(1940-2016)
12 films
   
   
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Andrzej Zulawski est né le 22 novembre 1940 à Lwov, ville polonaise occupée par l'armée soviétique un an auparavant. Son père, Miroslaw Zulawski, écrivain, poète et scénariste, l'emmène avec lui dans ses déplacements qui le conduisent en France, de 1945 à 1946, en Tchécoslovaquie et en Pologne de 1950 à 1955. De retour à Paris en 1957, il passe son baccalauréat, puis suit les cours de l'IDHEC pendant deux ans.

Après avoir écrit un mémoire sur le film d'Andrzej Wajda, Kanal, il rentre en Pologne et débute dans le septième art à dix-neuf ans en devenant assistant de Wajda pour son film Samson (1960). Il fait un an d'études de Sciences Politiques à Paris, et trois de Philosophie à l'Université de Varsovie sans pour autant quitter le cinéma, puisqu'il est encore assistant de Wajda pour Varsovie, sketch de la coproduction internationale L'amour à vingt ans (1962), et pour Cendres (1965). Critique cinématographique pour la revue "Film", il écrit un roman de fiction, "Kino", très vite interdit par les autorités polonaises. C'est en 1968 qu'il passe à la réalisation télévisée, puis, de 1969 à 1971, Andrzej Zulawski collabore à quelques scénarios avec des cinéastes français.

1971 est l'année de son premier long métrage, La troisième partie de la nuit, pour lequel son père a travaillé à l'écriture du scénario. Le film, présenté et primé à Venise, obtient un très grand succès en Pologne et remporte le Prix Andrzej Munk. En 1972, il réalise Le diable qui est interdit par la censure polonaise en raison de la violence et de la cruauté de certaines scènes. De retour à la littérature, il publie en 1973 un nouveau roman.

Dans une semi-liberté de création, Zulawski décide de se rendre en France où il co-adapte et réalise L'Important c'est d'aimer, tiré du roman de Christopher Franck, "La Nuit Américaine". Le triomphe parisien et français obtenu par le film, lui vaut de rentrer en grâce auprès des officiels polonais. Estimant que le rôle d'un intellectuel est d'être utile au pays de sa culture, Andrzej Zulawski rentre en Pologne. Pendant deux ans, 1976 et 1977, il tourne un film de science fiction, adapté de l'oeuvre de son grand-oncle, Jerzy Zulawski, Le Globe d'Argent. Une entreprise énorme qui, neuf jours avant la fin du tournage, est stoppée par les autorités polonaises. Le film ne sortira qu'en 1988 et demeure inachevé.

Autorisé à quitter le pays, Andrzej Zulawski voyage, se rend à New York. Mais le "démon" de la réalisation est le plus fort; reprenant un scénario écrit en 1978, il parvient à tourner en Allemagne, à Berlin, une co-production Franco-allemande, Possession. Présenté au 34e Festival du Film à Cannes, Possession, malgré les réticences de Zulawski à l'égard de cette manifestation officielle, est récompensé par le Prix d'interprétation féminine décerné à Isabelle Adjani. Il poursuit depuis, en France, une carrière marquée au sceau du paroxysme, réalisant des films provocateurs où la violence des sentiments est exprimée par des images baroques et par le jeu des comédiens, expressionniste jusqu'à l'outrance. Chacun de ses films est ainsi de moins en moins attendu et de moins en moins controversé...

FILMOGRAPHIE

1971

La troisième partie de la nuit
(Trzecia czesc nocy). Avec : Malgorzata Braunek (Marta), Leszek Teleszynski (Michal), Jan Nowicki (Jan) Jerzy Golinski (Le père de Michal), Anna Milewska (Soeur Klara), Michal Grudzinski (Marian), Marek Walczewski (Rozenkranc). 1h45.

Un homme dont la femme et le fils ont été massacrés par les Allemands vit un cauchemar où l'horreur et la violence réels se mêlent aux hallucinations de la folie.

   
1972 Le diable
(Diable). Avec : Leszek Teleszynski (Jakub), Malgorzata Braunek (la mariée), Michal Grudzinski (Ezechiel), Bozena Miefiodow (Turks). 1h59.

En janvier 1793, conformément au partage prévu, l'armée prussienne entre en Pologne par l'Ouest. Jakub, aidé par un étrange inconnu, quitte le couvent où les soldats ont perpétré un massacre. En fuite, il est témoin du mariage de sa fiancé enceinte avec son ami et de l'orgie qui s'ensuit. Toujours suivi par l'inconnu, il erre dans une Pologne en décomposition, jusqu'à arriver au manoir familial...

   
1975 L'important c'est d'aimer
Avec : Romy Schneider (Nadine Chevalier), Fabio Testi (Servais), Jacques Dutronc (Jacques Chevalier). 1h49.

Servais, un reporter photographe, rencontre Nadine, une comédienne qui, pour survivre, est contrainte de tourner des films pomographiques. Elle est attirée par le jeune homme, mais elle aime son mari, sorte de Pierrot désenchanté qui fuit les réalités de la vie.

   
1981 Possession
Avec : Isabelle Adjani (Anna / Helen), Sam Neill (Mark), Margit Carstensen (Margit Gluckmeister), Heinz Bennent (Heinrich). 2h02.

Berlin, près du mur tragique. De retour d'un long et mystérieux voyage, Marc retrouve Anna, son épouse, et son fils Bob. Fragile nerveusement, Anna est de plus en plus irascible, au point de quitter le domicile. Marc s'inquiète de son départ et téléphone à Margie, l'amie du couple, qui lui révèle le nom de l'amant de sa femme...

   
1984 La femme publique
Avec : Valérie Kaprisky (Ethel), Francis Huster (Lucas Kessling), Lambert Wilson (Milan Mliska), Patrick Bauchau (Le père d'Ethel), Gisèle Pascal (Gertrude), Roger Dumas (André, le photographe), Diane Delor (Elena Mliska), Jean-Paul Farré (Pierre), Olivier Achard (Le premier assistant réalisateur), Yveline Ailhaud (Rachel). 1h54.

Ethel, vingt ans, fait remettre de l'argent à son père, dans une banlieue sordide. Elle ne le voit plus. Sa mère non plus... Pour subsister, Ethel pose pour des photos de " nu artistique " dans une agence dirigée par une certaine Gertrude. Mais le vrai rêve d'Ethel, c'est de devenir comédienne. Elle tente donc une audition auprès d'un grand metteur en scène allemand - Lucas Kesling - qui va tourner à Paris une version toute personnelle des " Possédés " de Dostoïevski. Le réalisateur va décider assez vite de choisir Ethel pour le personnage de Lise; mais les choses vont s'avérer plus compliquées qu'elles ne paraissaient au premier abord. Ethel, en effet, n'est pas à la hauteur des ambitions de Kesling, metteur en scène très exigeant, presque tyrannique; de plus, la jeune comédienne découvre, derrière le miroir, que Kesling a une double vie, et notamment des relations très étranges avec un jeune émigré tchèque - Milan Mliska - qu'il semble tenir sous sa coupe... En réalité, Kesling et Mliska sont liés par une même femme - Elena, actrice tchèque que le metteur en scène a utilisée dans les films qu'il a réalisés en Allemagne. Mais Ethel apprend par la télévision qu'Elena vient d'être assassinée; elle soupçonne Kesling en raison d'un certain nombre d'indices et prend sur elle de consoler Milan. Celui-ci, assez dérangé, confond véritablement Ethel et Elena (qui fut sa femme). Ethel entre complètement dans le jeu... Mais ce n'est pas tout, un complot politique se trame en plein Paris, un archevêque lithuanien est assassiné et Milan se révèle être l'auteur de cet attentat. Dès lors, entre les folles poursuites dans Paris et la folie professionnelle de Kesling qui continue à la martyriser pour son rôle dans " Les possédés ", Ethel est en plein délire. La mort subite de sa mère et celle de Milan achèveront le tableau. Profondément bouleversée par tous ces événements, Ethel donnera enfin le meilleur d'elle-même dans le film de Kesling. Celui-ci se suicidera à la fin du tournage...

   
1985 L'amour braque
Avec : Sophie Marceau (Marie), Francis Huster (Leon), Tcheky Karyo (Micky). 1h40.

Mickey et ses hommes attaquent une banque dans une ville de l'Est de la France. Dans le train qui les ramène vers Paris, ils rencontrent Léon, vague prince hongrois, qui semble venir d'un lointain asile psychiatrique. Mickey se prend de sympathie pour ce personnage innocent qui dit à chacun sa vérité...

   
1988 Sur le globe d'argent
(Na srebrnym globie). Avec : Andrzej Seweryn (Marek), Jerzy Trela, Grazyna Dylag, Waldemar Kownacki. 2h46.

L'intrigue labyrinthique tourne autour d'un groupe de chercheurs de l'espace qui fuit la Terre pour trouver la liberté. Leur vaisseau se détruit et ils atterrissent sur la face cachée de la Lune. Ils meurent tous sauf un, lequel se retrouve au milieu de nombreux enfants adeptes du chamanisme et feux d'artifice. Ils le surnomment "Le vieil homme" et le considèrent doublement, tantôt en dieu tantôt en diable.

   
1989 Mes nuits sont plus belles que vos jours

Avec : Sophie Marceau (Blanche), Jacques Dutronc (Lucas), Valérie Lagrange (la mère de Blanche), Myriam Mézières (Edwige), Laure Killing (Ines), François Chaumette (le concierge), Sady Rebbot (François), Salim Talbi (Page), Jean-Pierre Hebrard (Michel). 1h50.

Informaticien condamné par la médecine, Lucas rencontre Blanche, qui arbore de grandes lunettes, dans un café du quartier Montparnasse. Il la retrouve le lendemain matin : elle doit partir, un taxi l'attend, avec son mari François et sa mère. Celle-ci souffle indiscrètement leur destination à Lucas : Biarritz. Il s'y rend donc, loue la suite impériale à l'Hôtel du Palais, dont le concierge - qui parle en vers - et le groom lilliputien deviennent ses confidents; puis il assiste au casino au numéro de télépathie qu'effectue Blanche, sous le nom de Rika, avec son mari. Personnage fantasque, entrant par exemple tout habillé dans une baignoire, Lucas perturbe le spectacle et se fait expulser. Il revoit pourtant Blanche, qui dit souvent " hein ! " et " merde ", et qui vient dormir avec lui dans cette suite où il s'ennuie. Pour l'un comme pour l'autre, reviennent régulièrement des souvenirs obsédants d'une enfance tragique : effroyables scènes de violence paternelle pour elle; noyade de ses parents dans un étang pour lui, le père ayant voulu tuer la mère, surprise avec un autre. Blanche est ballottée entre cet amour et son univers social : sa mère comme autrefois indisponible parce qu'entre deux amants; son mari, homosexuel et néanmoins jaloux, décidé à frapper Lucas qui lui échappe grâce à la complicité du concierge et du groom; et, gravitant autour d'eux, un groupe de snobs homosexuels, drogués, maniérés, parmi lesquels se trouvent Hedwige et Inès. L'amour des deux amants - que l'entourage de Blanche veut séparer - devient violence, sous l'oeil complice du groom à qui Lucas donne sa belle moto. Blanche et Lucas s'enfoncent et disparaissent dans la mer.

   
1989 Boris Goudounov
Avec : Ruggero Raimondi (Boris Godounov), Kenneth Riegel (Le prince Chouisky), Pavel Slaby (Le moine Grigori (le faux Dimitri), Wyatscheslaw Polozov (Grigory -voix), Bernard Lefort (Pimène), Paul Plishka (Pimène), Delphine Forest (Marina Mnichek), Galina Vishnevskaya (Marina Mnichek), Anne-Marie Pisani (L'aubergiste). 1h55.

La représentation de l'opéra va commencer. C'est la première. Un homme paraît anxieux : Moussorgsky, l'auteur. Le rideau s"ouvre sur la Russie misérable du XVI, siècle.

Boris Godounov va devenir tsar. Durant le couronnement, il dit sa peur du jugement de Dieu et des hommes, puisqu'il usurpe le pouvoir : il a en effet tué Dimitri, le tsarévitch, à qui revenait le titre. Dans un monastère, le vieux moine historiographe Pimène raconte le crime du régicide Boris au novice Grigori qui, troublé, s'enfuit. Il se retrouve près de la frontière en compagnie de deux moines dépravés, Varlaam et Missail. Le vin coule, l'aubergiste est avenante, mais Grigori s'échappe vers la Pologne car des policiers le recherchent. Au Kremlin, Boris, de plus en plus enfermé dans ses remords, au bord de la folie, voit partout le tsarévitch assassiné. Il cherche secours auprès de son jeune fils Feodor et de sa fille Xenia. Le pouvoir lui échappe, Les Boïars se livrent à la débauche et complotent conduits par Chouisky, le traître, qui annonce qu'un usurpateur, soutenu par les nobles polonais, se fait passer pour Dimitri. En Pologne. l'ancien novice/faux Dimitri est devenu l'amant de la princesse Marina, alliée à ceux qui veulent le pouvoir en Russieetquecette situation arrange bien. Autour de Boris, la misère populaire s'étend. Le faux Dimitri et ses alliés se rapprochent de Moscou. Sur une place où passent Boris et sa fille, un innocent malmené par la foule demande protection au tsar et lui dit ce que tout le monde sait : qu'il est un assassin. Humilié. Boris l'épargne pourtant. Dans le palais, la révolte gronde, menée par Cheuisky. Boris délire, les Boïars le blessent mortellement, Il lègue le pouvoir à son Fils, se confesse, demande pardon, s'apaise et s'écroule. Lors de ses funérailles. Chouisky égorge Feodor. Dimitri arrive, acclamé par les miséreux. Le pouvoir ne restera pas longtemps vacant : un nouveau tsar imposteur est là. L'innocent pleure sur les malheurs du peuple, toujours berné par les puissants. Le spectacle est terminé. Devant le rideau baissé. le maléfique Chouisky vient narguer le public.

   
1991 La note bleue

Avec : Janusz Olejniczak (Frédéric Chopin), Marie-France Pisier (Aurore Dudevant, alias George Sand), Sophie Marceau (Solange Sand), Noemi Nadelmann (Pauline Viardot), Féodor Atkine (Eugène Delacroix), Aurélien Recoing (Auguste Clésinger), Benoît Le Pecq (Maurice Sand), Roman Wilhelmi (Adalbert Grzymala), Grazyna Dylong (Laure Czosnowska), Pavel Slaby (Jean). 2h12.

Nohant, été 1846. Une fête se prépare chez George Sand et ses enfants; Maurice, amateur de marionnettes, et Solange, qui s'éveille à la vie et jalouse la relation orageuse et finissante de sa mère avec Chopin, gravement malade, dont la musique emplit la maison. Les invités sont célèbres : le peintre Eugène Delacroix, le critique Louis Viardot et sa femme Pauline, la cantatrice, Adalbert et Laure, amis polonais de Chopin, qui avivent chez lui la nostalgie de la patrie abandonnée. Les confidences, les règlements de comptes, le soleil et l'orage se succèdent. George harcèle Frédéric et Solange. Comme elle s'est querellée avec les domestiques, les invités se retrouvent aux fourneaux. Solange ne peut supporter le pâle Fernand, son fiancé, et, pour défier sa mère, elle s'offre à Chopin. Survient Alexandre Dumas fils qui, bouleversé, raconte la mort de Marie Duplessis, sa future "Dame aux Camélias". Il part ensuite avec Jean, -l'étrange valet de Chopin, se consoler dans une maison de passe de Châteauroux. Le domaine berrichon est hanté par les lutins séculaires mais aussi par des divinités que George et Delacroix se sont inventés. Chopin, conscient de son état, repousse Solange qui, dans un élan d'auto-destruction, se jette dans les bras d'un nouvel arrivant, le sculpteur Auguste Clésinger, un mufle couvert de dettes. Après le dîner, George et Frédéric partagent un ultime instant d'intimité. Il joue et elle le prie d'atteindre la note bleue, celle qui conclut avec harmonie. Et les marionnettes de Maurice nous disent quel va être le sort de tous les participants à la fête.

   
1996 Chamanka
(Szamanka). Avec : Boguslaw Linda (Michal), Iwona Petry (Wloszka (sous le nom Iwona Petri)), Pawel Delag (Jules), Jolanta Grusznic , Alicja Jachiewicz , Wojtek Kowman ((sous le nom Wojcech Krowman)), Piotr Krukowski , Grzegorz Lukawski , Piotr Machalica , Agnieszka Wagner (Anna).1h55.

À Varsovie, une étudiante surnommée “l'Italienne”, belle et très libre dans son comportement, d'origine modeste et provinciale, cherche un appartement et rencontre ainsi Michel, un anthropologue, qui lui loue celui qu'occupait son frère. L'affaire se conclut dans les lieux quasi vides par une violente scène d'amour entre eux. Michel est par ailleurs fiancé à Anna, une architecte, qui est la fille de son directeur. Lors de fouilles qu'il effectue avec ses étudiants et son jeune collègue Jules, il trouve le corps très bien conservé d'un chaman vieux de deux mille ans. Dans un laboratoire où ils ont placé leur découverte, ils s'efforcent de comprendre les circonstances de sa mort, qui ne semble pas naturelle. La vie de Michel est alors doublement bouleversée. Par l'amour fou qu'il ressent pour l'Italienne, passion et exigence charnelle partagées: pour elle, il rompt avec sa fiancée et son milieu, tente sans succès d'éduquer la jeune fille, rétive à toute domination, toujours imprévisible et rebelle dans ses réactions. Et par la présence du chaman: dans un moment d'illumination, Michel entre en contact avec l'esprit de l'ancêtre, qui lui révèle comment il a été tué par une femme qui voulait capter son pouvoir. L'anthropologue, qui se considère enfin comme libre et lucide, annonce alors à l'Italienne qu'il veut la quitter, mais elle n'accepte pas cette décision, le tue et lui mange le cerveau.

   
2000 La fidélite
Avec : Sophie Marceau (Clélia), Pascal Greggory (Clève), Guillaume Canet (Némo), Michel Subor (Rupert MacRoi). 2h45.

Jeune photographe de talent, Clélia est engagée par un magnat canadien de la presse à scandale pour redorer l'image du groupe. Ce dernier est entouré par une véritable cour, dominée par Diane, sa maîtresse. Un beau jour, la route de Clélia croise celle de Clève, un éditeur de 35 ans, qui tombe immédiatement amoureux de la jeune femme..

   
2015 Cosmos
Avec : Sabine Azéma (Madame Woytis), Jean-François Balmer (Leon), Jonathan Genet (Witold), Johan Libéreau (Fuchs), Victoria Guerra Victoria (Lena), Clémentine Pons (Catherette/Ginette). 1h42.

Witold a raté ses examens de droit et Fuchs vient de quitter son emploi dans une société de mode parisienne. Ils vont passer quelques jours dans une pension dite de famille où les accueille une série de présages inquiétants : un moineau pendu dans la forêt, puis un bout de bois dans le même état et enfin des signes au plafond et dans le jardin. Dans cette pension il y a aussi une bouche torve, celle de la servante, et une bouche parfaite, celle de la jeune femme de la maison dont Witold tombe éperdument amoureux. Malheureusement, elle est fraîchement mariée à un architecte des plus convenables. Mais cette jeune femme est-elle, elle aussi, également convenable ? La troisième pendaison, celle du chat, est l’œuvre de Witold. Pourquoi ? Et surtout… la quatrième sera-t-elle humaine ?