Le voleur de Bagdad (Raoul Walsh, 1924)
Les mille et une nuits (Pier Paolo Pasolini, 1987)

L'oeuvre aurait pour origine des contes d'origine indienne, transmis par la Perse et recueillis par les Arabes. Issus de la tradition populaire orale, ils ont été sans cesse repris, transformés, enrichis de nouveaux récits au fil des siècles pour donner Les Mille et Une Nuits. L'Occident s'en est saisi et aujourd'hui, traduits dans presque toutes les langues, ces contes font quasiment partie du patrimoine universel.

Mentionnés pour la première fois dans les "Prairies d'or" d'Al-Mas'ûdî (956), les contes sont cités parmi les traductions en arabe d'ouvrages indiens, persans et byzantins. Leur traduction daterait de la même époque que celle des fables de "Bidpaï" et des enrichissements successifs auraient été réalisés autour du IXe siècle à Bagdad et en Égypte aux Xe et XIe siècles. Les nouveaux récits adoptent l'argument qui sert de prologue à chaque conte : le sultan Shahriyar, désespéré par l'infidélité féminine, décide que toute nouvelle conquête sera exécutée à la fin de la nuit passée avec lui. La princesse Shéhérazade, par son art de raconter des histoires extraordinaires, détourne le sultan de son funeste projet et maintient son intérêt, nuit après nuit.

À l'époque de l'apogée de Bagdad (Fin du VIIe, et IXe siècle) est intégré un ensemble de récits plus réalistes, mettant en scène la vie des palais et ses intrigues, l'activité de la ville avec ses marchés, ses ports, ses lieux mal famés ; les aventures imaginées sont proches de celles vécues par les princes et l'élite. Des personnalités réelles apparaissent : des califes (Harûn al-Rashid, al-Ma'mûn), des vizirs, des poètes renommés. D'autres ajouts ont été opérés sous les califes fatimides du Caire et font vivre des personnages pittoresques (marchands, artisans, bateleurs, coquins de toutes sortes) d'inspiration populaire.

Cette littérature née de la culture populaire fut méprisée et regardée comme un genre mineur par l'élite raffinée, friande d'exercices de style et de belle langue. Les Mille et Une Nuits ne faisaient pas partie de la littérature officielle. Ni les premières versions manuscrites connues (datant du XIIIe siècle), ni les nombreuses copies et traductions effectuées par la suite ne sont illustrées, pas plus que les premières éditions arabes. L'image n'accompagnera les contes qu'au cours du XXe siècle et s'inspirera des illustrations européennes.

Dans le monde occidental en revanche, Les Mille et Une nuits suscitent un incroyable engouement dès leur traduction, nourrissant les rêves et fantasmes des Occidentaux sur l'Orient et stimulant l'imagination des peintres. C'est Antoine Galland qui réalisa, à partir d'une copie arabe, la première traduction en français (1704). Elle remporta un succès immédiat et introduisit en France la mode des turqueries. Elle sera suivie de beaucoup d'autres et de nombreuses éditions illustrées par les plus grands artistes, tel Gustave Doré, paraîtront aux XIXe et XXe siècles.

Les contes

L'ensemble des Mille et une nuits est complexe, avec des contes imbriqués les uns dans les autres, et des personnages en miroir les uns des autres, ce qui donne plusieurs niveaux de lecture possible : cela se présente comme une histoire d'un calife, à qui une épouse raconte des histoires, mettant en scène des personnages divers qui eux-mêmes se font parfois narrateurs d'une histoire.

Sinbad le Marin, Aladin ou Ali Baba et des centaines d'autres personnages tout aussi attachants peuplent les rues, les palais, les paysages de l'orient, mais d'un orient idéalisé, au goût de l'occident, une invention merveilleuse. Les récits parlent de mystifications et de ruses, et forment d'ailleurs une vaste ruse de la narratrice.

Le calife, déçu par l'infidélité de sa femme, ne se contente pas de la mettre à mort, mais décide de faire assassiner chaque jour sa femme de la nuit.

Shéhérazade (traduction persane : fille de la ville) se propose, pour faire arrêter le massacre par la ruse : chaque nuit, elle raconte un fragment d'histoire, dont la suite est reporté au lendemain. Pour la connaître, le calife reporte l'exécution...

Nikita Elisséeff affirme qu’il «est difficile de circonscrire les limites et le contenu des Nuits, car ils varient selon les pays et les époques, c’est une forêt où chaque saison fait surgir d’autres plantes. Nous n’avons pas à notre disposition un texte bien établi, mais une collection sans cesse complétée. C’est un tapis aux vives couleurs tissé par différents conteurs arabes, où l’on peut retrouver une image du monde arabo-islamique des six premiers siècles de l’Hégire.»

Quelques contes des Mille et une nuits parmi les plus connus :
Agîb et Gharîb
Aladin et la lampe merveilleuse
Ali Baba et les quarante voleurs
L'Histoire du cheval d'ébène
L'Histoire de l'envieux et de l'envié
Le Conte d'Ayyûb le Marchand, de son fils Ghânim et de sa fille Fitna
L'Épopée de Umar an-Nu'mân
Les Ruses des femmes
Sindbad le Marin et ses sept voyages
Le Conte des deux vizirs et d'Anîs al-Jalîs
Le Conte du pêcheur et du démon
Le Conte du tailleur, du bossu, du Juif, de l'Intendant et du Chrétien
L'histoire du Prince Ahmed et de la fée Pari-Banou
Kamaralzamân et la princesse Boudour
La Jouvencelle, lieutenante des oiseaux
Le Marchand et le Démon
Les Sept vizirs

On peut trouver 250 à 300 films inspirés par le texte des contes des Mille et Une Nuits. Car il s'agit bien d'inspiration ou de variations autour du thème des Mille et Une Nuits, et non d'adaptations. Déclinés dans une multitude de registres : comédie, comédie musicale, aventure, merveilleux ou fantastique, ces films se sont autorisés un mode esthétique et une grande création par rapport au texte où les décors, costumes cadre historique, couleurs ont donné une vision occidentale fantasmée de l'Orient par toujours heureuse mais en tout cas prolifique.

Le cinéma va, donc, raconter des histoires plutôt que réciter des contes. Des histoires dont les stars seront Ali Baba, Aladin, Sindbad et le Voleur de Bagdad, et les seconds rôles Haroun al-Rachid et Schéhérazade, dans le cadre d’une Bagdad mythique, d’Ispahan ou du Caire.

 

Ali Baba

1902 : Ferdinand Zecca, Ali Baba et les 40 voleurs. 0h10.
Scène comique en 12 tableaux. Alors qu'il ramasse du bois dans la forêt, Ali Baba croise un bande de voleurs transportant leur butin. Il entend la formule magique prononcée par le chef, qui ouvre une porte secrète dans la montagne et donne accès à une grotte pleine des trésors entreposés là par les voleurs. Ali Baba n'y résiste pas et rapporte des pièces du trésor à sa femme et à son frère Cassim qu'il met tous deux dans la confidence. Mais il est bientôt repéré par le chef des voleurs qui s'introduit chez lui...

1944 : Arthur Lubin, Ali Baba et les 40 voleurs. 1h27. Avec : Maria Montez, Jon Hall (Ali Baba), Turhan Bey, Andy Devine, Kurt Katch, Frank Puglia, Fortunio Bonanova, Moroni Olsen, Yvette Duguay, Noel Cravat.
Apres la mort de son père, tué par l'armée du mongol Hulagu Khan, Ali s'enfuit dans le désert et est recueilli par quarante voleurs. Ensemble, ils organisent la vengeance du jeune garcon...

1952 : Kurt Neumann, Le fils d'Ali-Baba. 1h20. Avec : Tony Curtis, Piper Laurie, Susan Cabot, William Reynolds, Hugh O'Brien, Victor Jory, Gerald Mohr, Leon Belasco, Morris Ankrum, Jeff Chandler, Harry Guardino.
Fils du très riche Ali-Baba qui vit à Bagdad, Kashma recueille une jeune fille, Kiki, qui prétend être la suivante de la princesse Azura et se serait enfuie du harem du calife où elle avait été enfermée avec sa maîtresse. Afin de la soustraire au calife, Kashma Baba l'emmène dans le palais de son père. Mais en vérité tout n'était qu'un stratagène du calife pour arrêter Ali-Baba et lui voler son trésor...

1954 : Jacques Becker Ali Baba et les 40 voleurs. 1h32. Avec : Fernandel (Ali Baba), Dieter Borsche, Edmond Ardisson, José Casa, Manuel Gary, Julien Maffre, Leopoldo Francés, Gaston Orbal, Edouard Delmont, Henri Vilbert, Samia Gamal, Yoko Tani, Micheline Gary.
Ali Baba est amoureux d'une belle danseuse qui a été vendue à son maître. Il découvre par hasard un repaire secret, rempli de trésors qui lui permettraient de racheter sa bien-aimée. Mais les quarantes voleurs guettent...

Aladin

1906 : Albert Capellani, Aladin et la lampe merveilleuse. 0h12. Avec : Georges Vinter (Aladin).
Après avoir découvert la lampe et son génie, il amasse une grande fortune et épouse la fille du Calife. Mais un noir sorcier lui dérobe l'objet magique afin d'accomplir ses détestables projets ; il lui faut la récupérer...

 

Sindbad

1958: Nathan Juran, Le septième voyage de Sindbad

1973 : Pietro Francisci, Simbad, le calife de Bagdad. 1h30. Avec : Sonia Wilson (Shéhérazade), Luigi Bonos, Leo Valeriano, Spartaco Conversi, Arturo Dominici, Franco Fantasia, Eugene Walter, Paul Oxon, Robert Malcolm (Simbad).
Simbad, esclave libéré, se fait de nouveau capturer lorsqu'il rentre chez lui. Il se retrouve aux galères. Dans le bateau se trouve la princesse Shéhérazade et toute sa suite qui se rendent à la cour du calife Shayar. Shéhérazade est la favorite du calife. Simbad parvient jusqu'à elle, mais restant fidèle à l'homme à qui elle est promise, elle fait abandonner Simbad sur une île déserte..

1977 : Sam Wanamaker, Sinbad et l'oeil du tigre. 1h50. Avec : Patrick Wayne (Sinbad), Jane Seymour, Margaret Whiting, Taryn Power, Patrick Troughton, Damien Thomas, Bruno Barnabé.
Victime d'un mauvais sort jeté par sa marâtre Zénobie qui voudrait voir Rafi, le fils qu'elle aime, devenir Calif de Charak, le jeune et beau Kassim est métamorphosé en singe juste au moment où il devait recevoir les signes honorifiques de sa charge. La princesse Sarah, la soeur de Kassim, folle de douleur parvient à convaincre Sinbad, qui depuis bien longtemps est amoureux d'elle, de trouver la personne capable de vaincre cette injuste et terrible malédiction...

 

Le voleur de Bagdad

1924 : Raoul Walsh, The Thief of Bagdad. 2h20. Avec : Douglas Fairbanks (Ahmed), Julanne Johnston (La princesse), Sojin Kamiyama (Le prince mongol), Anna May Wong (La servante), Snitz Edwards (Le complice), Winter Blossom (Esclave au luth), Brandon Hurst (Le calife), Noble Johnson (Prince indien).
A Bagdad, Ahmed le voleur est amoureux de la belle princesse. Mais il devra affronter l'ignoble prince mongol et braver mille dangers, de la vallée des monstres à la mer de minuit ou la caverne des arbres ensorcelés, pour gagner sa main...

1940 : Ludwig Berger, Le voleur de Bagdad.1h45. Avec : Sabu, Conrad Veidt (Jaffar), June Duprez, John Justin, Rex Ingram, Miles Malleson, Morten Selten.
Sur les ordres du perfide grand vizir Jaffar, le calife de Bagdad, Ahmad, passe ses jours en prison. Dans cette même prison est incarcéré Abu, le voleur de Bagdad, un garçon rusé. Ce dernier parvient à s'émparer des clefs du gardien, et avec le calife Ahmad, parvient à fuir et à prendre la direction de la ville de Basra. C'est dans cette ville que le calife s'éprendre de la princesse, la fille unique du sultan Alas.

1960 : Arthur Lubin & Bruno Vailati, Le voleur de Bagdad. 1h30. Avec : Steve Reeves, Giorgia Moll, Arturo Dominici, Edy Vessel, Georges Chamarat, Mohammed Agrebi, Antonio Battistella, Daniele Vargas.
Karim, bouleversé par la misère de ses compatriotes à cause de l'injustice du Sultan, vole aux riches pour donner aux pauvres. Il se fait passer par le prince de Mossol et parvient ainsi à se faire aimer de la fille du calife de Bagdad, une merveilleuse princesse. Celle-ci tombe malade, victime d'un mal mystérieux. C'est le prince Osman, qui n'acceptant pas d'être repoussé par la princesse, qui lui administré un philtre dangereux. Seule, une fleur magique, la rose bleue, pourrait sauver la princesse. Karim, Osma, et une trouve de volontaires montent une expédition pour rechercher cette rose...


Autres princes

1905 : Georges Méliès, Le palais des mille et une nuits. 0h14
Un jeune prince sans argent voudrait épouser Aouda, la fille du Rajah, mais elle est promise à un usurier dont la fortune est fabuleuse. Le Prince Charmant, aidé par le sorcier Khalafar, triomphe de toutes les embûches semées sur sa route et reçoit un énorme trésor des mains de la Fée de l’Or. Le Prince revient au palais du Rajah qui lui accorde la main de sa fille...

1910 : Max Reinhardt, Sumurun. Avec : Bertha Wiesenthal (Sumurûn), Victor Arnold, Rudolf Blümner, Paul Conradi, Richard Grossmann, Albert Karchow, Leopoldine Konstantin, Ernst Matray.

1920 : Ernst Lubitsch Sumurun. 1h25. Avec : Ernst Lubitsch (Yeggar, le bossu), Pola Negri (Yannaia, la danseuse), Paul Wegener (le Cheik), Jenny Hasselqvist (Zuleika), Aud Egede Nissen (Haidee), Harry Liedtke (Nur-Al Din).
Une troupe de saltimbanques sur le chemin de Bagdad. Parmi eux, un clown bossu, éperdument amoureux d'une danseuse. Celle-ci est remarquée par le marchand d'esclaves, chargé par Zuleika, la favorite du vieux cheikh, de lui trouver une remplaçante. Car Zuleika est amoureuse de Nour-el-Din, le marchand de tissus, et veut fuir le harem. A l'arrivée des forains, le fils du cheikh est séduit par la danseuse, laquelle tente en vain de séduire Nour-el-Din...

1924 : Michael Curtiz, Harun al Raschid. Avec : Adolf Weisse, Mary Kid, Henry Blackburn, Erich Wichl.

1926 : Lotte Reiniger, Les aventures du prince Ahmed. 1h20. Un film d'animation qui utilise les ombres chinoises. Il nous raconte trois histoires des Mille et une nuits...

1942 : John Rawlins, Les mille et une nuits 1h25. Avec : Sabu (Ali), Jon Hall (Haroun-Al-Raschid), Maria Montez (Scheherazade), Leif Erickson, Billy Gilbert, Edgar Barrier, Richard Lane, John Qualen.
Kamar al-Shaman blesse son jeune frere, le calife Harun al-Rashid, lors de sa tentative de prendre le trone de Bagdad. En fuite, ce dernier se refugie dans la troupe de la belle Scheherazade, fort convoitee. Il est pris sous la protection d'un jeune acrobate, Ali Ben Ali. Mais la petite troupe, composee entre autres de Sindbad de retour de ses voyages et d'Aladin en manque de lampe magique, est vendue par le vizir Nadan. Les membres de la troupe deviennent ses esclaves...

1947 : Walter Reisch, Scheherazade. 1h27. Avec : Yvonne De Carlo, Brian Donlevy, Jean-Pierre Aumont, Eve Arden, Philip Reed, John Qualen, Richard Lane, George Dolenz, Elena Verdugo, Terry Kilburn, Charles Kullmann.
Tombé amoureux de la chanteuse Cara, le marin Rimsky-Korsakov tente de la faire monter sur son bateau deguisée en matelot. La supercherie est découverte et la jeune femme chassée. Qu'importe, ils se retrouveront plus tard...

1950 : Frédérick de Cordova, L'aigle du désert. 1h17. Avec : Yvonne De Carlo (Scheherazade), Richard Greene, Jackie Gleason (Aladdin), George Macready, Rock Hudson, Carl Esmond, Joe Besser, Frank Puglia, Michael Ansara.
Selon les ordres au royaume des Mille et Une nuits, la princesse Scheherazade doit epouser le prince Murad, veritable dictateur. Un aventurier surnomme l'Aigle du Desert, va se substituer au prince et epouser la jeune fille...

1954 : Don Weis, Les aventures de Hadji. 1h30. Avec : John Derek, Elaine Stewart, Thomas Gomez, Amanda Blake, Paul Picerni, Rosemarie Stack, Donald Randolph, Nat 'King' Cole, Claude Akins.
C'est le prince Nurel-Dihn q'aime la prince Fozzia, fille du calife d'Ispahan. C'est vers lui qu'elle s'enfuit pour ne pas épouser celui que son père veut lui imposer. Celui-ci lance des cavaliers à sa poursuite et c'est un jeune barbier, Hadji Baba, qui va l'aider à rejoindre son bien-aimé...

1962 : Pierre Gaspard-Huit, Scheherazade. 1h50. Avec : Anna Karina, Gérard Barray, Antonio Vilar, Jorge Mistral, Giuliano Gemma, Gil Vidal, Marilu Tolo, Fernando Rey, Jean-Luc Godard.
En 809, Charlemagne charge le chevalier Renaud de Villecroix d'obtenir du calife Haroun Al Rashid le libre accès aux lieux saints pour tous les chrétiens. Durant le voyage, le preux chevalier sauve la vie à la belle Shéhérazade en route pour Bagdad à la demande d'Haroun. Renaud & Shéhérazade tombent follement amoureux mais leurs routes doivent se séparer...

1974 : Pier Paolo Pasolini, Les mille et une nuits. 2h28. Avec : Franco Merli, Ines Pellegrini, Ninetto Davoli, Tessa Bouche, Franco Citti, Francesco Paolo, Alberto Argentino, Christian Aligny.
Dans l'ambiance bien connue des contes emboîtés de la tradition orientale, ce film raconte une série de péripéties amoureuses que les personnages vivent entre le rêve et la réalité. La trame des quinze récits dont se compose le film est tissée par les aventures du jeune Nur-Ed-Din qui cherche sa compagne Zumurrud dont il se trouve cruellement séparé...

 

1990 : Philippe de Broca Les mille et une nuits. 1h38. Avec : Catherine Zeta-Jones (Sheherazade), Gérard Jugnot, Stéphane Freiss (Aladin), Thierry Lhermitte, Vittorio Gassman (Sinbad), Roger Carel, Marc Dudicourt, Valérie Rojan, Eric Métayer, Raymond Aquilon, Max Vialle.

A Bagdad, Shéhérazade est sur le point d'avoir la tète tranchée quand les deux jeunes fils du bourreau lui demandent de raconter son histoire. La jeune femme s'exécute : il y a peu, le roi, profondément amoureux de sa femme, délaissait son harem et caressait la muse, au grand dam du grand vizir qui décida d'agir. C'est ainsi que le roi le trouva dans le lit de son épouse, qu'il tua accidentellement. Lui ayant démontré l'infidélité des femmes, le grand vizir lui suggéra, comme il était monogame, de prendre chaque jour une épouse qu'il tuerait après sa nuit de noces. Mais comme le roi décida que la première femme serait sa fille, le grand vizir acheta une jeune et belle esclave. Shéhérazade, qu'il adopta. Or, intelligente et effrontée, la jeune fille se refusa au roi... puis s'échappa...

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