La flûte de roseau
Il y a longtemps, un poète s’opposa à son roi avec ces mots : « La poésie ne naît pas au son d’une exécution. » En 1915, dans la campagne coréenne, un instituteur est pris de rage et assassine l’une de ses élèves, la fille d’un vieux paysan qui lui avait refusé l’hospitalité. Ce dernier traque l’assassin jusqu’en Chine mais, une fois arrivé face à lui, ne trouve pas la force de le tuer. De retour chez lui, le paysan décide de prendre une jeune concubine et met au monde un garçon, Sungu, qu’il élève dans un seul but : la vengeance…
« Au début des années 1940, des centaines de milliers de Coréens qui vivaient en Extrême-Orient russe depuis le XIXe siècle furent chassés par Staline du jour au lendemain. On les considérait comme des traîtres et des ennemis publics. Femmes, enfants et vieillards durent partir sans que la moindre explication ne leur soit donnée. La diaspora coréenne, qui représente plus d’un million de personnes, est un sujet interdit depuis de nombreuses années. La Flûte de roseau est le premier film qui raconte leur tragédie. » Ermek Shinarbaev
(Mest). Avec : Aleksandr Pan, Valentina Te, Kasym Zhakibayev, Lyubov Germanova, Oleg Li, Juozas Budraitis, Zinaida Em, Maksim Munzuk. 1h40.