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Assiégée par les Assyriens, la belle veuve israélite Judith se rend dans le camp ennemi d'Holopherne pour gagner sa confiance. Lors d'un grand banquet, Holopherne s'enivre et, plus tard, sous sa tente, Judith saisit son épée et lui coupe la tête. Leur chef disparu, l'ennemi est rapidement vaincu par les Israélites.
Cette héroïne antique était perçue à la Renaissance comme un symbole de vertu civique, de refus de la tyrannie et de la victoire d'une cause juste sur le mal.
Judith est représentée comme une statue classique sous la tente rose d'Holopherne (dont on voit le pied à droite). Les plis drapés de son costume, une robe blanche moulante, forment des formes sculpturales, et sa posture, un contrapposto tortueux, s'inspire de modèles antiques. L'héroïne est sereine et calme, détachée de la scène macabre tandis que la tête de sa victime est jetée dans un sac tenu par sa servante, Abra. Le sol, peint en perspective diagonale, est composé de dalles de pierre et de terre cuite dont certaines se distinguent détachées du sol.