Forfaiture

1937

Avec : Victor Francen (Moret), Sessue Hayakawa (Prince Hu-Long), Louis Jouvet (Valfar), Lise Delamare (Denise), Lucas Gridoux (Tang-Si). 1h40.

Denise est venue en Mongolie retrouver son mari, l’ingénieur Pierre Moret, qui dirige les travaux de construction d’une route constamment ralentis par les sabotages fomentés par Tang-Si, le propriétaire des caravanes qui sillonnent la contrée. Pierre demande une audience au puissant Lee-Lang, qui l’assure de son concours; mais le prince n’a fait preuve de bonne volonté que pour s’assurer les bonnes grâces de Denise, qu’il convoite. Insouciante, la jeune femme joue au fan-tan et, encouragée par Valfar, l’âme damnée de Tang-Si à qui appartient la maison de jeux, perd une grosse somme d’argent. Contrainte de rembourser dans un délai très court, elle a la faiblesse de donner l’argent qu’elle avait collecté pour la Croix-Rouge. Désespérée, elle va, sur les conseils de Valfar, demander un prêt à Lee-Lang, qui lui offre royalement le montant total de la dette. Comprenant le piège, et plutôt que de céder à ses avances, Denise rembourse le prince grâce au secours d’un couple ami.

La rupture d’un barrage détruit le pont que Moret avait tout juste fini de construire. Rappelé à Paris par sa compagnie, Moret se rend à Neuilly, dans la villa de Lee-Lang, qui doit remettre un rapport accablant sur ses travaux. Mais Lee-Lang vient d’être assassiné d’un coup de revolver et Moret, surpris sur les lieux par Valfar, est accusé du meurtre.

Aux Assises, il clame son innocence malgré le témoignage de Valfar. Denise s’accuse alors : elle a tué Lee-Lang qui tentait d’abuser d’elle. Il l’avait marquée au fer rouge comme il le faisait, en signe de propriété, sur tous ses sujets. Et, comme preuve de ce qu’elle avance, la jeune femme exhibe son épaule devant le jury pour innocenter son mari.

Remake du film de Cecil B. DeMille (1915), avec Sessue Hayakawa également.