1942

Paris, 1820. Antoinette, duchesse de Langeais, passe pour la reine du Faubourg Saint-Germain. Richement mariée à un seigneur hautain et froid qu'elle n'aime guère, elle entretient autour d'elle toute une cour bruissante de femmes ravissantes. Belle et coquette, elle ne voit dans l'amour que prétexte à joutes spirituelles et à épanchements cérébraux.


Apercevant le superbe général Armand de Montriveau, un bourreau des cœurs, elle s'amuse tout de suite à piquer et à exciter sa passion. C'est jouer avec le feu, car si Montriveau brûle d'amour pour Antoinette de Langeais, il se défie d'elle et met en doute sa sincérité. L'entourage de la duchesse voit avec surprise celle-ci se transformer peu à peu, se transfigurer en amoureuse ardente, en victime passionnée, en modèle de constance, en martyr brûlant de flammes secrètes. Montriveau comprend trop tard le piège où est tombée Antoinette, et lui avec. Les portes du cloître et la pierre du tombeau se refermeront à jamais sur une femme aimable et adulée, enterrée dans sa robe de carmélite...

Scénario de Jean Giraudoux.

 

 

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Avec : Edwige Feuillère (Antoinette de Langeais), Pierre Richard-Willm (Armand de Montriveau), Aimé Clariond (Ronquerolles), Georges Grey (Marsay), Charles Granval (Le vidame de Pamiers), Jacques Varennes (Le duc de Langeais), Irène Bonheur (Caroline), Georges Mauloy (Le duc de Grandieu), Maurice Dorléac (Le baron de Maulincour), Simone Renant (La vicomtesse de Fontaines). 1h39.
La duchesse de Langeais
Genre : Drame sentimental
Thème : Balzac au cinéma