1- La vidéo physique

En 2015, le chiffre d’affaires total de la vidéo (physique et VàD) s’élève à 1 025,2 M€ (-4,4 %) En 2015, les ventes totales de vidéo (TTC), qui comprennent les ventes de vidéo physique (hors location) et de vidéo à la demande (paiement à l’acte et abonnement), s’élèvent à 1 025,2 M€ et sont en baisse de 4,4 % (1 072,0 M€ en 2014). Le marché de la vidéo physique représente 69,0 % du marché total de la vidéo, en baisse de 6,3 points par rapport à 2014 au profit de la vidéo à la demande dont la part passe de 24,7 % en 2014 à 31,0 % en 2015.

 

CHIFFRE D’AFFAIRES DE LA VIDÉO PHYSIQUE

Précisions méthodologiques Les dépenses des ménages en vidéo physique sont évaluées par l’institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires, les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet. Ces chiffres n’incluent pas les ventes en kiosques ni dans les stations services. Ils excluent également le segment de la location. Les évaluations de GfK sur les dépenses des ménages français en vidéo physique s’entendent hors films ou programmes pour adultes. À chaque support (VHS, DVD, Blu-ray) sont associés un genre (film ou hors film, fiction, animation, documentaire, humour,…) et une nationalité. Ce rapprochement est effectué à partir des données du CNC. Sont considérées comme « films » toutes les oeuvres ayant fait l’objet d’une exploitation en salles préalable à l’exploitation sur le marché de la vidéo. Les nationalités et les genres retenus pour les oeuvres cinématographiques sont ceux enregistrés par le CNC. Depuis 2007, les données de GfK présentent deux modifications par rapport aux années précédentes : – le segment de la VHS est exclu du périmètre d’analyse car il ne génère quasiment plus de recettes et les supports haute définition sont inclus. Le Blu-ray, support développé par Sony, est depuis 2008 le support de référence pour la haute définition. – en ce qui concerne les points de vente, le marché des ventes sur internet est distingué de l’ensemble des « autres points de vente ».

Le marché de la vidéo physique diminue de 12,3 % en valeur

En 2015, les ventes (toutes taxes comprises) de DVD et de Blu-ray enregistrent une baisse de 12,3 % et s’établissent à 707,6 M€. La dépense des ménages en vidéo physique recule pour la cinquième année consécutive. En dix ans, les recettes du marché de la vidéo physique ont diminué de plus de moitié (-57,4 %). Elles représentent 69,0 % du marché global de la vidéo en 2015 (physique et VàD). Entre 2014 et 2015, les volumes de supports vidéo vendus (DVD et Blu-ray) diminuent de 4,9 %. Ils passent pour la première fois sous la barre des 90 millions d’unités vendues à 88,2 millions en 2015.

Le DVD toujours dominant Sur l’ensemble du marché de la vidéo physique constitué par le DVD et le Blu-ray, le DVD reste le format privilégié. Il capte 75,8 % du marché en valeur en 2015, contre 76,6 % en 2014 et 87,5 % il y a 5 ans. A 536,4 M€, les ventes du format DVD reculent de 13,2 % par rapport à 2014. 74,8 millions de DVD sont vendus en 2015, soit 6,1 % de moins qu’en 2014.

Recul du Blu-ray En 2015, même si l’équipement des foyers français en lecteurs haute définition continue de croître (13,9 % des foyers équipés en lecteur Blu-ray de salon en 2015 selon GfK, contre 12,4 % en 2014), les recettes du Blu-ray diminuent pour la troisième année consécutive de 9,3 % entre 2014 et 2015. Elles s’élèvent à 171,2 M€. Les volumes vendus sont en hausse par rapport à 2014 (13,4 millions de disques vendus, soit +2,1 %). En 2015, le Blu-ray représente 24,2 % du marché de la vidéo physique. En raison de la disparition du support, les ventes de VHS sont exclues depuis 2007 de la mesure du marché de la vidéo. En 2015, la VHS génère encore 0,2 M€ de recettes pour 24 220 unités vendues, contre 0,2 M€ et 28 523 unités en 2014.

Les films représentent près de 60 % des recettes de la vidéo physique En valeur, le cinéma continue de dominer le marché de la vidéo. Les recettes des films cinématographiques s’élèvent à 421,1 M€ en 2015, soit 59,5 % du total et diminuent de 12,2 % par rapport à 2014 (479,4 M€). Les ventes sont en recul sur les deux supports, de 13,0 % sur le DVD et de 10,5 % sur le Blu-ray. En volume, 39,6 millions de supports vendus contiennent une oeuvre cinématographique en 2015, soit une baisse de 3,5 % par rapport à 2014. Les ventes des opérations promotionnelles diminuent de 1,5 % en valeur en 2015. Elles représentent 5,2 % des recettes du secteur.

2 - La vidéo dématérialisée

Le marché de la VàD payante en France est estimé à 317,6 M€ en 2015, soit une augmentation de 19,8 % par rapport à 2014.

Précisions méthodologiques : GfK recense chaque mois la totalité des références vendues ou louées par les plateformes généralistes les plus représentatives du marché de la VàD payante installées en France. L’estimation 100 % du secteur est calculée sur la base des taux de couverture suivants à compter d’octobre 2015 : entre téléviseurs et ordinateurs

Selon GfK, le panel de plateformes suivies représente 53,9 % des ventes du marché de la VàD en 2015. Sur l’univers du paiement à l’acte, il est représentatif de 68,0 % des ventes en valeur et de 76,7 % en volume. Les ventes s’entendent toutes taxes comprises (TTC).

Un marché de près de 320 M€ en 2015 Selon le baromètre NPA-GfK, les ventes sur le marché de la VàD payante en France sont estimées à 317,6 M€ en 2015, soit une augmentation de 19,8 % par rapport à 2014. Le marché de la VàD payante s’inscrit donc dans une tendance à la hausse. Le paiement à l’acte reste majoritaire (74,0 % des ventes totales). Toutefois, la part de marché de la VàDA (formules par abonnement) progresse sensiblement entre 2014 et 2015, passant de 11,0 % à 26,0 %. Le téléviseur reste le principal support de consommation de contenus en VàD payante. En 2015, 80,3 % des ventes de VàD payante se font sur TVIP (75,9 % en 2014), contre 19,7 % sur ordinateur (24,1 % en 2014).