Né en 1956
9 films
   
   
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Des salles de spectacle où il s'est produit en faisant du stand-up jusqu'aux salles de cinéma , Larry Charles n'a jamais perdu de vue son objectif : faire rire le public. Sa carrière de scénariste à la télévision débute lorsqu'il est engagé sur le show comique Friday (1980-1982). Il disparait ensuite quasiment des écrans pendant une décennie. Cette première expérience lui sert cependant de tremplin pour la suite, puisqu'il rejoint l'équipe de Seinfeld (1991-1994). Grâce à Larry David, co-créateur de ce feuilleton américain culte et ancien scénariste de Fridays, Larry Charles écrit près d'une trentaine d'épisodes, dans lesquels figurent certains des moments les plus sombres et les plus provocants de la série.

Jusqu'à la fin des années 90, Larry Charles participe à l'écriture de différentes shows télévisés (Dingue de toi, Dilbert), une activité qu'il poursuit la décennie suivante, mais avec moins de régularité (tout au plus quelques épisodes du Tique et d'Entourage). Un changement qui s'explique par la nouvelle casquette de ce scénariste-producteur : réalisateur de longs métrages. Son premier film, Masked and Anonymous (2003), est une comédie dramatique dont l'action se situe dans le milieu de la musique folk. Elle est co-écrite par Bob Dylan, qui incarne par ailleurs le rôle principal.

Sa notoriété de cinéaste, Larry Charles la doit surtout à une trilogie comique qui ne dit pas son nom, et qui a pour acteur star Sacha Baron Cohen. Dans Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan (2006), il suit les aventures d'un reporter kazakh qui part à la découverte des mœurs américaines. N'ayant de cesse de repousser les limites du politiquement correct, la paire Larry Charles/Sacha Baron Cohen rencontre un énorme succès public (262 millions de dollars dans le monde).

Trois ans plus tard, le comédien se glisse cette fois-ci dans la peau de Brüno, un homosexuel autrichien, spécialiste de mode. Preuve vivante que l'on peut rire et se moquer de tout, il réalise en 2009 Religolo, un état des lieux irrévérencieux sur les grandes religions du monde. En 2012, Larry Charles offre enfin la possibilité à la Terre entière de découvrir son plus grand tyran, le Général Aladeen, alias Le Dictateur, marquant par la même occasion sa troisième collaboration avec Sacha Baron Cohen.

Filmographie :

2003 Masked & anonymous
 

Avec : Bob Dylan, Luke Wilson, Jessica Lange

Son manager ayant payé une caution pour le libérer de prison, Jack Fate, un chanteur de musique folk, donne un dernier concert.

   
2006 Borat
Borat, reporter kazakh, est envoyé aux Etats-Unis par la télévision de son pays pour y tourner un reportage sur le mode de vie de cette nation vénérée comme un modèle. Au cours de son périple, il rencontre de vraies personnes dans des situations authentiques, avec les conséquences les plus incroyables. Son comportement à contre-courant provoque les réactions les plus diverses, et révèle les préjugés et les dessous de la société américaine. Aucun sujet n'échappera à sa soif d'apprendre, même les plus extrêmes. Un vrai choc des cultures...
   
2008 Untitled Kanye West HBO Project
  Téléfilm
   
2008 Religolo
  Documentaire
   
2009 Brüno

Avec : Sacha Baron Cohen (Bruno), Gustaf Hammarsten (Lutz), Clifford Banagale (Diesel), Chibundu Orukwowu (O.J.). 1h23.

Les aventures du personnage de Bruno, un homosexuel autrichien, roi de la mode créé par Sacha Baron Cohen pour son émission de télévision Da Ali G Show.

   
2010 Our Show
   
   
2010 Lee Mathers
  Téléfilm
   
2011 Outnumbered
  Téléfilm
   
2012 The Dictator

Avec : Sacha Baron Cohen (Le général Aladeen), Anna Faris (Zoey) Ben Kingsley (Tamir), Jason Mantzoukas (Nadal). 1h23.

Isolée, mais riche en ressources pétrolières, la République du Wadiya, en Afrique du Nord, est dirigée d’une main de fer par l’Amiral Général Aladeen. Vouant une haine farouche à l’Occident, le dictateur a été nommé Leader Suprême à l’âge de 6 ans, après la mort prématurée de son père, tué dans un accident de chasse par 97 balles perdues et une grenade ! Depuis son accession au pouvoir absolu, Aladeen se fie aux conseils d’Oncle Tamir, à la fois Chef de la Police Secrète, Chef de la Sécurité et Pourvoyeur de Femmes. Malheureusement pour Aladeen et ses conseillers, les pays occidentaux commencent à s’intéresser de près à Wadiya et les Nations Unies ont fréquemment sanctionné le pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le dictateur n’est pas du tout disposé à autoriser l’accès de ses installations d’armes secrètes à un inspecteur du Conseil de Sécurité – sinon à quoi bon fabriquer des armes secrètes ? Mais lorsqu’un énième sosie du Leader Suprême est tué dans un attentat, Tamir parvient à convaincre Aladeen de se rendre à New York pour répondre aux questions de l’ONU. C’est ainsi que le dictateur, accompagné de Tamir et de ses plus proches conseillers, débarquent à New York, où ils reçoivent un accueil des plus tièdes. Il faut dire que la ville compte une importante communauté de réfugiés wadiyens qui rêvent de voir leur pays libéré du joug despotique d’Aladeen. Mais bien plus que des expatriés en colère, ce sont des sanctions qui attendent le dictateur dans la patrie de la liberté…