S. O. S. Noronha
1957

Avec : Jean Marais (Frédéric Coulibaud), Ruy Guerra (Miguel), Daniel Ivernel (Mastic), José Lewgoy (Pratinho), Yves Massard (Froment), Vanja Orico (Vanja). 1h40.

1930, sur une île, Noronha, à quatre cents kilomètres des côtes du Brésil. Une station de radio y est installée pour guider les avions de l'Aéropostale qui franchissent l'Atlantique vers Dakar, au Sénégal. Une nuit, Frédéric Coulibaud, le chef de la station, découvre qu'un de ses opérateurs radio a été poignardé, que les émetteurs sont hors service et que le téléphone a été coupé. En revanche, la station reçoit toujours des messages qui lui apprennent qu'une révolution a éclaté au Brésil.

Coulibaud réveille son équipe - Mastic, le mécanicien, Froment, le météorologue et Pratinho et Miguel, les opérateurs brésiliens - qui, dans l'obscurité, cherchent en vain les responsables du crime et des sabotages. En revanche, ils aperçoivent, à l'autre bout de l'île, les lueurs de l'incendie qui ravage le pénitencier où les prisonniers politiques ont entraîné les « droits communs » à se révolter. Il est urgent de rétablir les liaisons radio car, ce jour-là, Mermoz doit tenter une nouvelle fois d'effectuer la liaison aéropostale Natal-Dakar à bord de son hydravion Laté 28. Tandis que Coulibaud s'emploie fébrilement à réparer les émetteurs, ses camarades, armés de fusils et de revolvers, contiennent un fort groupe de forçats qui semblent déterminés à s'emparer de la station. Miguel, envoyé en reconnaissance, reviendra, exténué, avec des nouvelles alarmantes : les forçats se sont emparés d'un dépôt d'armes et de munitions.

Le gouverneur brésilien de Noronha, sa femme, prostrée, et sa fille Vanja, ont fui la ville et se sont réfugiés à la station autour de laquelle une barricade est élevée. Les nouvelles de Mermoz sont mauvaises ; son avion s'est abîmé en mer. Heureusement, la liaison radio est rétablie à temps pour qu'un navire puisse se porter à son secours. En même temps, Coulibaud lance un S.O.S. en vue de l'évacuation de l'île, conscient qu'il ne pourra pas contenir l'assaut imminent des insurgés. Quelques heures plus tard, un bateau anglais prend à son bord les assiégés tandis que la station est mise à sac par les forçats.

Trois mois ont passé. Coulibaud, Froment et Mastic reviennent sur Noronha : ils vont remettre la station en service.

 


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