Editeur : Wild Side Video. Collection Les Introuvables, février 2011. Master restauré. V. O. avec sous-titres français. Durée du film : 1h45. Film déconseillé aux moins de 16 ans. Edition Collector 2 DVD. 20 €.

Suppléments :

  • Présentation du film par Jean-François Giré

  • Galerie photos. Bande-annonce.

  • inclus sur le 2e DVD : le film qui a inspiré Blindman : Zatoïchi, le masseur aveugle de Kenji Misumi (Master restauré - N&B - VOST - 1h45)

Un pistolero, aveugle mais diablement efficace, est chargé d'escorter 50 épouses jusqu'à leurs maris mineurs au Texas. Il se fait doubler par son partenaire qui organise le trafic de ces femmes avec le bandit mexicain Domingo. Un dernier combat sanglant et cruel les départagera…

Blindman est le dernier garnd western italien réalisé avec un gros budget grâce à son auteur-acteur-producteur, Tony Anthony. Il prend le contrepied de la tendance dominante qui voit le western européen entrer dans sa période décadante avec le personnage de Trinita. A la période sérieuse aux héros sombres et cyniques va succeder une série de films parodiques et même autoparodiques. La violence est remplacée par des ditributions de baffes. L'humour ne fonctionne plus sur l'ironie, la dérision des valeurs politiques, mais sur le burlesque.

A sa sortie, Blindman est interdit aux moins de 18 ans. La critique française qui dédaignait déjà le western italien, déteste celui-ci. Seuls les amateurs du genre y voient le feu d'artifice final du genre. Les excès baroques et visuels, souvent très très violents se succèdent dans une suite de clous spectaculaires. La mise en scéne, classique, n'a pas besoin d'en rajouter. L'humour noir y est permanant alors que le film incorpore aussi une dimension fantastique avec un justicier aveugle mais tireuer hors pair et une partie surréaliste avec la cérémonie funèbre en noir et blanc avec une musique ethnique bizarre.

Présentation du film par Jean-François Giré

Excellente présentation de Jean-Françoi Giré. Ce western spaghetti est réalisé alors que le western européen est entré dans sa période décadante avec le personnage de Trinita. A la période sérieuse, aux héros sombres et cyniques, va succeder une série de films parodiques et même autoparodiques. La violence est remplacée par des ditributions de baffes. L'humour ne fonctionne plus sur l'ironie, la dérision des valeurs politiques, mais sur le burlesque.

En 1971, Baldi prend donc le contrepied de la tendance dominante et réalise un western sérieux à gros budget grâce à l'auteur-acteur-producteur, Tony Anthony. Celui-ci avait rencontré Baldi sur le tournage du Dernier des salauds. Auparavant, il avait joué dans la trilogie de Luigi Venzi : Un dollar entre les dents (1966), un homme un cheval, un pistolet (1966), et Le cavalier et le samouraï (1966). Dans celui-ci un pistolero s'en allait au Japon ; le western spaghetti rencontrait le film de samouraï et la légende de Zatoïchi. Le film s'inspirait ainsi du Masseur aveugle (Kenji Misumi). Tony Antony poursuit ici son personnage du film de Venzi avec l'itinéraire surprenant et délirant de son justicier aveugle.

Baldi avait commencé sa carrière dans le mélo pleurnichards avec jeunes filles aux destins tragiques. Il est ensuite sollicité comme réalisateur de seconde équipe (Terence Young, Richard Thorpe) puis réalise des films en costumes (Les révoltés de Tolède) et trouve sa voie avec le western de Taxas adio jusqu'au Dernier des salauds, western mélo.

A sa sortie, Blindman est interdit aux moins de 18 ans. La critique française qui dédaignait déjà le western italien, déteste celui-ci. Seuls les amateurs du genre y voient le feu d'artifice final du genre. Les excès baroques et visuels, souvent très très violents se succèdent dans une suite de clous spectaculaires. La mise en scéne, classique, n'a pas besoin d'en rajouter. L'humour noir y est permanant alors que le film incorpore aussi une dimension fantastique avec un justicier aveugle mais tireuer hors pair et une partie surréaliste avec la cérémonie funèbre en noir et blanc avec une musique ethnique bizarre.

 

 
présente
 
Blindman, le justicier aveugle de Ferdinando Baldi