Le
patron d'une grosse entreprise familiale finlandaise, le chantier de Hyvinkää,
est assassiné par Klaus, le second du groupe et amant de Gertrud, la
femme du patron. Leur fils, Hamlet, va bientôt être informé
de ce crime par le spectre de son père...
L'adaptation
par Kaurismäki de la pièce de Shakespeare est très fidèle si
l'on eccepte le début (Gertrud n'est pas au courant de l'empoisonnement
et Klaus n'est pas le frère du roi capitaliste) et la fin qui voit
triompher le chauffeur.
La transposition n'a toutefois pas beaucoup d'intérêt et ne se révèle en rien une "critique acerbe du capitalisme bourgeois" comme l'indique Kaurismaki dans sa note d'intention du film.
Certes les affaires que veut mener Klaus vont conduire à mettre au chômage les ouvriers du chantier naval et de la scierie mais cela ne fait l'objet que d'une phrase abstaite et l'on pourra toujours objecter que le rachat de ces activités par la Suède produira là-bas du travail. Le film manque de toute présence ouvrière réelle et la critique porte davantage qur le caractère dérisoire de la nouvelle activité startégique du groupe pour obtenuir le monopole mondial de l’industrie des canards en plastique.
la fin du film nous apprend que c'est Hamlet qui a tué son père (d'où son geste mystérieux, au début, d'essuyer le verre),. On voit malc omment le specter revnu d el'enfer aurait pu l'ignorer ni pourquoi alors hamlet veut s evenger. Mais qu'importe c'est le gentil chauffeur, ami d'enfance d'Hamlet qui triomphe. En tuant son nouveau patron, il peut prendre des vacances avec sa jeune maitresse... et sortir le chien. Ironie, ironie....
![]() |
Editeur : Pyramide video. Juin 2008. |
![]() |