T,O,U,C,H,I,N,G
1968

 "Partant du photogramme et du clignotement, Paul Sharits crée de nouveaux signes qu’il "met en grammaire" (comme on dirait : mettre en équation) pour traduire de troubles pulsions de mort et de sexualité.

Des photogrammes en couleur d’un garçon dévêtu alternent avec deux séries d’images en négatif et en positif. Dans l’une, sa langue est sur le point d’être sectionnée par une paire de ciseaux ; dans l’autre, des ongles de femme déchirent son visage. Alors que s’épelle le titre, d’autres photogrammes d’une opération chirurgicale, ainsi que des images d’ordre sexuel, en noir et blanc, croisent les premiers.

La bande-son est la répétition ininterrompue du mot Destroy.

Ce n’est plus le récit qui fait sens, mais les variations tant organiques, chimiques que représentatives de la pellicule prise dans son déroulement rythmique, qui ouvre la voie à une sensualité directement perceptive par l’œil. Les images figuratives opposées sont couplées : une main/un visage ; la copulation/le scalpel ; un plan positif/un plan négatif."

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16mm. Couleur. Sonore. Simple et double projection. 34 mn.