Vittorio de Sica

(1901-1974)
32 films
   
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histoire du cinéma : néoréalisme

Né le 7 juillet 1901 à Sora (Frosinone), Vittorio De Sica passe à Naples les premières années de sa vie au sein d'une famille bourgeoise mais pauvre. Après avoir devancé ses obligations militaires, il commence une carrière de comédien au théâtre puis au cinéma.

Il passe à la mise en scène en 1940 et réalise quatre films dont la légèreté ou le romanesque restent sans grande conséquence. C'est ensuite la rencontre déterminante avec Cesare Zavattini. Sa collaboration avec le célèbre scénariste, qui commence avec Les enfants nous regardent et se poursuivra quasiment jusqu'à la fin de sa vie, engendre une série de films qui vont devenir autant de moments marquants du mouvement néo-réaliste né dans l'Italie de l'après-guerre : Sciuscia, Le voleur de bicyclette, Miracle à Milan, Umberto D. ...

" Mes bons films, je les ai financés moi-même : ils n'ont rien donné. Seuls mes mauvais films ont rapporté. L'argent a été ma ruine ", déclarait De Sica en 1971. Ces propos désabusés expliquent peut-être la période 1960-1974 où le réalisateur (comme l'acteur, d'ailleurs) se lance à corps perdu, avec une sorte de rage fébrile, dans les renoncements du cinéma commercial - avec quelques belles exceptions pour confirmer la règle, comme Le jardin des Finzi-Contini.

Vittorio De Sica meurt le 13 novembre 1974. Ettore Scola lui a rendu un très bel hommage dans Nous nous sommes tant aimés, film qui lui est dédié.

Filmographie :

1940 Roses écarlates

(Rose scarlatte). Avec : Vittorio De Sica (Alberto Verani), Renée Saint-Cyr (Maria Verani), Umberto Melnati (Tommaso Savelli), Vivi Gioi (Clara), Luisella Beghi (Rosina). 1h05.

A la suite d'un quiproquo quant au destinataire d'un bouquet de roses, une femme se croit courtisée par un admirateur anonyme, alors qu'il s'agit en fait de son époux. Ce dernier ne la détrompe pas. Au contraire, il continue à lui envoyer des fleurs et lui fixe même un rendez-vous.

   
1940 Madelaine, zéro de conduite
(Maddalena zero in condotta). Avec : Vittorio de Sica (Alfredo Hartman), Vera Bergman (Elisa Malgari), Carla Del Poggio (Maddalena Lenci), Irasema Dilián (Eva Barta), Amelia Chellini (La directrice), Pina Renzi (Professeur Varzi), Paola Veneroni (L'élève Varghetti, la rapporteuse), Dora Bini (L'élève Caricati), Enza Delbi (Une élève), Roberto Villa (Stefano Armani). 1h19.

Mademoiselle Elisa enseigne l'écriture commerciale dans une école de filles, où, par habitude, toutes les lettres sont envoyées à un certain monsieur Hartman de Vienne qui en fait n'existe pas, à une adresse aussi inexistante que lui. Mais Elisa est une vraie romantique, et elle confie ses rêves aux lettres qu'elle rédige au fantôme Hartman. Et l'une d'elles est trouvée par Maddalena Lenci qui, croyant bien faire, la poste. Mais Carlo Hartman, qui existe réellement à cette adresse et reçoit alors la lettre, part à Rome pour rencontrer cette Elisa...

   
1941 Mademoiselle Vendredi
(Teresa Venerdi). Avec : Vittorio De Sica (docteur Pietro Vignali), Adriana Benetti (Teresa Venerdì), Irasema Dilián (Lilli Passalacqua), Guglielmo Barnabò (Agostino Passalacqua), Olga Vittoria Gentilli (Rosa Passalacqua), Anna Magnani (Maddalena Tentini). 1h32.

La naissance d'une relation amoureuse entre une pensionnaire d'un orphelinat et Pietro Vignali, le médecin chargé de la surveillance médicale de l'institution...

   
1942 Un garibaldien au couvent
(Un garibaldino al convento). Avec : Leonardo Cortese (le comte Franco Amidei), María Mercader (Mariella Dominiani), Carla Del Poggio (Caterinetta Bellelli), Fausto Guerzoni (Tiepolo, le gardien). 1h23.

Un jeune Garibaldien blessé se réfugie dans un couvent où il est soigné par deux novices. Il risque toutefois d'être capturé, quand Nino Bixio arrive avec ses chemises rouges.

   
1944 Les enfants nous regardent
(I bambini ci guardano). Avec : Emilio Cigoli (Andrea), Luciano De Ambrosis (Ricò), Isa Pola (Nina), Adriano Rimoldi (Roberto), Giovanna Cigoli (Agnese). 1h25.

Nina quitte son mari, Andrea, pour rejoindre son amant, Roberto. Leur fils de sept ans est balloté à travers la famille avant d'être placé dans un collège religieux par son père. Ce dernier désespéré, se suicide.

   
1944 La porte du ciel
(la poverta del cielo). Avec : Marina Berti (La crocerossina), Elettra Druscovich (Filomena, la gouvernante), Massimo Girotti , Roldano Lupi (Giovanni Brandacci). 1h28.

Un groupe de malades et de personnes souffrantes se rend en pèlerinage au sanctuaire marial de Loreto (Oeuvre de circonstance pour éviter d'aller en Allemagne).

   
1946 Sciuscia
Avec : Franco Interlenghi (Pasquale Maggi), Rinaldo Smordoni (Giuseppe Filippucci), Annielo Mele (Raffaele). 1h33.

Dans les rues de Rome, immédiatement après la dernière guerre, les enfants des quartiers pauvres se livrent, par nécessité, à de menus trafics pas toujours très honnêtes.

   
1948 Le voleur de bicyclette
(Ladri di biciceltte). Avec : Lamberto Maggiorani (Antonio Ricci), Enzo Staiola (Bruno), Lianella Carell (Maria), Gino Saltamerenda (Baiocco). 1h33.

Antonio Ricci est chômeur depuis deux ans. Marié, père de deux enfants, il vit dans une cité populaire surpeuplée des faubourgs de Rome. Au terme d'innombrables démarches, la chance lui sourit enfin. Il est engagé comme colleur d'affiches mais à condition de fournir le matériel, c'est-à-dire une bicyclette.

   
1951 Miracle à Milan
(Miracolo a Milano). Avec : Emma Gramatica (la vieille Lolotta), Francesco Golisano (le gentil Toto), Paolo Stoppa (le méchant Rappi), Guglielmo Barnabò (Mobbi, l'homme riche). 1h36.

Toto, né dans un chou, est élevé par une vieille dame généreuse, farfelue et attendrissante : Lolotta. Quand elle meurt, l'enfant est confié à un orphelinat. Il en sort quelques années plus tard, adolescent. Il est pur, naïf et joyeux...

   
1952 Umberto D
Avec : Carlo Battisti (Umberto Domenico Ferrari), Maria-Pia Casilio (Maria), Lina Gennari (la propriétaire). 1h20.

Umberto Domenico Ferrari est un vieil homme solitaire qui ne parvient plus à subsister. Sa pension de fonctionnaire (il a été enseignant toute sa vie) est misérable. Avec d'autres retraités aussi démunis que lui, il participe à une manifestation de protestation aussitôt dispersée par la police....

   
1953 L'or de Naples
(L'oro di Napoli). Avec : Silvana Mangano (Teresa), Sophia Loren (Sofia), Eduardo De Filippo (Don Ersilio Miccio), Paolo Stoppa (Don Peppino), Erno Crisa (Don Nicola), Totò (Don Saverio Petrillo). 2h18.

I. Le caïd - II. Pizza à crédit - III. Un enfant est mort - IV. Les joueurs - V. Teresa - VI. Le marchand de sagesse.

   
1953 Station terminus
(Stazione Termini). Avec : Jennifer Jones (Mary Forbes), Montgomery Clift (Giovanni Doria), Gino Cervi (Le commissaire), Richard Beymer (Paul). 1h30.

La douloureuse séparation d'une jeune Américaine mariée aux Etats-Unis et de son amant italien, dans le cadre d'une gare au milieu du va-et-vient incessant des voyageurs.

   
1953 Les amants de la villa Borghese
(villa Borghese). Coréalisé avec Gianni Franciolini. Avec : Maurizio Arena (Gemma), Eloisa Cianni (Elviara), Leda Gloria (Fanny). 1h38.

Les amours contrariés de jeunes amants, dont le père arrange pour sa fille un riche mariage, dans le cadre de la villa Borghese, maison romaine où l'on rencontre également une prostituée au grand coeur et un playboy sur la touche.

   
1956 Le toit
(Il tetto). Avec : Gabriella Pallotta (Luisa Pilon), Giorgio Listuzzi (Natale Pilon), Gastone Renzelli (Cesare), Maria Di Rollo (Gina), Maria Di Fiori (Giovanna). 1h31.

Luisa, qui travaille comme bonne, et Natale, qui est aide-maçon, se marient. Mais, en raison de leurs faibles revenus et de la crise du logement, ils sont obligés d'habiter chez les parents du jeune homme. Cette cohabitation forcée leur pose nombre de problèmes : il leur est impossible, entre autres, d'avoir la moindre intimité; pire, ils sont pendant quelques temps obligés de vivre séparés. Luisa a alors une idée : construire, illégalement et clandestinement, la nuit, une petite maison, ainsi que le font nombre de leurs congénères, sur un terrain vague; s'ils parviennent à la terminer avant que le matin ne vienne et que des agents les surprennent ils n'auront qu'une amende à payer. Aidés de quelques amis, les deux époux commencent à ériger ce qui doit devenir leur nid douillet... mais un Calabrais qui convoitait le terrain sur lequel ils ont élu domicile les dénonce à la police avant qu'ils aient pu achever leur ouvrage.

Luisa et Natale ne se tiennent pas battus pour autant : avec l'aide des parents et des compagnons de travail du jeune homme, ils entreprennent peu après l'édification d'une seconde maison près de l'Anienne, dans les fossés de Sant'Agnese. Le toit est pratiquement achevé, il ne manque plus que quelques tuiles, quand surviennent les agents tant redoutés. On improvise en toute hâte une mise en scène : Luisa, qui est d'ailleurs enceinte, se met au lit avec deux bébés empruntés à des voisines. Les représentants de l'ordre font alors semblant d'ignorer la présence du trou dans le toit et se retirent. Le rêve des deux jeunes gens est finalement devenu réalité

   
1958 Anna de Brooklyn
(Anna di Brooklyn) coréalisé avec Carlo Lastricati. Avec : Gina Lollobrigida (Anna), Vittorio de Sica (Don Luigi), Dale Robertson (Raffaele), Amedeo Nazzari (Ciccone). 1h38.

Anna, veuve d'un riche industriel américain, revient dans son village natal en Italie et attire tous les regards. Un jour en confession, elle avoue souhaiter se remarier.

   
1960 La Ciociara
Avec : Sophia Loren (Cesira), Jean-Paul Belmondo (Michele), Eleonora Brown (Rosetta), Carlo Ninchi (le père de Michele). 1h41.

Après le violent bombardement du quartier San Lorenzo, durant l'été 1943, Cesira, une jeune veuve d'une trentaine d'années, a décidé de quitter Rome et de regagner, jusqu'à la fin de la guerre, son village natal de Sant'Eufemia dans la Ciociara, avec sa fille Rosetta âgée de treize ans. En train, à dos de mule et à pieds, la mère et la fille parviennent, jusqu'à Sant'Eufemia. Là, elles font la connaissance de Michele, un fils de fermier qui a fait des études que tous appellent "le professeur". Rosetta en est tombée amoureuse, mais lui se sent attiré par Cesira...

   
1961 Le jugement dernier
(Il giudizio universale). Avec : Nino Manfredi (un serveur), Silvana Mangano (Signora Matteoni), Ernest Borgnine (le pickpocket), Anouk Aimée (Irène, la femme de Giorgio). 1h38.

Film à sketchs : Une voix puissante et mystèrieuse fait écho dans le ciel de Naples et annonce le commencement du jugement universel. Les prières et les bonnes intentions naissent alors à profusion jusqu'à l'arrivée d'une pluie torrentielle. Lavera-t-elle la terre de tous ces maux ?

 
1962 La loterie
(La riffa), Episode de Bocacce 70 de Vittorio De Sica, Luchino Visconti, Federico Fellini et, dans la version intégrale, Mario Monicelli.

Zoé est le superbe et magnifique gros lot d'une loterie ambulante. C'est Cuspet, le sacristain du village, qui gagne le premier tirage. Tout le monde l'envie et, pourtant, il ne profitera pas de sa chance, à cause de son inexpérience et de Gaetano, l'amoureux de Zoé. Personne n'en saura rien, il demeurera un héros.

   
1962 Les séquestrés d'Altona
(I sequestratti di Altona). Avec : Sophia Loren (Johanna), Maximilian Schell (Franz), Fredric March (Albrecht von Gerlach), Robert Wagner (Werner von Gerlach). 1h54.

Propriétaire d'énormes chantiers navals à Hambourg, Gerlach s'inquiète pour sa santé : il souffre énormément de la gorge. Le médecin diagnostique un cancer et l'informe qu'il ne lui reste plus que six mois à vivre. Gerlach profite de ce délai pour mettre ses affaires en ordre. Dans ce but, il convoque dans sa propriété d'Altona, près d'Hambourg, son fils Werner, avocat à Berlin, et sa bru Joanna, actrice de théâtre.

Gerlach leur révèle son état de santé et propose à Werner de lui succéder. Celui-ci, d'un esprit indépendant, refuse tout d'abord. Gerlach ne demande qu'une chose à Werner et à Joanna : rester quelques jours à Altona, le temps de réfléchir plus sereinement. Joanna découvre dans les combles le second fils Gerlach, Franz, qui depuis quinze ans est tenu officiellement pour mort.

Franz est fou. Pour n'être jamais sorti de sa tanière, il croit l'Allemagne totalement anéantie. Sa soeur le ravitaille, entretient cette folie en lui lisant des journaux de 1944 faisant état de restrictions, de famine et de bombardements. Joanna fuit définitivement après avoir appris que Franz a fait torturer des paysans russes pendant la guerre. Libéré de sa claustration, il revient à lui-même et se suicide. Son père se tue à ses côtés.

   
1963 Il boom
Avec : Alberto Sordi (Giovanni Alberti), Gianna Maria Canale (Silvia Alberti), Ettore Geri (M. Bausetti), Elena Nicolai (Mme Bausetti), Alceo Barnabei (Baratti). 1h37.

Un homme se retrouve au bord de la ruine après une accumulation de dettes. Aucun moyen ne lui est offert pour redresser la barre. Il désire à tout prix maintenir son niveau de vie afin de garder l'amour de sa femme. En dernier espoir, il consent à s'amputer physiquement et à vendre l'un de ses yeux...

   
1963 Hier, aujourd"hui et demain
(Ieri, oggi, domani). Avec : Sophia Loren (Adelina, Anna, Mara), Marcello Mastroianni (Carmine, Renzo, Augusto). 1h58.

La vie amoureuse de trois jeunes femmes, Adelina, Anna et Mara, au travers de trois récits se déroulant à Naples, Milan et Rome.

   
1964 Mariage à l'italienne
(Matrimonio all'italiana). Avec : Sophia Loren (Filumena Marturano), Marcello Mastroianni (Domenico Soriano). 1h44.

Pendant la guerre, Domenico Soriano, commerçant appartenant à une famille napolitaine aisée, rencontre dans un bordel Filumena Marturano, une femme d’âge mûr et d’humble origine. Il en tombe amoureux et l’emmène vivre chez lui. Aujourd'hui, l’homme est sur le point de l’abandonner car il s’est entiché d’une autre femme...

   
1966 Un monde nouveau
Avec : Christine Delaroche (Anne), Nino Castelnuovo (Carlo), Madeleine Robinson (La femme), Pierre Brasseur (Le photographe), Georges Wilson (Le médecin). 1h23.

Une jeune fille, séduite par un inconnu se retrouve enceinte. Celui-ci lui ordonne d'avorter. Ce qu'elle fait en se rendant chez deux 'faiseuses d'anges'. Mais prise de panique, elle s'enfuit et retrouve son amant

   
1966 Le renard s'évade à trois heures
(Caccia alla volpe). Avec : Peter Sellers (Aldo Vanucci/Federico Fabrizi), Victor Mature (Tony Powell), Britt Ekland (Gina Vanucci dit 'Gina Romantica'), Martin Balsam (Harry). 1h43.

Un chargement de lingots d'or d'une valeur de plusieurs millions de dollars part du Caire vers l'Italie. Sa destination : une ville restée secrète. Seul un brillant criminel est capable de faire main basse sur le magot : Aldo Vanucci surnommé 'Le Renard'. As de l'escroquerie, Vanucci met au point un plan infaillible pour s'emparer des lingots. Se faisant passer pour un réalisateur, il engage un acteur égocentrique et vieillissant, ainsi que sa propre soeur, afin de réaliser un film sur... des voleurs de lingots d'or ! Mais tout va rapidement déraper !

 
1967 Una sera come le altre

Episode de Les sorcières, film collectif en cinq segments de Franco Rossi, Vittorio de Sica, Mauro Bolognini, Pier Paolo Pasolini et Luchino Visconti. Avec : Totò (Ciancicato Miao), Ninetto Davoli (Baciu Miao), Laura Betti, Luigi Leoni (Touristes).

   
1967 7 fois femmes
(Sette volte donna). Avec : Shirley MacLaine (Paulette/Maria Teresa/Linda/Edith/Eve Minou/Marie/Jeanne), Alan Arkin (Fred), Lex Barker (Rik), Vittorio Gassman (Cenci). 1h40.

Shirley Mac laine interprète sept sketches dans lesquels elle est tour à tour une veuve, une femme trompée, ou encore une femme délaissee par un mari romancier.

   
1968 Le temps des amants
(Ammanti). Avec : Faye Dunaway, Marcello Mastroianni, Caroline Mortimer.

A l'aéroport de New York, Valerio, un ingénieur italien rentrant dans son pays, aborde Julia, une élégante inconnue, qu'il observait depuis un moment. Il n'a pas pu s'empêcher de lui adresser la parole. Pourtant il n'a réussi qu'à bredouiller un " si jamais vous venez un jour en Italie " en lui tendant maladroitement sa carte de visite.

Les années passent. Mais un jour que Julia regarde la télévision, une émission est consacrée à Valerio, qui vient d'inventer un procédé révolutionnaire de freinage de voiture. Julia se souvient. Elle lui téléphone. Valerio l'invite à passer quelques jours en sa compagnie.
Valerio loue un chalet au coeur des Alpes italiennes. Leur rencontre qui au départ était le prétexte à une petite incartade sentimentale se transforme vite en un véritable amour. Les jours qu'ils passent ensemble sont peut-être les plus beaux de leur vie.

Mais un matin, Julia a disparu. Valerio la retrouve à l'aéroport de Cortina. Valerio la ramène de force au chalet. Il ne veut pas écouter les explications confuses de Julia. Mais, par l'intermédiaire de Cathie, une amie de Julia, il comprend cette tentative de départ. Julia est leucémique et il lui reste peu de temps à vivre. Julia refuse la pitié de Valerio, elle essaie de se suicider en se jetant dans le vide. Heureusement Valerio l'en empêche à temps. Ils retournent au chalet et vont goûter les derniers instants de sérénité qu'il leur sont permis.

   
1970 Les fleurs du soleil
(I girasoli). Avec : Sophia Loren (Giovanna), Marcello Mastroianni (Antonio), Lyudmila Savelyeva (Mascia), Galina Andreyeva (Valentina, le responsable soviétique). 1h41.

Giovanna, italienne, part pour l'URSS à la recherche d'Antonio, son mari disparu pendant la guerre sur le front de l'Est, comme 50.000 autres soldats. Giovanna se souvient de son mariage avec ce garçon qu'elle connaissait à peine, de leurs douze jours de bonheur...

   
1970 Le jardin des Finzi Contini
(Il giardino dei Finzi Contini). Avec : Lino Capolicchio (Giorgio), Dominique Sanda (Micòl), Fabio Testi (Bruno Malnate). 1h34.

1938. Le jardin des Finzi-Contini est un immense parc privé qui entoure le plus majestueux des manoirs. La famille qui l'habite appartient à une dynastie aristocratique (et israélite) de la ville de Ferrare.

   
1972 Lo chiameremo Andrea
Avec : Nino Manfredi (Paolo Antonazzi), Mariangela Melato (Maria Antonazzi), Giulio Baraghini (Mariani), Maria-Pia Casilio (Bruna Parini), Guido Cerniglia (Arturo Soriani). 1h40.

Paolo et Maria Antonazzi sont un couple d'instituteurs qui enseignent dans une école élémentaire, à la périphérie de Rome, dans un quartier infesté par les poussières d'une cimenterie proche. Devant leurs vaines tentatives pour devenir parents, ils décident de consulter un spécialiste qui réfute la stérilité éventuelle de Paolo. Tout va être mis en place pour augmenter les chances de fécondité de Maria, fort désespérée...

   
1973 Brèves vacances
  (Una breve vacanza). Avec : Florinda Bolkan (Clara Mataro), Renato Salvatori (Franco Mataro), Daniel Quenaud (Luigi), José María Prada (Dr. Ciranni), Teresa Gimpera (Gina). 1h52.

Clara travaille dans une usine sur une chaîne de montage. Un jour, elle tombe malade et son médecin de famille ordonne une hospitalisation immédiate dans un sanatorium. Après le premier moment de désarroi, la tranquillité, les soins assidus et un repos dont elle n'a point l'habitude éveillent chez elle des sentiments jamais éprouvés. Les deux mois d'hospitalisation deviennent pour Clara une période de vacances.

   
1974 Le voyage
(Il viaggio). Avec : Richard Burton (Cesare Braggi), Sophia Loren (Adriana de Mauro), Ian Bannen (Antonio Braggi), Renato Pinciroli (Dr. Maccione). 1h42.

Le comte Cesare Braggi emmène sa belle-soeur veuve et dépressive en voyage, afin de consulter des spécialistes. La secrète passion qui les unissait éclate au fil du trajet. Dernier film de l'auteur, disparu à la fin de la même année.