Diplômé de l'IDHEC, Jean-Pierre Améris retourne dans sa ville natale, Lyon, pour y réaliser en 1987 trois courts métrages, parmi lesquels Intérim, qui lui vaudra l'année suivante le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand. C'est en 1992 qu'il met en scène son premier long, Le Bateau de mariage, l'histoire d'un instituteur sous l'Occupation. Le film est sélectionné dans plusieurs festivals internationaux, et obtient, entre autres, le Prix de la jeunesse au Festival de Tübingen.

Jean-Pierre Améris alterne ensuite entre fictions et documentaires, avant de livrer Les Aveux de l'innocent, primé plusieurs fois au Festival de Cannes en 1996 : Prix de la Semaine de la critique, Prix de la Jeunesse et Grand Rail d'or. Deux ans plus tard, Maud Forget et Robinson Stévenin sont les interprètes principaux de ses Mauvaises fréquentations, Prix de la Mise en scène au Festival de San Sebastian.

Les centres de soins palliatifs et les clubs de boxe servent de décors à ses deux films suivants : C'est la vie (2001) avec Sandrine Bonnaire et Jacques Dutronc, et Poids léger (2003), l'adaptation d'un roman d'Olivier Adam dans laquelle évoluent Nicolas Duvauchelle et Bernard Campan. Après avoir un temps songé à transposer sur grand écran La Cicatrice de Bruce Lowry, Jean-Pierre Améris jette son dévolu sur l'ouvrage d'Anne Wiazemsky, Je m'appelle Elisabeth, pour évoquer un thème qui lui est cher : l'enfance.

Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré sont deux timides maladifs sous sa caméra dans Les Emotifs anonymes, qu'il signe en 2010 après un téléfilm, La Joie de vivre, porté par Anaïs Demoustier.

Filmographie :

Courts-métrages : 1988 : Interim, 1997: Tous nos voeux de bonheur.

Longs-métrages :

1994 Le bateau de mariage
   
   
1996 Les aveux de l'innocent
   
   
1997 Madame Dubois - Hôtel Bellevue
  Téléfilm
   
1998 L'amour à vif
 

Téléfilm, série Combats de femme

 

   
1999 Mauvaises fréquentations
   
   
2001 C'est la vie
   
   
2004 Poids léger
   
   
2006 Je m'appelle Elisabeth
   
   
2007 Maman est folle
  Téléfilm
   
2010 Les émotifs anonymes
   
   
2012 L'homme qui rit

Avec : Marc-André Grondin (Gwynplaine), Christa Theret (Déa), Gérard Depardieu (Ursus), Emmanuelle Seigner (La duchesse Josiane). 1h35.

En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleurs, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte, est la vedette. Partout on veut voir ‘L’Homme qui rit’, il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme les portes de la célébrité et de la richesse et l'éloigne des deux seuls êtres qui l’aient toujours aimé pour ce qu’il est : Déa et Ursus.

   
2012 La joie de vivre
  Téléfilm
   
   
   
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Jean-Pierre Améris
né en 1961
12 films