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Oracle

1965

Oracle
Robert Rauschenberg, 1962-1965
Environnement sonore composé de 5 éléments en tôle galvanisée, montés sur roulettes et comportant chacun une batterie, un poste émetteur et un haut-parleur. Baignoire avec douche (178 x 115 x 60), escalier (149 x 140), montant de fenêtre (158 x 236 x 47), portière de voiture (160 x 133 x 85), tuyau (143 x 116 x 73)
Paris, MNAM

Entre 1962 et 1965, Rauschenberg crée, en collaboration avec les ingénieurs Billy Klüver et Harold Hodges, Oracle, une sculpture interactive en cinq éléments constitués d'un assemblage d'objets de récupération (portière de voiture, conduits de ventilation, fenêtre…).

Appartenant au monde de la "technologie quotidienne", auxquels est intégré un système sophistiqué de radios captant les diverses émissions du lieu où est présentée la pièce, les postes de radios étaient à l’origine reliés à une console destinée à être manipulée par les visiteurs. Les cinq éléments, qui peuvent être présentés en fonction de l'espace d'accueil, ont chacun une structure et un fonctionnement particuliers.

Proche de certaines machines de Tinguely, cet environnement de machines vivant de leur vie propre, interrogeant les relations de la Junk Culture et de la technologie, est cependant chez Rauschenberg plus tragique que ludique.

Présentée en 1965 à la galerie Leo Castelli de New York, cette œuvre a aussi figuré dans l'exposition The Machine as seen at the end of the Machine Age, organisée au Museum of Modern Art de New York en 1968.