Durand-Dessert Michel (1945) et Liliane. En 1975 il est publicitaire elle est professeur d'université. Tout d'eux sont passionnés d'art et font des livres d'artistes avec Buren, Le Gac...Exaspérés par la domination absolue qu'exerce alors à Paris le mouvement support surface et le pop art américain, ils décident d'ouvrir une galerie pour exposer des artistes européens que Paris n'a encore jamais vus: les allemands Beu¦s et Richter, l'anglais Flanagan et l'arte povera italien. Aujourd'hui Durand-Dessert est une galerie classique avec des artistes connus désormais, comme Lavier et Garouste qu'ils ont été les premiers à exposer et d'autres de la nouvelle génération. Peu de peintres mais beaucoup de sculpteurs
Greve Karsten (1947) Il ouvre sa première galerie à Cologne en 1969 à l'époque où l'Allemagne n'était pas encore le centre du marché de l'art européen. Il est l'un de ceux qui ont donné une impulsion à ce développement,exposant très tôt Beu¦s, fontana, kounellis, Klein... et enfin Twombly, dont il est d'ailleurs le marchand. Vingt ans plus tard, Karsten Greve décide d'installer à Paris plutôt qu'à Londres ou à New-York une seconde galerie. un événement salué à juste titre par le microcosme comme un signe de renouveau de la place de Paris. Karsten Grave explique en effet son choix par une double analyse. Primo après des années d'assoupissements, Paris attire à nouveau de très grands collectionneurs internationaux publics et privés, tandis qu'une nouvelle race de collectionneurs français de haut niveau émerge. secundo il existe en Europe peu de galeries "de niveau musée". C'est donc vers, qui se classe dans cette catégorie, que les vrais amateurs se tourneront.
Lelong Daniel (1934) Une rencontre a bouleversé sa carrière: celle d'Aimé Maeght. Daniel Lelong travaillait alors à la section du contentieux du Conseil d'Etat. aimé Maeght, qui créait un musée, cherchait un juriste pour rédiger les statuts de sa fondation. daniel Lelong prend alors un congé pour convenance personnelle... il ne retournera jamais au Conseil d'Etat, préférant pantoufler à la galerie Maeght, où il s'occupera d'abord des problèmes administratifs et financiers puis de la partie artistique. Après la mort d'André maeght, Daniel lelong se sépare de ses héritiers et fonde la galerie qui porte son nom. de son "maître" il hérite une certaine conception de son métier. L'important pour lui est d'établir un lien durable et exclusif avec un artiste et de promouvoir celui-ci au niveau international. Son coup d'éclat: une exposition de Bacon en 1988, qui devait drainer mille visiteurs par jour. Ses principaux poulains: Bacon, mais aussi Klapheck, Kounellis, Lam, Lupertz, Michaux, Miro, Tapies, Bram Van Velde ...
Lambert Yvon (1939) Dans les années 50 il monte de Vence où il est né, et ouvre sa première galerie à Paris. Une minuscule galerie, rue de seine, où il expose du classique. Puis une grande dans la même rue, où il commence à faire ce qu'il aime. dès 1969, il expose Brice marden, richard long, Robert ryman, sol lewit, Laurence Weiner, cy twombly, Karl andré. En 1982 Jean-Charles Blais et Robert Combas. Farouchement hostile aux spéculateurs, il ne vend qu'aux collectionneurs qu'il connaît. Nahon Pierre (1938) galerie Beaubourg Depuis toujours Pierre Nahon a cherché à marier art et commerce. Il a commencé de front HEC et les Beaux-Arts. il poursuit sa carrière dans le cinéma publicitaire où il fait tourner à JL Godard son premier film de pub. Il se met à acheter des oeuvres de Klein, Arman, César, Tinguely, Christo et Nicki de Saint-Phalle qui, à l'époque,- nous sommes dans les années 60 ne valaient pas un clou. ainsi se sont constitués ses célèbres stocks. C'est en 1973 qu'il ouvre enfin une galerie à Beaubourg où il expose les nouveaux réalistes, le pop art américain et quelques grands inclassable : Klossowski, Bettencourt, Dado, Bernard Dufour.
Templon Daniel (1944) C'est par hasard que le jeune instituteur Templon reprend en 1967 avec un ami une cave galerie, rue Bonaparte. Mais ce n'est qu'en 1968, en voyant pour la première fois à la Documenta de Kassel, les Warhol, Rauchenberg, Jasper johns... qu'il a la révélation de la peinture. Quatre ans plus tard, il les expose dans l'immense galerie High-tech qu'il ouvre -le premier- à Beaubourg, ayant réussi, coup de culot et de génie, à persuader Leo Castelli, le plus grand marchand de New-York de faire de lui son représentant à Paris. aujourd'hui la stratégie de Daniel Templon est double : vitrine de tout ce qui compte aux Etats-unis (et notamment le pop-art), il expose aussi les français qu'il aime. C'est lui qui a lancé Ben, Le Gac, Venet, Alberolla.
Les principales galeries parisiennes
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