Du 30 novembre au 5 décembre 2010

 

Compte-rendu par
Melissa Donadeo
Correspondante du site à Bordeaux

   

Le festival Cinémascience organisé par le CNRS
et parrainé par Jean-Jacques Beineix depuis sa création en 2008
se tiendra à Bordeaux du 30 novembre au 5 décembre.

Cinémascience propose une compétition internationale de films de fiction inédits, des avant-premières, une sélection de films “cultes” à partir du thème “Visions du futur” ainsi que, cette année, un focus Russie.

Chaque projection donne lieu à une discussion avec un chercheur du CNRS. Il explore l’un des thèmes scientifiques abordés dans ces œuvres pour permettre aux spectateurs d’enrichir leur perception par le regard différemment créatif d’un scientifique.Le jury est composé de chercheurs et d’acteurs de la chaîne cinématographique.

Le théâtre Fémine accueille pendant la durée du festival les soirées de prestige (ouverture et clôture), tous les films de la compétition officielle et des projections issues des autres sélections.

Le programme du festival

Palmarès 2010
Millésime du Grand jury : Gordos de Daniel Sánchez Arévalo et un prix d’interprétation à Stef Aerts pour le rôle de Tom dans le film belge Oxygène de Hans van Nuffel
Prix du jury Jeunes chercheurs, parrainé par l’ANR : How I ended this summer du russe Alexei Popogrebsky et une mention spéciale à Oxygène du belge Hans van Nuffel
Prix du jury Jeunes, parrainé par le rectorat de l’académie de Bordeaux : Gordos de Daniel Sánchez Arévalo
Prix du public, parrainé par la Casden : Oxygène de Hans van Nuffel.
Coup de cœur de l’Inserm, nouveauté 2010 : Oxygène de Hans van Nuffel


Compétition officielle

 

Cérémonie d'ouverture de la compétition officielle
Présentation des membres des différents jurys sous l'œil protecteur du parrain du festival Jean-Jacques Beineix Le réalisateur a ouvert cette édition en insistant sur la jeunesse et perfectibilité du festival tout en assurant son soutien pour toutes les sessions futures Et de conclure en reprenant l'idée d'un chercheur du CNRS selon laquelle : " On a tous en nous une molécule de rêve ! ". Le ton était donné pour cette édition : la transversalité des deux domaines.


Début de la compétition officielle avec la projection de Cosmonauta un film Italien de Susanna Nicchiarelli sur la diffusion de l'idéologie communiste à travers la réussite de la conquête spatiale de l'ex-URSS.

Cosmonauta, sélectionné à la Mostra de Venise 2009 (Controcampo Italiano),est le premier long-métrage de Susanna Nicchiarelli après un doctorat en philosophie, des études au Centre expérimental de cinématographie et une collaboration avec Nanni Moretti.

Fin des années 50. Lors de sa première communion, Luciana s'enfuit de l'église et se réfugie chez elle. Elle explique à sa mère bouleversée qu'elle ne voulait pas faire sa communion car elle est communiste. Comme son père récemment décédé, comme son frère, passionné par la conquête de l'espace, domaine où les exploits des Soviétiques ébahissent le monde entier. C'était le temps de la conquête de l'espace. L'Amérique capitaliste et la Russie communiste se disputaient la domination idéologique à travers la conquête des étoiles tandis qu'en Italie, la jeune Luciana, quinze ans, fascinée par les prolétaires qui lançaient leurs idées au-delà de la stratosphère, faisait partie du PCI et cherchait à affirmer son identité féminine. C'est le récit d'une adolescence sur fond de lutte culturelle entre deux alternatives sociales fondées sur des mythes aujourd'hui disparus. L'héroïne a le choix entre l'exemple de sa mère jeune veuve dans une Italie machiste et moraliste ou suivre la vision d'une partisane féministe avant l'heure, pourtant dépendante du jugement des hommes de son partie.

Mon approche des films sera d'abord émotionnel (Pardon aux critiques rationnello-puristo-technico cinématographiques). Alors Cosmonauta un vrai bonheur pour moi de voir un film italien contemporain en ouverture de compétition !!!J'annonce mon grand défaut je suis une fan du cinéma italien (trop peu distribué en France à mon goût.) Je serai néanmoins assez modérée pour ce film. La réalisation est assez banale les acteurs tiennent leurs personnages et nous emmènent avec eux dans leurs découvertes. Le génial Sergio Rubini en second rôle est drolissimement ridicule et insuffle un peu de légèreté dans cette œuvre qui ne s'avère pas vraiment engagé malgré le thème abordé. C'est un film qui, j'ai le regret de le dire, m'a un peu ennuyé. Peut-être ne suis-je plus une jeune fille en lutte pour défendre ses idéaux ?

Le film a été suivi d'un débat avec l'actrice principale Miriana Raschilla et la chercheuse du CNRS Isabelle Sourbes-Verger géographe spécialiste des politiques spatiales.C'est ainsi que l'on a découvert le travail de préparation des acteurs avec des cours d'histoire sur la guerre froide avant le tournage.
Mme Sourbés -Verger expliqua les démarches concernant la conquête spatiale des deux grands de la guerre froide. Les Etats-Unis ont optés pour l'avancement parallèle des recherches militaires et scientifiques alors que l'ex-URSS menait de front les deux domaines.
La géographe a aussi mis en valeur toutes les mises en scène médiatique et les effets de l'exploitation idéologique entourant chacune des expéditions spatiales, que l'on retrouve d'ailleurs présent dans le film. Un dernier détail concernant la scénographie de la conquête de la lune : le président JFK aurait demandé avant le lancement du programme la fabrication de camera capable d'enregistrer et de diffuser en direct les premier pas sur la lune !!!


Gordos : film espagnol de Daniel Sánchez Arévalo, Espagne, 2h, 2009


Gordos est une comédie sur les excès et les carences de la vie : les complexes, phobies, obsessions, traumatismes, erreurs et peurs, la culpabilité, les désirs, illusions, défis, compromis, objectifs et relations, l'amour, le sexe, la santé, la famille…Il s'agit de survivre au sens le plus total du terme. Ce film choral réunit plusieurs personnes souffrant de problèmes liés à l'obésité dans le cadre d'une thérapie de groupe.

C’est du bon film piquant pour les yeux autant que pour l’esprit ! Tout commence dans une pièce rempli de miroirs où des gens se retrouvent assis en cercle. Une thérapie de groupe. Un groupe de gens bien portant avec des histoires ordinaires des petits et gros mensonges à eux-mêmes comme aux autres. Le thérapeute lui est beau grand, mince, compréhensif amoureux d’une femme tout aussi épanoui, Ils attendent un enfant. Le film démarre comme tout film choral avec la description des six personnages dans leurs environnements quotidiens. Après la première séance de la thérapie qui consiste à se montrer nu à l’ensemble du groupe. Le ton est donné. Ici, on se libère du regard de l’autre, on se vide, on a rien à cacher à nos semblables. En théorie. Le réalisateur joue beaucoup avec des effets de miroirs schizophréniques, des flashbacks qui rythme le film en quatre étapes, les quatre étapes pour devenir mince. Il n’y a pas de morale, c’est comme dans la vraie vie, on essaye, on croit changer et puis on se rend compte qu’on est comme on nait !

La projection a été suivie d'un échange sur l'obésité. Vaste sujet ! Le débat n'a malheureusement pas apporté grand-chose de plus qu'un débat passe-partout à la télévision.

 

TRANSFER de Damir Lukacevic, Allemagne, 2010

Notre futur proche. Arrivés à la fin de leur vie, Hermann et sa femme Anna rêvent de tout recommencer à zéro. Dans un sanatorium, des scientifiques allemands leur offrent la possibilité d’acheter les corps de deux Africains jeunes, beaux et en excellente santé. Grâce au transfert de personnalité, Hermann et Anna acquièrent le contrôle de ces corps pour vingt heures par jour, laissant aux propriétaires légitimes les quatre heures restantes.

Transfer traite de la dépossession de l’identité sur fond de racisme. Le film est porté par deux couples radicalement dissemblables. L’un est un couple de bourgeois proche de la mort, l’autre est un jeune couple africain obligés de vendre leur corps pour assurer un avenir meilleur à leurs familles. La rencontre se fait dans un centre de biotechnologie qui propose un artifice visant à tromper le temps et la mort !

Un bon scénario qui pourrait faire un bon film…Les acteurs sont bons malgré une mise en scène un peu trop classique. On suit ces deux couples de loin bien que le réalisateur « colle « à leurs peaux avec des plans serrés. Le réalisateur a avoué s’être inspiré de l’atmosphère de Bienvenue à Gattaca pour ce film. Il y a, effectivement quelque chose d’aseptiser dans cette vision du futur que propose Transfer. Je ne suis pas sorti complètement révolté de la projection, mais j’avoue que ce film m’a fait réfléchir et en ça c’est un film à voir !

 

Timer de Jac Schaeffer, Etats-Unis, 2009

Timer, ou un proche futur dans lequel ont été créés des appareils électronique à incruster dans le poignet, avec un décompte, qui vous donne le nombre de jours restant avant de rencontrer votre âme sœur. Si vous décidez d’avoir un timer, il vous faudra espérer que votre âme sœur en a elle aussi un, sinon il restera vide, et le décompte commencera, qu’il soit de 5 jours pour certains, et plus de 4000 pour d’autres. Oona l’héroïne cherche désespérément cette âme sœur, et emmène tous ces petits amis se faire mettre un timer en espérant tomber sur le bon.

Une comédie romantique plaisante sur le thème des rencontres amoureuses. Le gadget est une excuse pour parler de la solitude subit par de nombreuses personnes, vivant dans l’espoir de trouver sa moitié. Les personnages sont crédibles ; l’histoire reflète notre époque illustrant des célibataires en proies faciles du marketing. Peut-être le film le plus léger du festival !

Une surprise attendait le public un timer à tous ceux qui restait poser une question après la projection. Divertissant !

 

Obselidia de Diane Bell, Etats-Unis, 2010

George Samuels écrit une encyclopédie des choses obsolètes. Pendant sa quête des personnes, des technologies et des idées qui disparaissent, il rencontre Sophie, une projectionniste de cinéma à l’esprit très libéré. Ensemble, ils partent en voiture pour interviewer un scientifique qui a prédit la fin imminente du monde. Pendant cette étrange journée, ils découvrent que l’amour n’est peut-être pas obsolète...

Une réalisation soignée pour un film poétique et atypique de par ces personnages et le découpage de son histoire, Prix de la meilleure direction artistique pour un film de fiction au Festival du film de Sundance 2010. De très belles scènes de personnages en pleins lâcher-prise. La réalisatrice, à la fin de la projection, a expliqué avoir été inspirée de l’œuvre de Bresson, Au hasard Balthasar. La vie d’immigré à susciter le caractère enthousiaste de la projectionniste. Selon le professeur de littérature, invité pour l’échange avec la réalisatrice, le film confronte deux visions de liberté. Une liberté de créer un monde à soi à léguer aux générations futures, une sorte de travail de mémoire.ET une autre liberté, plus égoïste, tournait vers un épanouissement personnel.

 

How I ended last summer D’Alexei Popogrebsky, Russie, 2010

Sur une île déserte de l’Océan Arctique, le météorologiste Sergei et un jeune diplômé, Pavel, passent plusieurs mois dans une station polaire coupée du monde. Pavel reçoit un message radio important et essaie de trouver le bon moment pour en parler à Sergei, alors que la peur, le mensonge et le soupçon perturbent petit à petit leurs relations...

Les deux acteurs principaux du film ont reçu « l’Ours d’argent du meilleur acteur » au Festival international du film de Berlin 2010. Très bon film !!!! Pas très objectif comme commentaire ?! Le quotidien d’une station météo sur une ile perdu dans les glaces peuplées de deux chercheurs, un ours et des truites de mer. Le sujet aurait pu me décourager pour un samedi matin. A cela s’ajoute des générateurs nucléaires à l’abandon sur l’île. Mais j’ai adoré. Les acteurs sont excellents tout en retenu. On suit leurs changements psychologiques et on entre dans la paranoïa grandissante du jeune chercheur. On comprend la culpabilité qu’il ressent par son inaction. Le froid qui endort, la solitude et l’ennui des tâches quotidiennes ; la folie dû à la peur et à la promiscuité. On y croit. C’est beau. C’est universel.

Un échange avec le chargé de communication de l’institut Paul-Emile Victor pour disserter sur les missions polaires.

 

Stricken de Reinout Oerlemans, Pays-Bas, 2009

Stijn aime la vie. Il a son propre commerce, une fille formidable et Carmen, son épouse, une femme très attirante. Mais il n’y a aucune raison qu’elle sache que de temps en temps, il a des aventures avec d’autres femmes. Son cœur appartient à Carmen, et c’est ce qui compte. Leur petit monde jusqu’ici calme bascule lorsque Carmen rend visite au médecin et apprend ce que toute femme craint. La vie de la petite famille est vite chamboulée et tous s’embarquent dans une course effrénée pour la survie. Etant au début, d’un grand soutien moral, Stijn devient de plus en plus distant.

Terrible film. Une des rares fois où j’aurai pu quitter la salle avant la fin de la projection. L’histoire est superficielle, les personnages sont détestables, l’esthétique du film à la hauteur d’une publicité pour IKEA.Il n’y a pas de morale ni de contre-morale c’est juste malsain simplet et vulgaire.Je suis sorti, avant l’échange, en rage contre le producteur (présent à la projection, même pas peur le monsieur de soutenir son film !) qui se vantait du succès de son film aux Pays-Bas !


Avant-premières

 

Séances spéciales

 

Rétrospectives


Wall-E est le dernier être sur Terre et se révèle être un... petit robot ! Sept cents ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète, laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, Wall-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Sa vie va être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée Eve. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, Wall-E va tout mettre en œuvre pour la séduire. Et lorsqu'Eve est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, Wall-E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite...

Deuxième journée Mercredi 1er Décembre, Séance de 10 h pour assister à la projection de… Wall-E ! Et oui c'est un festival organisant des rétrospectives à l'attention de tous les publics et ayant une visée éducative inter générationnelle !!!Et puis ce film d'animation est un petit bonbon doux-amer sur l'écologie qui dose parfaitement la culpabilité et la rédemption !Le film a été suivi d'un échange avec deux doctorantes de l'université de la Rochelle

Focus Russie

 

Le cuirassé Potemkine (version restaurée en 1976 à partir de la version allemande censurée de 1926) de Sergueï Eisenstein dans le très beau cadre le théâtre Femina, juste un peu sous-chauffée, mais accompagnée au piano par Pascal Pistone, musicologue.

Après une petite introduction pour présenter le festival et notamment le cycle focus Russie par les organisateurs du festival. C'est un film culte qui ouvre le bal.


À l'origine démarche de propagande, comme tous les films soviétiques de la période, le film a rencontré un énorme succès en Union soviétique et a marqué l'histoire du cinéma par ses inventions et qualités techniques utilisé par Eisenstein.
La scène la plus célèbre du film est le massacre sur les marches de l'escalier monumental d'Odessa, où des soldats descendent d'une manière rythmée et machinale sur la foule en la bousculant, avec notamment le plan d'un landau (travelling avant en plongée utilisant une façon de filmer très nouvelle pour l'époque) qui dévale les marches. Ce thème sera repris notamment par Brian de Palma dans Les Incorruptibles, Par David Lynch dans Sailor et Lula et tant d'autres plus ou moins référentielles.

Plusieurs versions sonores ont été superposées à la piste vidéo jusqu'à nos jours : celle de Dimitri Chostakovitch, celle de Nikolaï Kruikov (dans la version soviétique restaurée de 1976), et celle d'Edmund Meisel. C'est alors que l'on se rend compte de l'importance de la concordance - ou non-concordance - entre image et son.
Pour le festival, le pianiste Pascal Pitone a choisi d'interpréter une bande-son alliant une partie de celle originale des compositeurs Dimitri Chostakovitch et Nikolaï Kruikov et une autre composé de célèbres compositeurs russe tels que Stravinsky.

La projection a été suivie d'un échange sur l'histoire du film dans le contexte historique russe avec Viatcheslav Amirkhanian, réalisateur russe. La discussion a porté sur la version présentée au festival. Le cuirassé Potemkine existe en plusieurs versions plus ou moins censurés. Eisenstein perçoit la force du montage, comme étant la puissance du discours. Aujourd'hui, on voit le défaut du montage : c'est la fragmentation d'une œuvre capitale qui, comme elle est de propagande, a été retouchée de nombreuses fois, et de surcroît par le régime soviétique officiel. Comme nous montre la version proposée par les programmateurs du focus les versions acheté à l'époque ont subit de large censure et orientations politiques !

La version de cette projection est celle acheté par l'Allemagne en 1926. Elle est reconnaissable au montage et au sous-titrage incomplet censurant par exemple un discours antisémite tenu par un riche bourgeois russe à l'encontre des matelots dans la môle de Odessa.

Echange jovial, teinté d'une gêne passagère causée par la petite faille de la programmation qui n'avait pas spécifié la version présentée. Plaisir intellectuel d'assister à la richesse des connaissances des intervenants.

Dersou ouzala d’Akira Kurosawa, ex-Union soviétique / Japon, 1975

En 1902, dans la région d’Oussouri, l’explorateur Vladimir Arseniev procède avec son équipe à des relevés topographiques. Il rencontre Dersou Ouzala, un remarquable chasseur. Ce dernier connaît parfaitement la taïga et devient le guide du géographe. Dersou Ouzala est un sage, à la fois amoureux des bêtes et de la nature et respectueux des hommes. Tout en chassant la zibeline, il conduit Vladimir Arseniev dans une région inexplorée, où l’explorateur rencontre des tribus et des peuplades sauvages.

Génial !!! Un peu trop fort ? Non, un vrai film d’HOMME. Des rapports sains entre les protagonistes et la nature qui les entoure. Des acteurs sincères et captivants dans un environnement hostile et vierge d’humanité. Une vraie exploration des terres guidée par un sage de la taïga. Un film étonnant par sa bonté et son langage universel. La nature est inséparable de la spiritualité et de la condition humaine.

La séance a été suivie d’un échange avec Richard Maire, géo-morphologue. Le témoignage de Marina Tarkhovskaya nous a éclairée sur la place de cet œuvre en Russie. Tiré d’un livre lu par la jeunesse russe, il était destiné à éduquer les enfants à l’amour et au respect de la nature.

Neuf jours d’une année de Mikhail Romm, ex-Union soviétique, 1961

Deux jeunes savants explorent de nouveaux domaines de recherche en physique nucléaire. Dimitri Gousev et Ilia Koulikov sont amis, mais ils aiment la même femme. Cependant, c’est Dimitri qui épouse Lelia. Un jour, ce dernier fait une importante découverte, mais au cours de l’expérience, il est contamin?? par une forte dose de radiations et tombe gravement malade. Cependant, son courage, sa passion pour le travail et surtout son amour de l’humanité permettent à Dimitri d’envisager une guérison.

Les avancées scientifiques méritent-elles qu’on leur sacrifie sa vie ? Beaucoup diront qu’une vie offerte sur l’autel de la science peut en sauver des milliers. Deux chercheurs poursuivent le projet scientifique comme le but de leurs vies. Voici le thème de fond de ce film. Il pose dans un second temps, le problème de la place de la femme dans la société. Peut-on continuer d’être une chercheuse tout en étant une épouse ? Mener de front sa carrière tout en soutenant l’homme de sa vie. Le film est découpé en neufs parties relaté par une voix-off.

 

 

Melissa Donadeo du 07/12/2010 au 15/12/2010
pour le

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