Le cinéma est bien entendu un processus de démolition ce qui semble évident depuis le début des années 50. L'éthique d'un cinéaste consiste à en être conscient (contrairement à Woody Allen par exemple) et à s'approprier ce " bien entendu " avant de se précipiter en étourdi vers un " mais " intemporel. Autrement dit si l'on souhaite énoncer un "mais" en essayant de se placer à la hauteur de Godard, il faut absolument vivre dans une parfaite conscience de ce processus de démolition en tant que tel. C'est l'éthique de Hasumi à laquelle Aoyama est resté fidèle
