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La scène du mariage de la Vierge se déroule dans Le temple est celui où Joachim fut chassé, mais il semble cette fois représenté de face. Les nimbes encadrant les têtes de Joseph et de Marie indiquent leur sainteté. Le grand prêtre présente la main de Marie à Joseph afin qu’il lui passe l’anneau au doigt.
Joseph tient dans sa main gauche la baguette fleurie (ou verge) surmontée d’une colombe. Le prêtre aurait auparavant reçu un message d’un ange lui ordonnant de convoquer tous les célibataires de Jérusalem. Sera choisi comme époux de Marie celui à qui le Seigneur Dieu montrera un signe. La baguette de Joseph est la seule à fleurir et une colombe sort de cette baguette pour se percher sur la tête de Joseph. Joseph est donc désigné par le Seigneur comme époux de Marie.
Les prétendants refusés se tiennent à gauche et l’un d’eux casse sa baguette avec son genou. L’homme immédiatement à gauche de Joseph et faisant un signe de la main est un témoin du mariage. Joseph est représenté comme un vieillard alors que les autres prétendants sont plus jeunes. Là encore Giotto respecte la légende. Joseph épouse Marie mais il est considéré dans le Protoévangile de Jacques et la Légende dorée comme son gardien et pas vraiment comme son époux à part entière, ce qui explique le choix d’un homme très âgé.
Marie se tient le ventre, geste symbolisant la future conception du Christ. Une femme, derrière elle répète ce geste. Les parents de la Vierge, Joachim et Anne, ne sont pas représentés, ni d’ailleurs les invités au mariage. Cela ne signifie pas qu’ils sont absents, mais que l’artiste se concentre sur l’épisode biblique et peut ainsi simplifier la composition.
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