Lundi matin

2002

Avec : Jacques Bidou (Vincent), Anne Kravz-Tarnavsky (La femme de Vincent), Narda Blanchet (La mère de Vincent), Radslav Kinski (Le père de Vincent), Dato Tarielachvili (Nicolas, l'aîné de Vincent), Adrien Pachod (Gaston, le cadet de Vincent), Pascal Chanal (Michel, le voisin). 2h00.

Vincent, ouvrier dans un complexe pétrochimique de la vallée du Rhône, habite avec sa mère, sa femme et ses deux fils dans une vieille maison, au cœur d’un petit village, quelque peu hors du temps. Son fils aîné, passionné de chimie, peint des fresques dans l’église locale et s’adonne au parapente avec sa petite amie. Le cadet, fasciné par la légende de Saint Georges, tente de lier amitié avec les enfants de la ferme voisine, conduite d’une main de fer par leur père.

Démotivé, accablé par un travail qui le met en porte-à-faux avec sa famille et l’empêche de communiquer avec elle, Vincent quitte la France sur un coup de tête, après avoir rendu visite à son père, invalide, à Lyon. Celui-ci lui a remis une grosse somme d’argent et l’a incité à se livrer à sa passion de toujours, la peinture.

Vincent part pour Venise, où il rend visite à un vieil ami de son père, Enzo De Martino, que celui-ci l’avait invité à voir. Cet homme se révèle ladre et dissimulateur, et Vincent le quitte déconcerté. Entre-temps, il s’est lié d’amitié avec un peintre rencontré sur la lagune, qui lui présente ses compagnons de bohème, et qu’il découvre plus tard ouvrier d’usine, comme lui assujetti à son métier et sa famille.

Quittant Venise pour d’autres pays, Vincent laisse sa famille sans argent. Sa mère doit déterrer une sorte de magot au fond du jardin pour que sa belle-fille et ses petits-enfants puissent subsister, ce qui ne les empêche pas de multiplier les activités artistiques et sportives. Vincent revient de façon impromptue au bout de quelques mois et reprend ses anciennes activités, mais le regard que sa famille portait sur lui a changé et l’harmonie semble revenue au sein du couple.