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Né en 1935
Minimalisme
144 carrés d'étain 1975 Paris, Musée national d'art moderne

Carl Andre étudie la peinture à partir de 1951 à la Philips Academy d’Andover, une école près de Boston. C’est là qu’il rencontre le futur cinéaste Hollis Frampton, lequel restera son ami. En 1954, un voyage en Europe lui permet de découvrir l’œuvre de Brancusi qui le marque profondément, au point qu’il dira être un discipline du sculpteur roumain. En Europe, il visite aussi le site des dolmens de Stonehenge en Angleterre.

De retour à New York, vers 1958, il partage l’atelier de Stella alors que celui-ci réalise ses Black Paintings. C’est à ce moment que Carl Andre s’intéresse à la sculpture. Il réalise des œuvres en bois proches de celles de Brancusi, matériau qu’il transformera de moins en moins au profit du bois brut.

À cours d’argent, il travaille de 1959 à 1964 pour la Compagnie des chemins de fer de Pennsylvanie. L’horizontalité de l’architecture ferroviaire est sans doute l’une des sources d’inspiration de son œuvre. En témoigne cette réflexion : « Pour moi, une sculpture est semblable à une route… Mes œuvres obligent le spectateur à marcher le long d’elles, ou autour d’elles ou au-dessus d’elles ».

En 1966, à l’exposition fondatrice du mouvement de l’Art minimal, Primary Structures, au Jewish Museum de New York, il expose pour la première fois une pièce qui utilise la répétition d’un même module : une ligne de 100 briques. À partir de cette première expérience, ses œuvres ne cessent d’interroger l’essence de la sculpture et la perception des formes dans l’espace à partir du principe de répétition.


Source : Dossier sur l'Art Minimal du Musée national d'art moderne réalisé par Florence Morat et Vanessa Morisset.