1955

Cinq vendeurs de cacahuètes se partagent les points touristiques de Rio à la recherche d’un bon emplacement. En chacun de ces endroits, Copacabana, Pain de Sucre, Corcovado, Quinta da Boa Vista et Maracanã, a lieu un épisode caractéristique de la vie de la population de cette grande métropole.

 

"Quand j'ai commencé à faire Rio, 40°, personne, ne s'y intéressa. Il fallut que le film soit poursuivi par la police pour qu'il commence à être connu et paraisse en manchette sur les journaux. Les conditions de travail étaient très difficiles.

On créa un groupe pour réaliser Rio, 40° car il n'y avait pas de producteur pour le financer. Chaque membre du groupe. participa au travail et au capital. L'ambition, l'objectif de Rio, 40° était de rompre avec les barrières et les idées préconçues qui existaient dans le comportement culturel et cinématographique. Le cinéma ne voulait pas reconnaître le sous-développement. Dans presque tous les longs métrages de l'époque, il y avait une attitude d'indifférence en relation à notre réalité. Mon point de vue était que le cinéma devait refléter cette réalité dans laquelle nous vivions, sinon à quoi servait, de faire du cinéma".

 

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Avec : Modesto De Souza (Le propriétaire), Roberto Bataglin (Pedro), Jece Valadão (Miro), Ana Beatriz (Maria Helena), Glauce Rocha (Rosa), Claudia Morena (Alice). 1h40.

Rio, 40°