez un avocat ami de Mimi. Marcel Petitgas très en colère promet de faire leur affaire, si ce n'est au président du moins aux contrôleurs qui ont embêté Mimi et Dejanira. Ils vont "Ils vont payer pour toute la smala". Son plan c'est de les ammener "faire un petit tour en mer".

Le lendemain, dans le train de Nantes, les deux jeunes femmes retrouvent Pompoiseau, auquel elles proposent de venir les rejoindre à l'Ile d'Yeu où les a invitées Petitgas. Pompoiseau décide Le Garrec à l'accompagner. Ce dernier est héberlué et inquiet lorsqu'il se retrouve en présence de Mimi et Dejanira. Une bagarre éclate mais Petitgas s'en veut d'avoir frappé Le Garrec et Pompoiseau avec lequel il devient ami.

Quand débarque l'imprésario de celle-ci, venu la chercher pour un show à New York, une répétition tournant à la fête s'improvise. L'impresario fait miroiter à Le Garrec une carrière dans le show-business. Mais, le lendemain soir, celui-ci est abandonné sur l'île. L'avion et le dernier bac partis, il doit passer la nuit de bateaux de pêche en bateaux de pêche pour tenter de rallier Nantes et reprendre au matin son service.

Grand film de vacances où se confrontent des controleurs de la SNCF, des marins pêcheurs, une avocate, une danseuse brésilienne et un impressario américain, "Un marin contre un quincaillier, ça ne tient pas la route. Ecoutez Petitgas, la routine est partout"

A Port Joinville au bar de la marine, la rencontre Petitgas et Lulu la casquette : "Ils vont payer pour toute la smala."

	Editions Potemkine, novembre 2008. Coffret 5DVD avec deux courts métrages et les quatre longs métrages de Jacques Rozier.
	Suppléments : Entretiens avec Jean Douchet, Jean-François Stévenin, Jacques Villeret et Bernard Menez. Supplément au voyage en terre "philippine" par Jacques Rozier. Bande annonce de Adieu Philippine avec François Truffaut.