Le milliardaire

1960

(Let's make Love). Avec : Marilyn Monroe (Amanda Dell), Yves Montand (Jean-Marc Clement), Tony Randall (Alexander Coffman), Frankie Vaughan (Tony Danton) .1h59.

Une troupe de Greenwich Village monte une revue satirique où l'on se moque des personnalités à la mode. Désigné nommément dans la pièce, Jean-Marc Clément un riche industriel français établi à New York décide de faire interdire le spectacle. Il veut toutefois se rendre compte par lui-même et se rend incognito aux répétitions, accompagné de son attaché de presse.

Il arrive au théâtre au moment où Amanda Dell, la vedette féminine, est en train de chanter. Ébloui par la beauté de la jeune femme, il ne proteste pas quand on le prend pour un acteur en chômage, et qu'on lui propose le rôle de Jean-Marc Clément !

Comédien malgré lui, il se lie d'amitié avec Amanda qui lui dit tout son mépris pour le milliardaire. Ne voulant pas perdre la jeune actrice dont il est éperdument amoureux, Jean-Marc ne lui révèle pas sa véritable identité. Pour assurer la réussite du spectacle, il achète les actions de la revue et engage comme professeurs de chant et de danse, Bing Crosby et Gene Kelly. Le prenant toujours pour un acteur, Amanda lui avoue son amour. Jean-Marc finit par confesser sa ruse et la persuade qu'un milliardaire n'est finalement pas si méprisable que ça.

Probablement le plus mauvais film de Georges Cukor. Seule la chanson-ballet, My heart belongs to dady, interprétée par Marilyn est intéressante. Et encore, les plans de coupe sur Montand regardant l'actrice sont trop lourds et réduisent les gros plans dont pourrait bénéficier Marilyn.

Amanda prend des cours pour ne pas rester inculte mais se comporte toujours en idiote et Jean-marc Clément est toujours antipathique ne réussissant que grâce à son argent. Montand ne parvient jamais à sortir de son personnage pataud et guindé.