La loi du silence

1953

Voir : photogrammes

(I confess). Avec : Montgomery Clift (père Michael William Logan), Anne Baxter (Ruth Grandfort). 1h35.

Quebec. Sacristain dans une église, Otto keller assassine l'avocat Vilette pour le voler. De retour dans l'église, il confesse son crime au père Michael Logan qui, prisonnier du secret de la confession, ne peut désormais plus rien dire.

Film tourné au Quebec. Ses rues pavées, ses maisons à l'ancienne, annonce Le faux coupable (le faux prêtre fuyant dans la nuit annonce le plan introductif du faux-coupable).

Équivalence entre les pancartes "Direction", qui désignent le lieu du crime, et le mot "réalisation".

Montgomery Clift utilise la méthode de Stanislavski. Son regard extraordinaire justifie la remarque d'Hitchcock qui disait qu'un mauvais film est une photo de gens qui parlent alors qu'un film d'Hitchcock est une photo de gens qui pensent.

Le flash-back raconte la liaison du père Logan avant qu'il ne soit prêtre mais Hitchcock choisi de le raconter au travers des yeux de la jeune fille. Truffaut estime que c'est un mensonge, comme celui du Grand alibi car il survole l'état d'esprit de Logan et est vu au travers des yeux très romantiques de la jeune femme. Le ralenti lorsqu'elle descend les escaliers, explicitement romantique, est très rare chez Hitchcock.

Malden interprète un flic raisonnable. Il se moque de l'amour de la religion et des grands sentiments. Il est l'un des rares policiers intelligents d'Hitchcock avec , plus tard, l'inspecteur Hubbard (John Willaims) du Crime était presque parfait.