" Si je n’étais pas parfaitement sûr de mon talent d’écrivain et de ma merveilleuse habileté à exprimer les idées avec une grâce et une vivacité suprêmes… " Le 9 mai 1930 (chap. 1, p.20), le narrateur se trouve en voyage d'affaires à Prague et y rencontre son double, "deux mais un seul visage" (chap. 1, p.34).

Revenu à Berlin, le narrateur se dit satisfait de sa vie avec sa femme Lydia. Il jouit des processus de dissociation qui lui arrivent de plus en plus fréquemment. Il est rappelé à la réalité par Lydia qui lui demande son livre rouge (chap. 2, p.49). Le cousin de Lydia, Ardalion est pauvre comme Job (chap. 2, p.53) mais a versé une mensualité pour un terrain. Pour s'y rendre, ils passent devant un poteau jaune.

Apparition d'un nouveau personnage, Orlovius (chap. 3, p.67). Hermann, qui s'interroge sur ses pulsions criminelle, signe une police d'assurance (chap. 3, p.73)

Le 9 septembre, Hermann relance Félix par lettre (chap. 4, p.83). Voyage à Tarnitz pour retrouver Félix (chap. 4, p.90) dans l'hôtel une nature morte d'Ardalion : une pipe sur une étoffe verte et deux roses (chap. 4, p.94).

Arrivée de Félix au rendez-vous (chap. 5, P.98). Félix refuse d'être la doublure d'un acteur. Il accepte se rendre à l'hôtel d'Hermann. Il est si sale qu'il doit se déshabiller et accepte de servir d'alibi pour une action illégale. Hermann dort mal avec le cauchemar du chien.

Hermann, rentré à Berlin, découvre un soir de novembre sa femme en petite tenue chez Ardalion. Il tente de retrouver le tableau de Tarnitz mais ne découvre que deux grosses pêches et un cendrier de verre (chap. 6, p. 134). Un jour, on sonne à la porte, Hermann s'affole. Dans la soirée Ardalion lui affirme que c'est Perebrodov qui vend des étuis à cigarettes peints à la main (chap. 6, p. 142)

Hermann rédige des lettres anonymes (chap. 7, p.147). Hermann tente d'éloigner Ardalion en Italie.

Hermann montre les lettres à Orlovius (chap. 8, p. 162), Ardalion s'en va et il raconte l'histoire de son frère Félix à Lydia. Une fois le meurtre accomplis, ils se donneront rendez-vous à l'hôtel Malherbe à Paris.

Hermann envisage d'envoyer son roman à un écrivain qu'il ne nomme pas (mais en qui le lecteur reconnait Nabokov), (chap. 9, p. 189). Hermann tue Félix à Koenigsdorf (chap. 9, p. 205).

C'est Félix qui raconte sa vie (chap. 10, p.209), comment il est devenu riche en tuant un type qui prétendait lui ressembler. Tout a bien marché pour Hermann devenu Félix qui a épousé sa veuve (chap. 10, p.213). C'est l'épilogue de la vie d'Hermann Karlovitch (chap. 10, p.214). Le récit est moins facile : le 12, il arrive à Pignan en France à la frontière avec l'Espagne où il prend une chambre d'hôtel (p.215). Au bout de six jours un client, un médecin l'interroge sur le mystérieux crime en Allemagne que relatent les journaux.

L'identité de la victime a été trouvée par la police grâce à un indice qu'il a négligemment laissé. Le bâton marqué du nom de Félix Wolfahrt de Zwickau (chap11, p.241). Son édifice littéraire s'écroule avec cette erreur. Il intitule donc son ouvrage Désespoir (chap. 11, p.243). Il reçoit une lettre d'Ardalion lui demandant de se rendre. Le 1er avril, il est arrêté par la police: "Français ceci est une répétition. Retenez ces policiers. Un célèbre acteur va sortir dans un instant de cette maison... C'est tout. Merci, Voila, maintenant, je peux sortir "

 

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La méprise
Editeur Folio. 1991. Traduction de Marcel Stora. 251 pages. 7,3 €.
1932
Vladimir Nabokov