The responsive eye

1966

Voir : Photogrammes

Avec : William Seitz, Rudolph Arnheim, Josef Albers, Moon Levinson, Jeffrey Steele, David Hockney. 0h25.

dvd

Soirée de vernissage au MOMA de New York pour une exposition consacrée aux différents courants de l'art optique. William Seitz, le conservateur, explique qu'il a souhaité pour cette exposition un titre qui évoque une activité et pas seulement l'appeler Art optique. Rudolph Arnheim, psychologue, Irving H. Leopold directeur en ophtalmologie parlent des effets résiduels liés aux ombres qui font apparaitre les formes alternativement concave ou convexe.

On passe des tableaux en couleurs (Larry Poons, Gene Davis) à des formes austères en noir en blanc (les anglais Jeffrey Steele, Bridget Riley, Vasarely). Elles stimulent la vue, animent la surface lui donnent de la profondeur, du mouvement psychologique et non mécanique. Les œuvres se déplacent en même temps que le spectateur. Les moirés, terme français employé pour la soie, des lignes croisées selon des angles réduits produisent des mouvements des vibrations deux surfaces différentes, les formes ne sont produites par personne, explorer la technique

David Hockney, venu en spectateur, dit détester qu'on l'oblige à cligner des yeux d'autres parlent de carnaval optique. Rudolph Arnheim forme d'art anonyme qui en semble être fait par personne, abandon du privilège humain d'exprimer du sens.

Titre du tableau, Black moving planes XIX, et passage dans l'atelier de Moon Levinson qui explique son travail.

Josef Albers le père, le pionnier, de l'art optique est interviewé.

Après les œuvres en couleurs, celles en noire et blanc et les moirés, William Seitz nous conduit dans la partie consacrée aux "œuvres invisibles". L'art de Reinhardt est attaqué par le critique Huntington Hartford, et défendu par Seitz qui nous conduit à la dernière partie de l'exposition celle où est mis en avant le relief dans les objets. (œuvres de Al Lesley, Richard Anuszkiewicz, Reinhardt, Julio Le Parc, Yaacov Agam, Larry Rivers Foyester)

Larry Aldrich transpose dans la mode Bridget Riley, Vasarely ou Richard Anuszkiewicz.

Rudolph Arnheim conclut : "Il y a de la construction sans impulsion dans l'école de Mondrian, et l'impulsion sans la construction chez les expressionnistes abstraits. Ici on a les deux mais dans l'abandon. Ni la construction, ni l'impulsion ne viennent de l'artiste. La construction est due à la géométrie et l'impulsion à la physiologie."

Le film entremêle la description de la soirée mondaine du vernissage aux commentaires de critiques, artistes et spectateurs qui exposent leur point de vue sur cette exposition consacrée aux différents courants de l'art optique.

Une seule courte échappée hors de ce temps et lieu unique, un passage dans l'atelier de Moon Levinson.

Test du DVD

Editeur : Wild side Video, juillet 2012. Nouveau master restauré, version originale, sous-titres français. 20€

Supplément au DVD Obsession.

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