Beaumarchais l'insolent

1996

Genre : Drame social

Avec : Fabrice Luchini (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais), Sandrine Kiberlain (Marie-Thérèse), Manuel Blanc (Gudin), Michel Aumont (Baron de Breteuil), Jean-François Balmer (Sartine), Jean-Claude Brialy (Abbot), Patrick Bouchitey (Monsieur Lejay), Evelyne Bouix (Madame Vigee Lebrun). 1h40.

Beaumarchais prend à son service le jeune Gudin de la Brenellerie, qui deviendra son conseiller, son biographe, son ami. Horloger, homme de lettres, magistrat, Beaumarchais est aussi grand amateur de femmes, ce qui lui vaut un duel avec un rival, le duc de Chaulnes. Embastillé, puis libéré, il prouve au cours d’un procès retentissant la corruption de ses accusateurs, le comte de La Blache et Goëzman, conseiller au Parlement. À cette occasion il rencontre celle qui deviendra sa troisième épouse, Marie-Thérèse de Willer.

Acclamé, il est néanmoins déchu de ses droits. Louis XV, sur les instances du prince de Conti et de Sartine, lieutenant-général de la police, lui en promet le rétablissement à la condition qu’il accepte une mission secrète en Angleterre : récupérer des libelles défavorables à la Couronne ainsi que, auprès du chevalier d’Éon, des documents qui doivent désormais disparaître. Ainsi rencontre-t-il Arthur Lee, jeune leader du mouvement pour l’indépendance des États d’Amérique dont il est également un franc partisan.

À son retour, Louis XV étant mort, il convainc Louis XVI d’intervenir en faveur de la cause des colons américains. Lui-même s’y investit, y compris financièrement, quitte à ne jamais être remboursé, par un commerce d’armes via la société Rodrigue Hortalés. Gudin lui en fait reproche et le rappelle à ses devoirs d’auteur. Depuis le triomphe du «Barbier de Séville», tous attendent son œuvre suivante. «Le mariage de Figaro» lui vaut les foudres du roi mais triomphe auprès d’un public qui applaudit ainsi l’un des actes de naissance de la Révolution française.