Né en 1939
35 films
   
   
 

Passionné par le septième art, le jeune Yves Boisset commence par écrire des critiques sur ce sujet, puis collabore avec Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon sur l’ouvrage "Vingt ans de cinéma américain". Parallèlement, il se familiarise avec les plateaux de tournages en côtoyant de grands metteurs en scène - tels Yves Ciampi, Sergio Leone, Jean-Pierre Melville et Claude Sautet - par le biais du poste d’assistant réalisateur. C’est en 1968 qu’il saute le pas en réalisant Coplan sauve sa peau, petite série B centrée sur les aventures de l’espion Francis Coplan, un personnage qu’il connaît bien puisqu’il était assistant réalisateur, un an auparavant, sur Coplan ouvre le feu à Mexico de l’Italien Riccardo Freda.

L’une des constantes principales de sa carrière réside dans son engouement à dénoncer, via le cinéma, certaines des injustices les plus criantes de notre société. La décennie 1970 constitue non seulement la période la plus prolifique de sa carrière - il réalise 10 films pour le cinéma durant ces années, dont plusieurs succès tant critiques que commerciaux - mais également celle caractérisant le plus son engagement idéologique que l’on pourrait qualifier schématiquement comme étant "de gauche". Pour Yves Boisset, le cinéma ne sert pas seulement à divertir, mais doit être perçu comme un moyen de pointer du doigt les maux d’une société.

Plusieurs films qu’il réalise témoignent de cette logique, dont la plupart sont inspirés de faits réels, renforçant ainsi la force de son propos : Un condé (1970) dresse un inquiétant portrait de la police, L'Attentat (1972) se centre sur l’étrange affaire Ben Barka, R.A.S. (1973) aborde la guerre d’Algérie en prenant parti contre les dirigeants militaires, Dupont Lajoie (1975) traite du racisme ordinaire le plus répugnant, et Le Juge Fayard dit le shériff (1977) s’insurge contre la corruption des systèmes politique et judiciaire. Variant les genres dans des œuvres qui n’ont, aujourd’hui, rien perdu de leur pertinence, le metteur en scène s’entoure également des plus grands comédiens du moment, de Jean Carmet à Patrick Dewaere, en passant par Annie Girardot, Bruno Cremer, Lino Ventura, Lee Marvin, ou Michel Bouquet.

Si Yves Boisset s’acharne à combattre les dysfonctionnements propres aux structures dirigeantes de la société française, sa vision du monde n’est cependant pas manichéenne. Pour preuve, il refuse de réaliser un film sur Mesrine - figure emblématique de l’insoumission aux pouvoirs en place - avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle de l’ennemi public n°1, parce qu’il ne veut pas amoindrir le côté criminel de cet homme, chose qui lui est demandée. Son objectif est davantage de mettre en images des histoires ambiguës, en amenant le spectateur à se poser des questions.

Ses films étant pour chacun d’entre eux de redoutables pamphlets provocants et choquants, Yves Boisset doit se battre contre la censure : l’armée voyant d’un mauvais œil la réalisation de "R.A.S", des groupes d’extrême droite s’insurgeant contre le film "Dupont Lajoie" en ayant recours à la violence, Charles Pasqua - à l’époque secrétaire général du SAC (service d’action civile) - obligeant Boisset à retirer des passages dans Le "Juge Fayard dit le Shériff", etc. Les exemples de ce type sont nombreux. Mais dans la majorité des cas, Yves Boisset reconnaît que ces polémiques sont plutôt bénéfiques, puisqu’elles donnent envie aux spectateurs d’aller voir ses films.

A partir des années 1980, Yves Boisset connaît un succès moindre, ce qui ne l’empêche pas de donner forme à certaines œuvres ambitieuses, fidèles à ses principes. Après s’être attaqué à la pédophilie avec La Femme flic en 1980, il met en scène Allons z'enfants l’année suivante, d’après le roman éponyme de l’antimilitariste confirmé Yves Gibeau. Le film est un échec commercial lors de sa sortie en salles, mais est considéré par son auteur comme le meilleur de sa carrière, ou du moins le plus personnel. Suit notamment Le Prix du danger (1983), film d’anticipation sur les dérives de la télé-réalité, par la suite plagié dans Running Man (1987), avec Arnold Schwarzenegger reprenant le rôle de Gérard Lanvin.

Un peu comme aux Etats-Unis où le Nouvel Hollywood a progressivement fait place au divertissement de masse, le public français tend à se lasser des films engagés vers la fin des années 1970. Yves Boisset commence à se tourner vers la télévision, pour s’y consacrer pleinement après La Tribu, son dernier film réalisé en 1991. Même pour le petit écran, le cinéaste continue de traiter les sujets les plus forts - L'affaire Seznec (1993), L'Affaire Dreyfus (1995), Le Pantalon (1997), Jean Moulin (2002), L'Affaire Salengro (2009), 12 balles dans la peau pour Pierre Laval (2009) - à l’image de ses prises de position restées intactes. En 2011, il publie son autobiographie intitulée "La Vie est un choix", revenant sur les multiples péripéties de sa carrière.

Filmographie :

1968 Coplan sauve sa peau

Avec : Claudio Brook (Francis Coplan), Margaret Lee (Mara), Klaus Kinski (Theler), Jean Servais (Saroghu), Jean Topart (Lieutenant Sakki), Hans Meyer (Hugo). 1h50.

Pour avoir eu connaissance d'un secret qui menace la planète, Mata est assassinée à Istambul, après avoir fait appel à l'agent secret Francis Coplan. Résolu à éclaircir ce mystère, Coplan, avec l'aide de Mascar, une vieille connaissance, trompe la vigilance des services secrets turcs et réussit à prolonger son séjour sur place. Les indices fournis par les proches de Mata, avant qu'ils ne périssent à leur tour - l'archéologue Saroghu, son énigmatique époux, et un sculpteur spirite, amant de la jeune femme, le mènent tous au même homme, Hugo, frère de Mata. Ce dernier, savant atomiste, tenu pour mort après avoir été gravement irradié et partiellement défiguré, s'est en effet réfugié à l'écart du monde et devenu fou, ne voit le salut de l'humanité que dans sa destruction totale. Malgré les avertissements d'Eva, danseuse de cabaret et sœur jumelle de Mata, dont il ignorait l'existence. Coplan se rend dans la montagne pour gagner la citadelle qui sert de résidence à Hugo. Emprisonné par ce dernier et sa compagne, Carol, il n'obtient sa liberté qu'à condition de sortir vivant d'une chasse à l'homme dont il est la proie. Triomphant de toutes les épreuves, Coplan réclame la liberté d'Eva, à présent sous l'influence pernicieuse d'Hugo, mais celle-ci périt avec son frère, entraînée par lui dans les profondeurs d'une tour atomique.

   
1970 Cran d'arrêt
Avec : Bruno Cremer (Duca Lamberti), Renaud Verley Renaud (David Auseri), Marianne Comtell (Livia Ussaro), Raffaella Carrà (Alberta Radelli). 1h27.

Le docteur Lucas Lamberti, condamné à trois ans de prison pour euthanasie, est libéré. Il tente de refaire sa vie dans une ville qu'il ne connaît pas. Son vieil ami, le docteur Carrua, lui demande de s'occuper de David, un garçon de 22 ans, qui a sombré dans l'alcoolisme. Pour l'apprivoiser, Lucas entraîne le jeune homme dans une boîte de nuit. Au terme d'une folle soirée, ils ramènent deux filles à la villa. Mais le lendemain, David, comme s'il regrettait sa faiblesse, tente de s'ouvrir les veines. Lucas le sauve de justesse. Peu à peu, il arrive à faire avouer à David le drame qui le ronge. Il est obsédé par le souvenir d'une jeune fille qui s'est suicidée au lendemain de leur rencontre. Lucas entreprend une enquête sur la morte, pour guérir David de son obsession...

   
1970 Un condé

Avec : Michel Bouquet (L'inspecteur Favenin), Françoise Fabian (Hélène Dassa), Gianni Garko (Dan Rover), Michel Constantin (Viletti), Anne Carrère (Christine), Rufus (Raymond Aulnay). 1h35.

Dassa, un tenancier de bar qui refuse de distribuer de la drogue à ses clients, est abattu par les hommes de Tavernier dit "Le Mandarin". Peu après, Hélène, sa sœur, est molestée pour les mêmes raisons. Barnero, un jeune inspecteur est sur le coup ainsi que Favenin, qui vient d'être muté pour raisons disciplinaires. Dan Rover, un, ancien ami de Dassa, fait appel à Viletti pour venger la victime. Raymond fournira l'alibi aux deux complices. Barnero songe à abandonner le métier qui le déçoit mais veut auparavant arrêter Le Mandarin. Alertés par du bruit alors qu'ils effectuaient une ronde, Favenin et Barnero interviennent. Trop tard, Le Mandarin vient d'être assassiné par Viletti. Ce dernier abat Barnero. Favenin demande au commissaire la conduite exclusive de l'enquête. Afin d'obtenir le nom de l'assassin du Mandarin, Favenin opère un chantage sur deux ex-acolytes : Beausourire et Lupo. Il tue le premier avec l'arme du second, qu'il menace d'accuser de ce crime s'il ne parle pas. Lupo lâche le nom de Dan Rover. Celui-ci est arrêté et torturé par Favenin. Pourtant, il reste silencieux. Lupo demande à être protégé après avoir révélé la relation Dan Rover/Viletti. Favenin pénètre chez Viletti de nuit et le tue. Ce règlement de comptes fait jaser dans la police. Favenin demande sa démission. Dan Rover organise son évasion. Hélène se rend chez Favenin et lui demande d'innocenter Dan. Ce dernier parvient à s'évader et va retrouver Favenin dans la maison de campagne où il se repose. Mais Dan tombe dans le piège tendu par les gendarmes : il meurt criblé de balles sous les yeux d'Hélène. Resté seul, Favenin, le condé, écrit ses aveux...

   
1971 Le saut de l'ange

Avec : Jean Yanne (Louis Orsini), Senta Berger (Sylvaine Orsini), Sterling Hayden (Mason), Raymond Pellegrin (Diego Alvarez), Gordon Mitchell (Henry Di Fusco), Claude Cerval (Marc Orsini). 1h35.

À Marseille, la bataille électorale fait rage. Au clan des Corses, patronné par la puissante famille Orsini, s'oppose la génération montante dirigée par le promoteur immobilier Forestier. Pour se faire élire, ce dernier fait exécuter les frères Orsini, Lucien et Marc. Bientôt, il ne reste plus que Louis, aventurier retiré en Thaïlande où il vit paisiblement dans sa plantation, entouré de sa femme et de sa fille Geneviève. Di Fusco, envoyé pour supprimer Louis, tue sa femme par erreur. Puis, c'est au tour de la fille de Louis d'être victime d'une balle perdue. Fou de douleur, Louis décroche le colt qu'il avait abandonné, rassemble un commando de Vietnamiens à ses ordres et débarque à Marseille, bien décidé à se venger. Peu confiant dans les méthodes de la police, Louis lâche ses hommes contre les assassins de sa fille. En quelques heures, la ville est mise à feu et à sang. Que ce soit pour la police ou pour les hommes de Forestier, Orsini est devenu l'homme à abattre. Deux personnes tentent d'arrêter Louis : sa belle-sœur Sylvaine et un policier américain, Mason, vieux baroudeur et ancien compagnon d'aventures de Louis. Mais celui-ci, décidé à accomplir jusqu'au bout sa vengeance, supprime méthodiquement les tueurs que dresse en travers de sa route le truand Alvarez. Bientôt, il se rend compte qu'il ne sert à rien de supprimer les bras : c'est à la tête qu'il lui faut frapper. Il remonte jusqu'au très honorable Forestier, le surprend dans sa somptueuse villa et apprend que c'est Sylvaine qui a tué Geneviève. Une bagarre s'engage entre les deux hommes, à l'issue de laquelle Louis fait faire à Forestier "le saut de l'ange" en le précipitant du haut d'un balcon sur l'écran d'un drive-in. Louis se retrouve seul, face à l'homme dont il fut autrefois l'ami, Mason. Au terme de leur confrontation, Louis, une balle dans le dos, marche vers la mer et s'y enfonce peu à peu...

   
1972 L'attentat
Avec Jean-Louis Trintignant (François Darien), Michel Piccoli (Le colonel Kassar), Jean Seberg (Edith Lemoine), Gian Maria Volontè (Sadiel), Michel Bouquet (Maître Lempereur), Bruno Cremer (Maître Michel Vigneau), Daniel Ivernel (Antoine Acconetti), Philippe Noiret (Pierre Garcin). 2h00.

Sadiel est un leader progressiste d'un pays d'Afrique du Nord réfugié en Suisse à la suite d'un coup d'état. Ses activités subversives gênent beaucoup le colonel Kassar, l'actuel ministre de l'Intérieur de son pays, qui fait appel aux Services Secrets français. Un plan est mis sur pied pour s'emparer de Sadiel. Darien, un ami de Sadiel, est devenu indicateur depuis quelques temps. Sous le prétexte d'une émission de télévision sur les problèmes du Tiers-Monde, Sadiel est invité à Paris par l'intermédiaire de Darien dont il ne se méfie pas... Fraîchement débarqué à Orly, Sadiel est enlevé en plein boulevard SaintGermain et livré à son ennemi politique. Darien comprend trop tard qu'il a été manipulé. Il menace de révéler ce qu'il sait à la police française, mais ses antécédents douteux provoquent la suspiscion. Il a en sa possession certaines bandes magnétiques compromettantes qu'il décide de confier à une agence de presse américaine. Mais il est assassiné et les bandes disparaissent. Peu après, Sadiel est exécuté à son tour par le colonel Kassar, dans une villa de banlieue. Mais des fuites ont eu lieu. La presse s'en empare... Un haut Fonctionnaire tient une conférence de presse pour les démentir. L'affaire Sadiel est enterrée...

   
1973 R.A.S.
Avec : Jacques Spiesser (Rémy March), Jacques Villeret (Le soldat Girot), Jacques Weber (Alain Charpentier), Claude Brosset (L'adjudant chef Santoni), Jean-François Balmer (Raymond Dax), Michel Peyrelon (Le lieutenant Keller), Philippe Leroy (Le commandant Lecoq), Roland Blanche (Le sergent Lebel). 1h50.

Rémy March, un apolitique, Alain, un anarchiste et Raymond, un communiste font partie des rappelés de 1956 qui rechignent à partir pour l'Algérie. Tous trois se sont retrouvés un matin sur un quai de gare et deviennent amis. Ils sont affectés au poste d'Ain Sour et vont subir dans ce camp disciplinaire un rude entraînement. Raymond commence à craquer. Un soir, il tire sur un adjudant-chef qui venait de faire achever un déserteur algérien puis se tue. Le commandant Lecoq est nommé pour constituer une unité d'élite avec les éléments réfractaires. Le commando de chasse constitué arpente le pays dans un train armé. Un jour, une patrouille trop confiante est agressée par des coups de feu. Rémy est légèrement blessé. Un camarade est tué. C'est la guerre. Rémy commence à parler de désertion alors qu'Alain persiste à ne croire qu'aux actions de groupe. Au cours d'une mission ou une patrouille est chargée de porter des ravitaillements à une mechta, Alain le pacifiste est tué. Aussitôt, Rémy s'empare d'un fusil, vise un fellagha en fuite et l'abat. Malgré lui, il est entré dans l'absurdité du système. Il a tué.

   
1975 Dupont Lajoie
Avec : Jean Carmet (Georges Lajoie), Pierre Tornade (Colin), Jean Bouise ( L'inspecteur Boulard), Michel Peyrelon (Albert Schumacher), Ginette Garcin (Ginette Lajoie), Pascale Roberts (Madame Colin), Jean-Pierre Marielle (Léo Tartaffione) Robert Castel (Loulou), Pino Caruso (Vigorelli), Isabelle Huppert (Brigitte Colin). 1h40.

Georges Lajoie, qui tient un bistrot à Paris, passe ses vacances au "Camping du soleil" avec sa femme Ginette et son fils Léon. Là, il a retrouvé ses comparses habituels, les Colin et les Schumacher. Le célèbre présentateur de Télévision, Léo Tartaffione, anime les loisirs des vacanciers. Mais leur repos est contrarié par le bruit d'un chantier voisin. La présence d'ouvriers immigrés réveille la xénophobie du cafetier. Un soir, au dancing, un incident éclate entre Schumacher et deux frères, ouvriers algériens. Le lendemain débutent les jeux "InterCamping". Georges, dont les performances sportives sont médiocres, quitte le camp. Il rencontre Brigitte Colin, une ravissante adolescente qui se dore au soleil. Georges, qui a un peu bu, se jette sur elle. Elle se débat; en voulant la faire taire, il lui brise la nuque. Le premier moment de panique passé, il porte le cadavre derrière le chantier. Les soupçons de l'inspecteur Boular se portent sur les deux Algériens; pourtant leur alibi est irréfutable. Lajoie et Schumacher décident une expédition punitive contre les ouvriers du chantier. L'un des frères est blessé, l'autre tué par une pierre. Pour éviter tout retentissement dans la presse, Boular est invité à mettre le drame sur le compte d'un accident. Il s'exécute... Les vacances sont finies. Lajoie retrouve son comptoir. Il raconte de quelle façon il a su donner une leçon à ces "métèques"... mais la porte s'ouvre et le frère de l'Algérien lynché fait feu. Lajoie s'écroule, frappé à mort.

   
1975 Folle à tuer
Avec : Marlène Jobert (Julie Ballanger), Tomas Milian (Thompson), Thomas Waintrop (Thomas Mostri), Michel Peyrelon (Walter), Victor Lanoux (Georges), Jean Bouchaud (Le commissaire Melin). 1h37.

Bienfaiteur, par obligation testamentaire, d'un établissement psychiatrique, le richissime industriel Mostri engage, pour s'occuper de son neveu, une jeune internée, Julie, désormais entièrement rétablie. Du jour au lendemain, celle-ci se voit transportée dans un univers inquiétant au sommet d'une tour de la Défense où résident Mostri et Thomas, enfant capricieux et orphelin depuis peu. Un matin de promenade au parc de Saint-Cloud, Julie, Thomas et Georges, le chauffeur chargé de leur surveillance, sont kidnappés. Le tueur commandité pour cette opération, force Julie à écrire une confession la faisant passer pour une folle, prête à se pendre avec l'enfant, faute de réponse à sa demande de rançon. Mais grâce à des dissensions entre le tueur et Georges, qu'elle découvre avec stupeur être complice du rapt, Julie parvient à leur fausser compagnie avec Thomas, échappant de justesse au gibet promis. Recherchée par la police, pour laquelle elle éprouve une terreur fondamentale, poursuivie par le tueur, qui s'est débarrassé de Georges, elle réussit néanmoins, au terme d'une cavale échevelée à rejoindre la résidence secondaire de Mostri, dans le Midi de la France. Sur le point d'être arrêtée par le commissaire mis sur l'affaire, Julie doit son salut à Thomas, très attaché à elle, qui découvre par hasard, dans la cheminée de son oncle, une moitié de liasse de billets calcinée. L'autre partie est retrouvée dans la poche du tueur, abattu par la police alors qu'il venait se venger de Mostri. Tout prouve alors la culpabilité de celui-ci, contraint à cette mise en scène pour se débarrasser et hériter du fils d'un frère qu'il haïssait. Le plus fou de tous n'est donc pas celle que l'on croyait

   
1977 Le juge Fayard dit Le Shériff

Quand le jeune juge Fayard est en marche vers la vérité, rien ne l'arrête et surtout pas les protections politiques dont peuvent jouir ceux qu'il soupçonne, comme l'ancien commissaire Marcheron, qu'il trouve assassiné avant d'avoir pu prouver qu'il est en relations avec un gang Le chef de ce gang, on l'appelle "le Docteur". Il est en prison, mais, grâce à l'aide de son complice Joanno, il réussit son évasion. Le petit juge est sur la piste. On menace Michèle, sa petite amie, on cherche à le déconsidérer Il n'a pour alliés que l'inspecteur Marec et Steiner, un jeune juge d'instruction Le gang réussit un hold-up mais laisse derrière lui un blessé qui commence à parler. Il révèle leur véritable patron, Monsieur Paul mais, quand on veut l'interroger une seconde fois, on le trouve assassiné. Aux activités du gang se trouvent mêlés des personnages influents et "on" demande au jeune juge de modérer ses ardeurs. Assoiffé de vérité, il continue et, un soir, il est abattu sous les yeux de Michèle. Mais il avait laissé des preuves écrites : on ne pourra pas étouffer les vérités qu'il avait découvertes.
   
1977 Un taxi mauve
Dans un village d'Irlande, le docteur Scully, qui se déplace à bord d'un taxi mauve, vient au chevet de Philippe Marchal, son ami, un Français qui a échoué là on ne sait comment. Philippe partage son goût de la chasse avec Jerry Kean, un jeune américain envoyé en exil par sa richissime famille pour faire oublier quelques bêtises. Sharon, la sœur de Jerry, débarque dans le village, jetant le trouble dans l'esprit des deux hommes concernant l'énigmatique Taubelman qui vit dans un château voisin avec une jeune fille : Anne. Tandis que Sharon engage des relations plus qu'amicales avec Marchal, Jerry tombe amoureux de la belle et mystérieuse Anne. Consciente de la situation, Sharon quitte l'Irlande. Un matin, Jerry se sauve en compagnie d'Anne et, fou de douleur, Taubelman met le feu à son château. Pourtant la jeune fille reviendra vers le vieil homme alors que, accompagné du docteur Scully et de Jerry, Philippe quitte à son tour l'Irlande.
   
1978 La clé sur la porte
Marie est professeur de français dans un lycée. Son attitude libérale, compréhensive et dynamique à l'égard de ses élèves n'est pas toujours du goût de sa directrice. Néanmoins, les adolescents semblent apprécier cette femme qui compte dans sa classe sa propre fille Charlotte, âgée de 17 ans. Avec celle-ci, avec Jérôme, 18 ans, et avec Alice, 10 ans, la vie n'est pas toujours drôle, surtout depuis que l'époux de Marie s'est installé au Canada et qu'elle se retrouve seule pour les élever. Malgré tout, la porte est toujours ouverte à tous, élèves et amis, et on peut manger chez Marie, y jouer de la musique et y parler tard dans la nuit. Un jour, Laurent, qui s'est déjà fait renvoyer de tous les lycées, débarque dans la classe. Il est arrogant, violent, difficile, mais Marie essaie de l'apprivoiser. C'est un échec et l'atmosphère des cours s'en ressent. Charlotte, délaissant son petit ami, Stéphane, tombe dans les bras de Laurent et devient agressive avec sa mère. Un jour, elle ne rentre pas. Ne sachant plus que penser, Marie se met à douter d'elle-même, de sa réussite, de sa vie. Un soir, un jeune homosexuel est attaqué dans la cour de son immeuble par une bande de voyous. Marie le recueille et fait venir un médecin, Philippe, pour le soigner. Un déclic se produit et Marie, grâce à Philippe, redécouvre l'amour et retrouve force et courage. Entre temps, Laurent, que Philippe a remis à sa place le soir où Jérôme a gagné un combat de boxe, découvre en Marie une amie et Charlotte revient au foyer.
   
1980 La femme flic
Corinne Levasseur, inspecteur de police est mutée dans une ville du nord de la France à la suite d'une indiscrétion commise par son amant, le substitut Berthot. Elle est chargée d'une enquête sur la mort d'une enfant de douze ans, dont l'autopsie révèle qu'elle n'était plus vierge. Après enquête, Corinne Levassent découvre un réseau de prostitution enfantine auquel se trouve mêlé un puissant industriel De Shuler et son gendre Ludovic Deguelche. Un jeune juge d'instruction décide d'instruire l'affaire. Mais De Shuler vient voir le procureur. Ce dernier convoque le juge et Corinne Levasseur et leur explique qu'il vaudrait mieux abandonner la poursuite d'une affaire aussi délicate. Le lendemain, l'inspecteur Levasseur est convoqué dans le bureau du commissaire Porel qui lui conseille de signer sa lettre de démission. La jeune femme la signe et quitte la ville.
   
1981 Allons z'enfants
Enfant de troupe, engagé volontaire par son père, Simon Chalumot est la brebis galeuse de l'École militaire "Les Andelys". Contrairement aux autres enfants-matricules de son bataillon, il refuse d'abdiquer son individualité. Il s'entête à comprendre au lieu d'obéir. Il raisonne. Pour essayer de le faire rentrer dans le rang et de casser soit arrogance, on le punit, on le bat, on l'humilie devant ses camarades. A la suite d'une punition abusive, Simon prend une décision, il s'évade, quitte l'armée, déserte. Arrêté, Simon réintègrera finalement l'École des Andelys. Le bagne commence. Les semaines passent et Simon devient l'un des meilleurs de sa promotion. Certains de ses camarades croient qu'il a vire de bord; en fait, il attend le jour de sa libération. Les examens de fin d'année arrivent. Simon obtient un classement honorable. Un officier qui comprend sa révolte essaie d'intervenir en sa faveur. L'armée pourrait annuler le contrat de Simon. Le commandant refuse. À la rentrée, il sera élève officier à Tulle. Plutôt que de céder à un supérieur, Simon tente de se suicider. En jouant le jeu de ses adversaires, il sera reçu vingtième à l'examen de fin d'année. Il demande sa nomination à Versailles. C'est à ce moment qu'éclate la deuxième guerre mondiale. Simon en sera l'une des premières victimes alors qu'il mène à l'hôpital de campagne un prisonnier allemand blessé.
   
1982 Espion, lève-toi
Sébastien Grenier dirige une société fiduciaire à Zurich. C'est en fait une façade, car il est agent du SDECE "en sommeil" depuis plusieurs années. Après l'assassinat, en pleine ville, d'un certain Zimmer, lui aussi agent des services secrets français, par les Brigades d'action populaire, il est contacté par l'énigmatique Jean-Paul Chance, respectable maître de requêtes auprès du Conseil fédéral, qui réintervient par la suite comme représentant des services français. Ne sachant plus à qui il a réellement affaire, Grenier fait venir son collègue et ami Henri Marchand, qui n'en sait pas plus et qui, peu après, est retrouvé mort. Grenier se rend alors à Munich auprès de son contact, Meyer, l'alerter sur le fait que quelqu'un tente de dynamiter leur réseau, de l'intérieur ou de l'extérieur. Meyer à son tour meurt, défenestré. A Zurich, Grenier est contacté par un certain Richard, qui se dit lui aussi agent français et accuse Chance d'être un agent du KGB. Mais Chance dit la même chose de Richard. Qui manipule? Jusqu'alors, Grenier n'avait rien dit de son rôle clandestin à sa compagne, Anna Gretz, une jeune allemande, professeur d'université, autrefois mêlée à des groupes extrémistes. La sachant elle aussi menacée, il s'apprête à fuir avec elle lorsqu'elle est enlevée, en pleine rue. Elle est un peu plus tard retrouvée morte. Fou de rage et de douleur, Grenier abat froidement Chance, dont il sait désormais exactement qui il est : le chef des services soviétiques en Suisse. Mais là encore il a été manipulé. Par qui ? Par les mêmes qui ont ordonné la mort d'Anna et qui ordonnent à Richard de supprimer Grenier...
   
1983 Le prix du danger
Un homme est traqué dans une grande capitale européenne. Poursuivi par cinq tueurs à gages, il va être très vite abattu comme un chien, près des docks. Mais cette tuerie est organisée, programmée même, c'est le mot, par la grande chaîne de télévision commerciale CTV. Celle-ci, en effet, vient de lancer ce nouveau " jeu " intitulé " Le prix du danger " lequel peut rapporter gros au vainqueur, mais au péril de sa vie puisque le candidat est abattu s'il n'a pas réussi à rejoindre sa cachette secrète. L'émission, animée par le présentateur vedette Frédéric Mallaire, remporte un succès fou et attire beaucoup de victimes du chômage, tel François Jacquemard. Après une épreuve éliminatoire, ce dernier est retenu pour " Le prix du danger ", ce qui terrorise littéralement sa jeune fiancée Marianne. Une juriste, Elizabeth Worms, ayant échoué dans sa tentative d'interdire l'émission meurtrière, celle-ci va avoir lieu comme prévu avec le candidat Jacquemard, à la grande satisfaction de ses producteurs, Antoine Chirex et Laurence Ballard, avec leurs adjoints Victor et Madeline, qui voient le taux d'écoute atteindre un chiffre record et les clients se bousculer au portillon pour acheter un espace publicitaire dans le cadre de cette émission si populaire ! Donc, François Jacquemard joue le jeu, avec à ses trousses cinq tueurs impitoyables patentés par CTV. Mais très vite, le candidat va s'apercevoir que tout est truqué : les gens qui lui apportent de l'aide sur son parcours ne sont autres que des employés de la CTV chargés en quelque sorte de faire durer le " plaisir " et les annonces publicitaires, alors que le pauvre candidat sera abattu de toutes façons, au bout du compte ! Jacquemard se rebelle, tue lui-même ses poursuivants et veut dénoncer la tricherie en direct, sur le plateau de l'émission. Mais la télévision est la plus forte : elle le fait passer pour fou, l'évacue et annonce pour la prochaine fois une émission encore plus violente et plus sanguinaire.
   
1984 Canicule
Un gangster américain, Jimmy Cobb, entreprend un hold-up dans une banque agricole, du côté d'Orléans. Mais les choses tournent mal, et il doit fuir la police, arrivée très vite sur les lieux. Il réussit néanmoins à emporter avec lui la totalité du butin : un milliard de centimes. Dans cette fuite éperdue, Cobb se retrouve dans les champs céréaliers de la Beauce, près d'une ferme isolée. Le gangster cache son magot, et se dirige vers la ferme pour s'y réfugier. Mais il n'a pas vu qu'un gamin, nommé Chim, a suivi toute l'opération et va très vite mettre la main sur les précieux billets... Cobb se terre dans la grange et va entrevoir peu à peu l'univers étrange et violent des habitants de ce lieu : les frères Horace et Socrate, deux hommes primitifs et grossiers qui gèrent la ferme; Ségolène, sœur d'Horace, laide et nymphomane; Jessica, femme plus raffinée qui est en réalité la propriétaire des lieux mais s'étiole au contact de ces rustres; elle reporte toute sa tendresse sur son fils Chim, sans voir que le gamin rêve d'aventures sauvages et violentes... Peu à peu, tout le monde va tomber sur le dos de l'Américain, en lui faisant payer de différentes manières sa présence : Horace le fera accuser du meurtre de deux campeuses qu'il a lui-même violées et tuées, Ségolène accablera cet homme tombé du ciel, et Jessica elle-même va, dans ce climat bizarre que la canicule n'arrange pas, assassiner Horace et demander à Cobb de l'emmener avec lui... Mais les filets de la police vont se resserrer autour de la ferme et, malgré un dernier désir du petit Chim de jouer les héros en gardant Cobb pour lui, le gangster se fera prendre.
   
1986 Bleu comme l'enfer
Dans un snack-bar au bord de l'autoroute. Ned. un petit malfrat sans envergure, incendie les toilettes pour s'emparer de la caisse aidé d'un mystérieux client de passage qui prend la fuite avec lui. Mais après avoir piégé une voiture de police, Ned se retrouve menacé par le revolver de Frank, qui n'est autre qu'un flic. Quelque peu rudoyé par des collègues, Ned est emmené par Frank à son propre domicile. A son arrivée, le policier apprend que Lily, sa femme, soutenue par sa sœur Carol, ne veut plus vivre avec lui. Mais Frank ne l'entend pas de la sorte. Après une dernière tentative de réconciliation, la violence l'emporte sur la raison. Frank frappe Lily. mais Carol intervient et libère Ned. Tous trois prennent la fuite. laissant Frank assommé. Celui-ci, une fois libéré, ne tarde pas à se lancer à leur poursuite. Ned et Lily, qui ont laissé Carol "vivre sa vie ", trouvent refuge pour la nuit chez Henri et Sarah des amis de Ned. Henri est mêlé à un trafic de voitures. Ned lui vient en aide, mais doit également éliminer ses poursuivants. Lily. qui se sent bien avec Ned, l'accompagne dans sa cavale. Ils veulent passer la frontière. La liberté est à quelques centimètres mais ils sont refoulés pour une grotesque histoire de photos d'identité. Presque au terme de leur périple, ils sont mitraillés par un tireur fou : Frank. Mais Ned, expert en explosifs, se défend efficacement. Lily et lui se font photographier, laissent le cadavre de Frank dans la cabine et passent la frontière grâce aux papiers de service de Frank.
   
1988 Médecins des hommes
  Téléfilm
   
1988 La travestie
Au Puy, Nicole Armingault vient de subir une I.V.G. et reçoit chez elle, successivement, ses trois amants du moment. Elle leur fait croire qu'elle est enceinte et obtient de chacun l'argent d'un avortement. Puis, elle vide le coffre de l'avocat pour qui elle travaille. Elle se fait couper les cheveux à la garçonne, achète des vêtements qui achèvent de lui donner l'apparence d'un homme. et monte à Paris. Et c'est ainsi travestie que Nicole arpente les rues autour de la Bastille. Elle aborde une prostituée et la suit dans un hôtel de passe. Dans la chambre, elle avoue la supercherie à Myriam, la fille, qui s'en amuse. Les deux femmes sympathisent sortent, puis habitent ensemble. Nicole veut tout connaître du "métier" de son amie. Derrière une glace sans tain qui lui permet de voir - sans être vue - Myriam dans l'exercice de ses talents, Nicole apprend tout des manies des clients et de l'art de les satisfaire. D'observatrice, elle devient bientôt conseillère et finit par se comporter comme un proxénète, connu sous le nom de Monsieur Nick. Mais Nicole ne se contente pas de tirer profit de Myriam; elle l'aime. Son assassinat crapuleux la bouleverse. Pour garder le souvenir de son amie qui en réalité, s'appelait Solange, elle se fait tatouer sur le ventre le même "oiseau de paradis " qui ornait le nombril de Myriam. Elle porte ses vêtements, sa perruque rousse et dans la rue des hommes l'appellent Myriam. Mais Nicole/Myriam ne supporte pas longtemps les fantasmes de ses clients. Sous le nom de Solange, elle se fait engager comme bonne chez Anne-Marie. Trompée par son mari, celleci se jette dans les bras de Solange. Elles vont cacher leur amour à Biarritz, chez la soeur d'Anne-Marie. Christine. Mais Anne-Marie ne peut rompre avec son passé, ses enfants et rentre à Paris, abandonnant Solange/Nicole désemparée. Un homme d'âge mûr, Alain, survient alors : il prend Solange pour Christine. La jeune femme est séduite par la simplicité de ce professeur dont elle devient la maîtresse. Elle le suit en banlieue parisienne et un jour, lui révèle son identité. Alain la chasse. Au désespoir. Solange/Christine abat son amant en pleine rue. Dans sa cellule à l'asile. une jeune fille prostrée, hagarde, jure de tuer cette Nicole qui lui a fait tant de mal.
   
1989 Radio Corbeau
Saint-Meyrand est en ébullition : chaque jour, à heures fixes, un émetteur clandestin, Radio Corbeau, dénonce les méfaits et turpitudes des élus, de la bourgeoisie, des patrons et des commerçants. Maurier, le journaliste du quotidien régional, prend un malin plaisir à ce déballage dont il fait ses gros titres. Faber, le maire, Gerfaut, le propriétaire de l'usine locale, Vinatier, un riche fermier, Madame Perron, la patronne de l'hôtel, font, parmi d'autres, les frais de la hargne du Corbeau. Des réputations sont en jeu, des fortunes et des vies aussi: Gerfaut se suicide après avoir tué Meyrignac, le comptable qui a dénoncé ses escroqueries à l'inspecteur Duval, chargé de l'enquête. Celuici, qui vit à Saint-Meyrand avec sa femme Françoise, soupçonne Maurier, dont le cynisme le déconcerte. Il apprend bientôt, de la bouche d'Agnès, une journaliste venue de Paris, que Maurier est un ancien grand reporter de la télévision qui s'est approprié le reportage d'un confrère après la mort de celui-ci. Un inspecteur parisien, Bouthier, vient prendre la direction de l'enquête. Les esprits s'échauffent : Cauvin, le patron de bistro, et rassemble les mécontents. A plusieurs reprises, l'émetteur est localisé mais Duval et Bouthier, qui ne s'entendent guère, arrivent trop tard. Jacky, un jeune motard, est lynché par les commerçants qui le prenaient pour le Corbeau: écoeurée, Françoise, qui avait tenté de le sauver, quitte à la fois la ville et Duval. On découvre enfin que le receveur des postes, Weber, assurait le fonctionnement de Radio Corbeau avec la complicité de... Duval, dont la soeur, plusieurs années auparavant, avait été écrasée par des chauffards : Faber, Gerfaut et autres Cauvin ! Maurier, qui comprend les mobiles de Duval, s'interpose lorsque Faber veut tuer celui-ci. En mourant, il innocente le policier par ses derniers mots : "Croa, croa !". Mais Bouthier n'est pas dupe et demande à Duval de démissionner.
   
1989 Le suspect
  Téléfilm
   
1991 La tribu

Olivier Rohan, jeune médecin généraliste, assure des gardes de nuit en service de réanimation. Il découvre par hasard que certains confrères importants se livrent à des magouilles politico-financières. Ces derniers suppriment son amie Laurence, animatrice de radio, qui avait pris l'affaire en mains. Olivier mène son enquête...
   
1992 Les carnassiers

 

Téléfilm
   
1993 L'affaire Seznec
  Téléfilm
   
1993 Chute libre
  Téléfilm
   
1995 L'affaire Dreyfus
Téléfilm. Avec : Thierry Frémont (Alfred Dreyfus), Pierre Arditi (Esterhazy), Helmut Berger (Schwarzkoppen), Christian Brendel (Picquart), Jacques Dacqmine (Mercier), Gérard Desarthe (Du Paty de Clam), Bernard-Pierre Donnadieu (Henry). 3h23.

En septembre 1894, un agent infiltré à l'Ambassade d'Allemagne en sort un bordereau manuscrit de transmission de documents militaires de l'état-major français. Celui-ci enquête exclusivement parmi les officiers stagiaires se déplaçant dans les bureaux. Un faisceau de présomption laisse penser que le capitaine Alfred Dreyfus pourrait être le traitre. Alsacien et juif, il fait un coupable idéal...

   
1997 Une leçon particulière

 

Téléfilm
   
1997 Le pantalon
   
   
1997 La fine équipe
   
   
1997 Sam
   
   
2001 Cazas

 

 
   
2002 Jean Moulin
   
   
2005 Ils veulent cloner le Christ

 

 
   
2009 L'affaire Salengro
   
   
2009 12 balles dans la peau pour Pierre Laval