Kijû Yoshida

(1933-2022)
22 films
   
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histoire du cinéma : Pointes de présent

Né le 16 Fevrier 1933 à Fukui, Kijû Yoshida (également connu sous le nom de Yoshishige Yoshida) est un artiste japonais prolixe qui a construit en cinquante ans une œuvre exigeante, sensible et érudite. Profitant de l'ouverture des studios japonais à des cinéastes en mesure de rajeunir leur public, il fait partie, avec Nagisa Oshima, Shohei Imamura ou Masahiro Shinoda, des grandes figures de la Nouvelle Vague nippone avant de se rapprocher des grands cinéastes cinéastes européens qu'il admire tels Antonioni, Godard ou Bergman. Dix-neuf films de fiction et une centaine de documentaires, soutenus par une importante production critique, manifestent l'originalité de cet auteur.

1- Mise en scène

Yoshida fait de le rencontre entre le présent et le passé la matière de son cinéma. Ces rencontres peuvent être à distance réduite ainsi ces mots de "loup" et de "bon à rien" jetés à la figure de Toshio et Jun dans Bon à rien et qui résonneront dans leur tête jusqu'au dénouement final.

Mais c'est plus souvent le lien familial qui est tendu par Yoshida entre le présent et le passé. Celui du fils et sa mère dans Histoire écrite sur l'eau ou de mère à fille dans Passion ardente. Le lien amoureux, celui qui se défait dans Passion ardente celui qui subsiste par les retours à Akitsu dans le film éponyme ou qui ne prend pas entre Eiko et le jeune nihiliste de Héros+massacre est aussi toujours l'occasion de se demander ce qui, à un moment, a pu justifier telle attitude ou faire rater la rencontre.

Presque toujours cette remontée vers le passé oppose des hommes représentant un vieux Japon archaïque avec ses valeurs familiales patriarcales usées et des femmes modernes, libres et lucides qui doivent se conformer aux usages anciens. La remontée dans le passé est l'occasion pour eux de mieux comprendre leur situation et peut les aider à se libérer.

Cette action salvatrice du passé, Yoshida la formalise par des flash-back qui ne sont jamais objectifs mais toujours vus par une conscience qui les rêve d'où ces écrans éblouissants de blancheur.

La recherche incessante de la vérité de soi dans ces films où les dialogues ne sont jamais anodins conduit Yoshida à multiplier les angles de prises de vues, à composer chacun de ses plans comme une pensée ou une émotion du personnage. Cette invention toujours renouvelée autour d'une pensée en mouvement le fait échapper au soupçon de formalisme pour en faire un cinéaste à la rage contenue mais violente pour abattre les structures usuelles du pouvoir.

2-Biographie

Il naît à Fukui, dans le centre du Japon, le 16 février 1933. Après des études à l'université de Tokyo, où il approfondit son intérêt pour la pensée française et les théories existentialistes, Kijû Yoshida entre, en 1955, au studio Shochiku, où il débute comme assistant réalisateur. Il travaille notamment avec Yasujiro Ozu, à qui il consacrera plus tard un documentaire (1993) et un livre (Ozu ou l'anti-cinéma, 2004) ainsi qu’avec Keisuke Kinoshita. Il écrit également des critiques de cinéma, avouant son enthousiasme pour la modernité cinématographique européenne.

En 1960, il signe, pour la Shochiku, son premier long-métrage, Bon à rien. Les studios japonais, sensibles à l’évolution et au rajeunissement du public de cinéma, donnent alors leur chance à des jeunes cinéastes qui entrent dans la carrière plus tôt que leurs aînés et s’attaquent à des sujets à la mode. Le film décrit une certaine jeunesse, nihiliste et désabusée, à travers le parcours d’un jeune homme que sa petite amie essaie de remettre dans le droit chemin. Suivront Le sang séché, sur la manipulation par son entreprise d’un salarié qui a tenté de se suicider, puis La fin d’une douce nuit, sur l’ascension sociale d’un employé sans scrupule.

En 1962, il réalise son premier chef-d’œuvre, La source thermale d’Akitsu, son seul pur mélodrame qui suit sur 15 ans les amours empêchés de deux amants de classes sociales différentes. C’est sur le tournage du film qu’il rencontre l’actrice Mariko Okada qu’il épousera deux ans plus tard et qui sera de presque tous les films de son mari.

Yoshida continue de travailler pour la Shochiku, qui remania la fin d’Evasion du Japon, racontant comment un jeune homme tentait de rejoindre clandestinement l’Amérique en se cachant parmi les porteurs de la flamme olympique. Dans Histoire écrite sur l’eau (1965), tournée pour le studio Nikkatsu, Yoshida poursuit son opposition entre les valeurs modernes d'un Japon plein de vitalité, incarné par les femmes et les valeurs archaïques et mortifères dans lesquelles se réfugient les hommes.

Yoshishige Yoshida crée sa propre compagnie de production, en 1964, à l’instar des cinéastes de sa génération, comme Oshima ou Imamura, qui veulent s’émanciper des grands studios. La Gendai Eiga Sha (Société du cinéma contemporain) produira neuf films, jusqu’en 1973. Yoshida est fasciné par les rapports entre sexe et politique tout en essayant de renouveler le langage cinématographique. Ce à quoi il parviendra de façon magistrale en 1969 avec Eros + Massacre, portrait éclaté de Sakae Osugi, anarchiste et théoricien de l’amour libre, tué par un policier en 1923.

Aveux, théories, actrices (1971) est une œuvre purement théorique à la limite de l’essai un peu hermétique et qui s’interroge, de façon éclatée, sur le jeu d’acteur et les différentes conceptions du cinéma. Coup d’Etat (1973) trace le portrait d’un théoricien nationaliste exécuté en 1936 après une tentative ratée de coup d’Etat. Avec ces trois titres, Yoshida s’est affirmé comme le plus théoricien des cinéastes de la Nouvelle Vague japonaise. Poussant l’expérimentation très loin (rupture de la chronologie, éclatement du récit), parfois, aux limites de l’opacité. Avait-il conscience qu’il s’engageait dans une impasse ? Toujours est-il qu’il s’éloigne du cinéma et du Japon pour réaliser pour la télévision, entre 1973 et 1978, une série documentaire didactique sur l’histoire de l’art, Beauté de la beauté.

L’année 1986 marque son retour au grand écran avec Promesse, poignante évocation de la fin de vie d’un couple de vieillards. Dès lors, Yoshida rentre dans une nouvelle phase de sa carrière : à l’expérimentation formelle et à la radicalité politique va succéder un style d’un classicisme brûlant. En 1988, Onimaru est une sombre et splendide adaptation des Hauts de Hurlevent. Avec Femmes en miroir (2002), le cinéaste revient, en faisant le portrait de trois femmes de générations différentes, unies par des liens mystérieux, sur les conséquences du bombardement d’Hiroshima.

Yoshida a par ailleurs mis en scène des pièces de théâtre et des opéras (dont un Madame Butterfly pour l’Opéra de Lyon) en France, dans les années 1990. Il décède le 8 décembre 2022 à Shibuya à l’âge de 89 ans.

source : le site Yoshida

3 - Filmographie :

1960 Bon à rien
(Rokudenashi). Avec : Masahiko Tsugawa , Hizuru Takachiho , Yûsuke Kawazu , Junichiro Yamashita (Morishita), Masao Mishima (Kensaku Kitajima) 1h28.

Le fils du directeur des entreprises Akiyama, Toshio, et ses amis Jun, Morishita et Fujieda, passent malgré eux leurs journées dans un profond ennui. Sachant que le 28 de chaque mois, Ikuko, la secrétaire du père de Toshio, se rend à la banque pour faire un retrait important, ils décident de la menacer pour simuler un vol. Ikuko réagit vivement, et traite Jun de “bon à rien”…

   
1960 Le sang séché
(Chi wa kawaiteru). Avec : Keiji Sada (Takashi Kiguchi), Kaneko Iwasaki (Ikuyo), Shinichirô Mikami (Harada), Mari Yoshimura (Yuki Nonaka), Yuuko Kashiwagi (Yoko) 1h27.

Pour protester contre le plan de licenciement de son entreprise, Takashi Kiguchi tente de se suicider à l’aide d’un pistolet. Largement relayée par la presse, la nouvelle du sacrifice de Kiguchi, qui a échappé de peu à la mort, se répand dans tout le pays. Yuki, qui travaille au service de communication des assurances Shôwa Seimei, a alors l’idée d’utiliser le désormais célèbre Kiguchi pour une campagne publicitaire…

   
1961 La fin d'une douce nuit
(Amai yoru no hate). Avec : Masahiko Tsugawa (Jiro Tezuka), Michiko Saga (Soko Mishima), Teruyo Yamagami (Harumi Nishimoto), Hiroko Sugita (Masae Oka), Osamu Takizawa (Hondo). 1h25.

Yokkaichi, ville industrielle en plein essor. Employé d’un grand magasin, Jirô Tezuka fait la rencontre de Harumi dans un restoroute. Il décide de la placer dans un bar de la ville, le « Sawa », dont la patronne, Sawako, n’est autre que la fille du directeur du grand magasin où il travaille. Parallèlement, il fait la connaissance de Masae, veuve de l’ancien directeur des fonderies Oka, dont le père est lui aussi un client du « Sawa »…

   
1962 La source thermale d'Akitsu
(Akitsu onsen). Avec : Mariko Okada (Shinko), Hiroyuki Nagato (Shusaku Kawamoto), Sumiko Hidaka (Otami), Jukichi Uno (Kenkichi Matsumiya), Shigeru Kôyama (Tsuda). 1h52.

Japon, 1945. Le pays est près de la défaite. Shusaku Kawamoto est accablé par une pneumonie. Il rencontre une femme qui lui conseille de se rendre dans une « Onsen », une source thermale traditionnelle, située dans les montagnes. Il s’y rend et loge à l’hôtel d’Akitsu. Là, il tombe sur Shinko, une jeune fille jolie et joyeuse. C’est elle, qui, bien que les médecins laissent Shusaku à son sort et à sa maladie, va décider de veiller sur lui…

   
1963 18 jeunes gens à l'appel de l'orage

(Arashi o yobu juhachi-nin). Avec : Tamotsu Hayakawa (Shimazaki), Yoshiko Kayama , Gannosuke Ashiya (Moriyama).1h48.

Le chantier naval Y, à Kure, ancien port militaire, face à la mer intérieure de Seto. Shimazaki y travaille pour une entreprise sous-traitante. On lui propose un jour de prendre la direction d’une pension, aménagée dans une ancienne caserne sous concession de l’armée américaine. Les conditions financières sont attractives, aucun loyer n’est exigé. Mais les pensionnaires, embauchés à Osaka par un recruteur, Moriyama, sont 18 voyous notoires…

   
1964 Evasion du Japon

(Nihon dasshutsu). Avec : Yasushi Suzuki (Tatsuo), Miyuki Kuwano (Yasue), Kyôsuke Mashida (Yasue). 1h33.

1964, année de l’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo. Tatsuo est un roadie ambitieux. Il voudrait devenir chanteur et rêve d’aller aux États-Unis. Takashi Asakawa, qui l’a pris sous son aile, propose à Isamu Kôda de cambrioler les bains turcs où travaille Yasue, sa maîtresse. Anxieux, Tatsuo ne tient pas à participer au casse, mais n’a pas les moyens de refuser la proposition de Takashi…

   
1965 Histoire écrite sur l'eau

(Mizu de kakareta monogatari). Avec : Mariko Okada (Shizuka Matsutani), Ruriko Asaoka (Yumiko Hashimoto). 2h00.

A 27 ans, Shizuo Matsutani vit toujours avec sa mère, Shizuka, encore jeune et belle. Il se souvient de sa triste enfance. Alors que son père se mourait lentement, Shizuka avait dû enseigner l'art du Koto, pour gagner sa vie...

   
1966 Le lac des femmes

(Onna no mizuumi). Avec : Mariko Okada (Miyako Mizuki), Shigeru Tsuyuguchi (Ginpei Momoi), Tamotsu Hayakawa (Kitano), Shinsuke Ashida (Yuzo), Keiko Natsu (Machie) 1h42.

Dégoutée par son mari, Miyako entretient une relation adultère avec le jeune Kitano. Un soir, celui-ci demande à la photographier nue. Elle accepte, mais les négatifs lui sont dérobés. Soumise au chantage d’un inconnu, Miyako n’a alors d’autre choix pour les récupérer que d’obtempérer, et prend le train pour Katayamazu Onsen...

   
1967 Passion ardente

(Jôen). Avec : Mariko Okada (Oriko), Yoshie Minami (La mère d'Oriko), Tadahiko Sugano (Furuhata), Shigako Shimegi (La soeur de Furuhata), Isao Kimura (Mitsuhuru). 1h37.

Oriko souffre de la froideur qui règne dans son couple. Son mari, Takashi, se console de son côté avec d’autres femmes. À l’occasion d’une rencontre de poésie au temple de Kitakamakura, elle retrouve Nôtô, sculpteur et ancien amant de sa mère, aujourd’hui décédée. Enfant, elle a toujours considéré avec dégoût la vie dissolue que menait sa mère, jusqu’à avoir honte d’être du même sang. Mais elle se surprend à éprouver de la sympathie pour Nôtô…

   
1967 Flamme et femme

(Honô to onna). Avec : Mariko Okada (Tatsuko Ibuki), Isao Kimura (Shingo Ibuki), Mayumi Ogawa (Shina Sakaguchi), Takeshi Kusaka (Ken Sakaguchi), Kazuo Kitamura (Fujikida). 1h41.

Shingo et Ritsuko ont un enfant, Takashi, âgé de 19 mois. Ils passent pour un couple heureux. Mais bientôt Ritsuko cherche à savoir qui est le vrai père de Takashi, né par insémination artificielle

   
1968 Amours dans la neige

(Juhyo no yoromeki). Avec : Mariko Okada (Yuriko Anzai), Isao Kimura (Kazuo Imai), Yukio Ninagawa (Akira Sugino). 1h37.

Gérante d’un salon de coiffure à Sapporo, Yuriko part en voyage avec Sugino, son amant. Alors qu’ils roulent dans le froid et la neige, Yuriko lui avoue qu’elle est venue avec l’intention de rompre avec lui. Persuadé qu’il y a un autre homme, rongé par la jalousie, Sugino décide de la tuer au lac de Shikotsuko. Mais Yuriko lui apprend qu’elle est enceinte…

   
1968 Adieu, clareté d'été

(Saraba natsu no hikari). Avec : Mariko Okada (Naoko Toba), Tadashi Yokouchi (Makoto Kawamura). 1h36.

Juste avant d'embrasser une carrière universitaire, Kawamura passe ses dernières vacances en Europe. À Lisbonne, il fait la rencontre de Naoko, importatrice de meubles et d'objets d'art. Kawamura est obsédé par un croquis qu'il a vu à Nagasaki plusieurs années auparavant...

   
1969 Eros + Massacre

(Erosu purasu Gyakusatsu). Avec : Mariko Okada (Noe Ito), Toshiyuki Hosokawa (Sakae Osugi). 3h46

C’est en faisant l’amour avec le réalisateur de pubs Unema, qu'une jeune étudiante de 20 ans, réalise sa propre froideur. Auparavant, elle avait rencontré Wada, qui n’a pas répondu à ses avances. Déçue de ces expériences et bien décidée à comprendre qui elle est, elle étudie Sakae Osugi, un anarchiste de l’ère Taisho, qui fut le premier chantre et théoricien de l’amour libre

   
1970 Purgatoire eroïca

(Rengoku eroika). Avec : Mariko Okada (Nanako Shôda), Kamoda Kaizo (Rikiya Shôda), Kazumi Tsutsui (Ayu), Naho Kimura (Jyoko), Kaneko Iwasaki (Atsuko). 1h58.

Ingénieur pour l'agence de l'énergie atomique, Rikiya Shôda travaille à la fabrication d'un rayon laser. Un jour, Nanako, sa femme, rentre chez eux en compagnie d'une jeune fille prénommée Ayu, qu'elle a trouvée en ville. Un homme, qui prétend être son père, vient la chercher, mais Ayu soutient que Rikiya et Nanako sont ses parents. L'apparition de cette jeune fille renvoie soudain Rikiya à son passé…

   
1971 Aveux, théories, actrices

(Kokuhakuteki joyûron). Avec : Mariko Okada (Kyoko Ichimori), Ruriko Asaoka (Aki Kaido), Ineko Arima (Makiko Isaku). 2h04.

Aki, Kyoko et Makiko sont trois actrices célèbres. Elles tiennent les rôles principaux d'Aveux, théories, actrices, film dont le tournage est censé débuter deux jours plus tard. Mais toutes trois sont frappées d'une indicible angoisse. Aki se rend compte qu'elle est observée par un homme muni d'une caméra. Kyoko perd l'usage de la parole. Quant à Makiko, elle retourne dans son pays natal. Chacune d'elle est accompagnée d'un confident, qui est aussi un contradicteur. 

   
1973 Coup d'état

(Kaigen rei). Avec Rentaro Mikuni (Kazuki Kitamura / Ikki Kita), Yasuyo Matsumura (Suzu, sa femme). 1h50.

Un jour de l'été 1935, une femme apporte à Ikki Kita, révolutionnaire japonais des années 1910-1930, un paquet contenant les vêtements tachés de sang de son frère Asahi. Ce dernier, influencé par les idées de Kita, s'est donné la mort après avoir assassiné le président du groupe financier Yasuda...

   
1978 Beauté de la beauté

(Bi no bi). Avec : Kiju Yoshida. 94 x 0h24 soit 37h36.

Du Moyen-Âge à l'âge baroque : Bosch, le peintre du fantastique, Bruegel : Quand le peintre est témoin de la ruine de son pays L'Europe romantique : Goya, le magicien de l'Espagne , Delacroix ou le paradoxe du romantisme L'Impressionnisme et au-delà : Le scandale sacré : Le peintre ManetCézanne, le regard d'un solitaire Van Gogh.

   
1986 Promesse

(Ningen no Yakusoko). Avec : Rentaro Mikuni (Ryosaku Morimoto), Sachiko Murase (Tatsu Morimoto). 2h04.

Dans la nouvelle ville de Tama, à la périphérie de Tokyo, vit la famille Morimoto. Un matin, on découvre la vieille Tatsu morte, avec des traces de congestion. La police arrive, menée par l'inspecteur Tagami. Ryosaku, le mari de Tatsu, commence par déclarer que l'assassin est sa belle-Fille, Ritsuko. Mais, le soir, revenant sur cette déclaration, il affirme que c'est lui qui a étranglé sa femme...

   
1988 Onimaru

(Arashigaoka). Avec : Yusaku Matsuda (Onimaru), Yûko Tanaka (Kinu), Rentaro Mikuni (Takamaru). 2h11.

Dans le Japon troublé du Moyen Age, Onimaru, un jeune vagabond, est adopté par la famille des Yamabe, prêtres chargés depuis toujours d'apaiser les colères de la Montagne de feu. Mais Onimaru, sauvage et incontrôlable, bouleversera les hiérarchies et les rites séculaires, en s'éprenant de Kinu, la fille des Yamabe...

   
1993 Le monde cinématographique de Y. Ozu selon Kijû Yoshida
  (Yoshida Kijû ga kataru Ozu Yasujirô no eiga sekai). 4 x 0h45
   
1995 Rêve de cinéma, rêve de Tokyo

 

(Yume no shinema tokyo no yume - Meiji no nihon o eizô ni kiroku shita etoranje Gabriel Veyre). 0h51.
   
2002 Femmes en miroir

(Kagami no onnatachi). Avec : Mariko Okada (Ai Kawase), Yoshiko Tanaka (Masako), Sae Isshiki (Natsuki), Hideo Murota (Goda). 2h09.

Ai, veuve d’un certain âge, vit à Tokyo avec sa petite-fille Natsuki. Un jour, on lui annonce que sa fille Masako, disparue vingt-quatre ans auparavant, juste après son accouchement, a été retrouvée sous une autre identité...