Symphonie diagonale
1923

Des dessins de colonne stylisée en noir et blanc ou des formes géométriques en diagonales vers la droite ou la gauche, tracé se construisant ou s'effaçant progressivement. Jeu sur des formes courbes, deux demi-cercles de circonférences inégales. Retour au jeu des colonnes avec des sortes d'anses et dessins complexes. Troisième épisode avec les colonnes, retour au demi-cercle. Les demi-cercles jouent sur les formes rectangulaires.

"Après 1924, il n’y eut plus de Dada, mais les dadaïstes survécurent. Eggeling et moi, nous basant sur les impulsions de mouvements contenus dans ces rouleaux, nous commençâmes, en 1920, nos premiers essais de films abstraits. Eggeling devait finalement filmer son deuxième rouleau La symphonie diagonale et moi, mon Rythme 21.

Bien qu’étant abstraits, ces deux films étaient très différents par l’esprit et la manière de poser le problème, puisque Eggeling partait de la ligne, alors que moi, je partais de la surface. Eggeling orchestrait et développait des formes, alors que je renonçais complètement à la forme pour essayer d’articuler le temps à des vitesses et des rythmes variés."

(Hans Richter, Dada Art et Anti-Art, éd. de La Connaissance, Bruxelles, 1965.)

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Genre : Film expérimental