Simon Curtis

Né en 1960
8 films
   
   
   
 

Simon Curtis débute sa carrière en intégrant le "Royal Court Theatre" où il assure la mise en scène de plusieurs pièces et devient également l'assistant de Danny Boyle.

C'est en 1998 qu'il se lance dans la télévision en réalisant le téléfilm Le Prince Etudiant puis en adaptant David Copperfield, le classique de Charles Dickens, dans lequel il dirige notamment Daniel Radcliffe (le futur Harry Potter) dans son premier rôle, ainsi que l'expérimentée Maggie Smith, qui sera également à l'affiche de la saga du petit sorcier à lunettes. Par la suite, il poursuit sa carrière à la télévision anglaise en réalisant notamment plusieurs épisodes de la série "Cranford" pour la BBC ainsi qu'un drame intitulé A Short Stay in Switzerland dans lequel il met en scène Julie Walters et où il traite des sujets aussi forts que délicats comme l'euthanasie et le traitement de la fin de vie.

Fort de ce succès, Curtis monte son premier long métrage pour le cinéma en choisissant d'adapter les écrits de Colin Clark quant à la relation complexe et ambiguë qu'il a pu entretenir avec Marilyn Monroe au cours du tournage du Prince et la danseuse, sur lequel il travaillait comme assistant à la mise en scène. A cette occasion, le cinéaste réunit un casting cinq étoiles composé entre autres d'Eddie Redmayne, Michelle Williams, Kenneth Branagh et Emma Watson. Après quoi, il dirige Helen Mirren et Ryan Reynolds dans sa deuxième fiction cinématographique, La femme au tableau, un nouveau film d'époque qui met en scène l'histoire vraie de Maria Altmann, une rescapée juive de la shoah, qui se bat pour récupérer des oeuvres artistiques ayant été volées à sa famille par les Allemands au cours de la Seconde Guerre mondiale.


Filmographie

1997 The Student Prince
  Téléfilm
   
1998 My Summer with Des
  Téléfilm
   
1999 David Copperfield
  Téléfilm
   
2002 Un papa d'enfer
  Téléfilm
   
2007 Born in the USA

 

Téléfilm
   
2009 A Short Stay in Switzerland
  Téléfilm
   
2011 My Week with Marilyn

Avec : Michelle Williams (Marilyn Monroe), Eddie Redmayne (Colin Clark), Julia Ormond (Vivien Leigh), Kenneth (Sir Laurence Olivier). 1h42.

Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner Prince et la danseuse, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène. Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit… Son second livre, « Une semaine avec Marilyn », relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.

   
2015 La femme au tableau

(Woman in Gold). Avec : Helen Mirren (Maria Altmann), Ryan Reynolds (Randol Schoenberg), Daniel Brühl (Hubertus Czernin), Katie Holmes (Pam), Max Irons(Fritz), Charles Dance (Sherman), Tatiana Maslany (Maria Altmann jeune), Antje Traue (Adele Bloch-Bauer),Moritz Bleibtreu (Klimt). 1h50.

Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire.