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Nymphéas et saule

1917

Nymphéas et saule
Claude Monet, 1916-1919
Huile sur toile, 150 x 197 cm
Paris, Musée Marmottan

Monet fait planter quatre saules pleureurs de la variété dite « de Babylone » sur le pourtour de l’étang aux nymphéas de Giverny, un à proximité du pont japonais, deux sur le long côté du bassin, au nord, parallèlement à la route, et un dernier, à l’est, sur la rive opposée au pont japonais. Plusieurs sont intégrés aux nombreux tableaux qu’il réalise durant la Première Guerre mondiale et jusqu’à la fin de la décennie.

Dans les premières versions, la rive est visible dans un angle et le tronc apparaît, puissante verticale aux souples retombées, dont le reflet se détache sur l’eau calme. Bientôt, les références au tronc et à la berge s’effacent – ce qui ne permet plus désormais de savoir de quel arbre il s’agit ni de situer l’emplacement où s’est installé le peintre –, et Monet offre la vision d’un « monde flottant », espace plan où il est malaisé de distinguer l’image de son reflet, comme dans cette oeuvre où deux retombées de saule, près des bords latéraux, encadrent un socle de nymphéas sur lequel reposent les reflets des nuages.

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