Une femme est une femme

1961

Avec : Jean-Claude Brialy (Emile Recamier), Anna Karina (Angela), Jean-Paul Belmondo (Alfred Lubitsch), Marie Dubois (Amie d’Angela). 1h24.

Angela est belle et beaucoup le savent puisqu'elle est strip-teaseuse au Zodiac. Mais son mari, Emile, semble l'ignorer. A moins que ça ne soit sa passion pour la bicyclette qui l'aveugle au point de ne pas s'occuper assez de sa femme pour lui faire un enfant... Alors Angela est malheureuse car cet enfant, elle le veut et le plus tôt possible ! De guerre lasse, elle se tourne vers Alfred qui un est contractuel du genre décontracté, a du temps libre et rêve d'une aventure avec Angela. Celle-ci, par dépit, serait presque disposée à céder aux avances du bel Alfred, ne serait-ce que pour l'avoir enfin, ce fameux enfant ! Mais Angela aime Émile et imagine de rendre ce dernier jaloux en lui faisant croire qu'elle et Alfred... Une seule solution pour Emile : prendre son rival de vitesse et faire à Angela, tout de suite, l'enfant dont elle rêve. Au moment de passer à l'acte, Emile comprend qu'il a été pris au piège : " Angela tu es infâme " et celle-ci, victorieuse répond : "non, je suis une femme".

Avec ce film Godard découvre à la fois la couleur, le studio, le son direct et le Scope. La distribution est typiquement godardienne puisqu'elle réunit le Brialy des courts métrages, l'inévitable Belmondo et Anna Karina que le cinéaste vient d'épouser. Le film se présente comme une comédie.

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