Accueil Partie beaux-arts Histoire de l'art Les peintres Les musées Les expositions Thèmes picturaux

Apollon une des principales divinités grecques, dieu de la lumière des arts et de la divination. Apollon est fils de Zeus et de Lètô. Il nait à Délos, où sa mère, poursuivie par la jalousie d'Héra, avait trouvé refuge.

Ses fonctions sont très variées. Il est le dieu de la lumière, et conduit le char du soleil. C'est aussi un dieu agricole : à Amyclées (Apollon Carneios), en Arcadie (Apollon Nomios). C'est le dieu des purifications, le dieu vengeur qui déchaîne les épidémies, le dieu protecteur, le dieu médecin avant son fils Asclépios, le dieu des arts, surtout de la poésie et de la musique, le dieu de la divination.

Nombreux aussi sont ses surnoms ou ses épithètes : Phoibos (le brillant), Pythios ou Pythoktonos (le vainqueur du dragon), Hékatébolos (qui frappe de loin), Argurotoxos (à l'arc d'argent), Sôter (le sauveur), Alexicacos (le secourable), Iatromantis (le médecin devin), Musagète (le conducteur des Muses), Sauroctone (tueur de lézards), Citharède (tenant une cithare), et, pour rappeler les lieux de culte : Clarios, Lykios Isménios, Amyclaeos, Délios, etc. (il avait des fidèles dans toute la Grèce)

Ses amblèmes sont : le griffon, le cygne, le coq, l'arc et le carquois le trépied, la lyre, le laurier et le palmier.

L'apollon de belvécaire
de Léocharès (-330)
Apollon et Daphné
par Le Bernin (1625)

Beaucoup de ses temples renfermaient des oracles célèbres (Delphes, Abae, Acraephia, Thèbes, les Branchides à Milet, Claros). Depuis le VI siècle, sous l'influence de Delphes, c'était le type idéal de l'Hellène. A l'époque hellénistique, il fut supplanté par les divinités mystiques de l'Orient, et on le confondit de plus en plus avec Hélios. Mais auparavant, il tint une place prépondérante dans le calendrier religieux : le premier et le septième jour de chaque mois lui étaient consacrés, et l'on célébrait en son honneur un grand nombre de fêtes. Ce culte tut importé à Rome sous les Tarquins, avec les livres sibyllins ; un temple fut bâti vers 432 av. notre ère, lors d'une épidémie. Les jeux apollinaires furent célébrés depuis 212. Auguste avait une vénération particulière pour Apollon, qui n'en resta pas moins chez les Romains un dieu étranger.

A Delphes, il tue le serpent Python et, souillé par ce meurtre, va se purifier à Tempé, puis revient à Delphes. Sa route deviendra "la Voie sacrée", où chemineront les processions à la fête du Septerion, instituée en souvenir de son premier exploit et célébrée tous les huit ans.

Chaque automne, Apollon se retire chez les Hyperboréens, dans l'extrême nord, et il revient au printemps. D'après d'autres légendes, il tue les cyclopes et il est condamné pour ce meurtre à servir Admète roi de Phères en Thessalie. Il a des aventures galantes, poursuit la nymphe Daphné, qui est changée en laurier. Il lutte contre Tityos, contre Eurytos. Il frappe de ses flèches les Niobides, et fait écorcher Marsyas, qui lui dispute un prix de musique.

Plus tard, Apollon gagna un autre concours de musique que présidait le roi Midas; cette fois c'est sur Pan qu'il l'emporta. Il devint alors le dieu incontesté de la musique. Une autre de ses tâches fut de garder les troupeaux que les dieux possédaient en Piérie mais par la suite il en chargea Hermès.

Source : Le grenier de Clio