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(1775-1851)
Romantisme

Turner fut le "personnage" le plus marquant de la génération d'artistes anglais qui a radicalement transformé la tradition de la peinture de paysage durant les première années du XIXe siècle. Peintre typographe de formation, il en gardera longtemps le goût de la précision. A la fin de sa vie tout au contraire, il sera sensible au sublime des machines et abandonnera la précision pour la dissolution des formes. Tout de suite admiré et couvert d'honneurs en Angleterre, son influence sur les impressionnistes fut moins déterminante que sur la peinture américaine. Il est l'auteur de 541 peintures à l'huile et de 1569 aquarelles, dessins ou gravures (source, Andrew Wilton, 1979)

Pêcheurs en mer 1796 Londres, Tate Britain
Autoportrait 1798 Londres, Tate Britain
Le chateau de Caernarvon 1799 Collection privée
View towards Snowdon 1800 Londres, Tate Britain
La cinquième plaie d'Égypte 1800 Indianapolis, Museum of art
La dixième plaie d'Égypte 1802 Londres, Tate Britain
Lever de soleil dans la brume 1807 Londres, National Gallery
Avalanche dans les grisons 1810 Londres, Tate Britain
Hannibal et son armée franchissant les Alpes 1812 Londres, National Gallery
Didon faisant construire Carthage 1815 Londres, National Gallery
Le déclin de l'empire carthaginois 1817 Londres, National Gallery
Eruption du Vésuve 1817 New Haven, Yale center
Structure de couleurs 1820 Londres, Tate Britain
La bataille de Trafalgar 1824 Greenwich, Nat. Mar. M.
'Now for the Painter' (Rope) 1827 Manchester Art Gallery
Regulus 1828 Londres, Tate Britain
Le Ville d'Utrecht prenant la mer 1832 Tokyo, Fuji Art Museum
L’incendie du parlement 1835 Philadelphie, Museum of Art
Le dernier voyage du Téméraire 1839 Londres, National Gallery
Scarlet Sunset 1840 Londres, Tate Britain
Crépuscule sur un lac 1840 Londres, Tate Britain
Venise vue depuis la lagune 1840 Londres, Tate Britain
Esclaves jetant par-dessus-bord les morts... 1840 Boston, Mus. of Fine Arts
Tempête de neige, bateau loin du port 1842 Londres, Tate Britain
La guerre. L'éxil et l'arapède 1842 Londres, Tate Britain
Le soir du déluge 1843 Londres, Tate Britain
Matin après le déluge 1843 Londres, Tate Britain
Pluie, vapeur et vitesse 1844 Londres, National Gallery
Paysage avec une rivière 1845 Paris, Louvre
Lever de soleil avec des monstres marins 1845 Londres, Tate Britain
     

Joseph Mallord William Turner est né le 23 avril 1775 mais la date exacte n'est qu'une supposition. En effet, lui-même revendiquait cette date qui est le jour de la fête de Saint George et l'anniversaire supposé de William Shakespeare, mais cette affirmation n'a jamais pu être vérifiée. La première date dont les historiens sont sûrs est son baptême le 14 mai 1775. Il est né à Maiden Lane à Covent Garden, Londres.

William Turner est le fils d'un barbier et fabriquant de perruques et de costumes, William Gay Turner. Sa mère, Mary Marshall, est issue d'une famille de bouchers. Elle perd progressivement la raison, probablement à cause du décès de la jeune sœur de William, Mary Ann, morte en 1783 et meurt à l'asile du Bethlem Royal Hospital, en 1804. Supposant une santé fragile dans la famille suite au décès de sa sœur, le jeune Turner est envoyé en 1785 chez un de ses oncles maternels à Brentford, petite ville à l'ouest de Londres, sur les rives de la Tamise. C'est là que son intérêt pour la peinture s'éveille. Un an plus tard, il se rend à l'école à Margate, dans le Kent, à l'estuaire de la Tamise. À partir de cette époque, il commence à produire des dessins que son père expose à la vitrine de son commerce.

La reconnaissance de l'Académie

Le 11 décembre 1789, il entre, âgé de 14 ans seulement, à l'école de la Royal Academy of Arts avant d’être admis, un an plus tard, à la Royal Academy elle-même. Marquant un vif intérêt pour l'architecture, Turner suit notamment des cours de perspective et de topographie avec le dessinateur en architecture Thomas Malton, avant que l'architecte Thomas Hardwick ne lui conseille de persévérer dans la peinture. Une première aquarelle de Turner est acceptée à l'exposition d'été de la Royal Academy alors qu'il n'y est élève que depuis un an. Il subit l'influence d'artistes tels que Willem Van de Velde le Jeune, Albert Cuyp, John Robert Cozens, Richard Wilson, Claude Gellée dit Claude le Lorrain ou encore Nicolas Poussin. Il est remarqué par un amateur d'art de l'époque qui lui permet de rencontrer divers artistes comme Thomas Girtin avec qui il se liera d'amitié. Il travaille d'abord la gravure. Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagnera le surnom de "peintre de la lumière".

D'un style alors plutôt rigoureux, il expose sa première huile, Pêcheurs en mer, en 1796, année à partir de laquelle il exposera chaque année à la Royal Academy, jusqu'à la fin de sa vie, à de très rare exceptions près. Renommé pour ses huiles, son caractère romantique est alors révélé par ses représentations de paysages pittoresques de la Grande-Bretagne. Mettant la technique au service de sa propre esthétique ; ses paysages maritimes se prêtent aisément aux jeux de reflets de lumière qu'il affectionne. Il devient "Associé" de l'académie en 1799, et "Académicien" en 1802, au plus jeune âge possible, 27 ans. En 1807 : Il publie lla première partie de son Liber Studiorum, une série de dessins à la plume et au lavis où il allie l'observation exacte de la nature à l'évocation littéraire et mythologique et expose Soleil montant de la brume. De 1807 à 1828, il enseigne la perspective. Par la suite, il devint membre de nombreux comités. En 1845, obtient un poste de professeur suppléant.

Son talent lui apporte reconnaissance et confort et lui permet de posséder sa propre galerie. Elle s'ouvrit en 1804 au 64 Harley Street où Turner habitait depuis 1799. En 1805, il n'envoya aucun tableau à la Royal Académie, et pendant un an ou deux ses envois furent rares. En 1819, il commença à reconstuire la galerie et à l'agrandir au coin de Queen Anne Street. Elle rouvrit en 1822. Turner avait entre-temps fait les plans d'une petite villa où il vécu avec son père à partir de 1813. Elle fut appellée "Solus lodge" et se trouvait à Twickenham à l'endroit de la Tamise qu'il préférait. Plus tard, elle fut renommée "Sandycombe Lodge" et existe toujours sous ce nom. Turner et son père y vécurent ensemble jusqu'en 1825 environ, époque où ils retrournère à Queen Anee Street. Turner expose aussi ses œuvres à l'Institut britannique et la plupart de ses œuvres, environ 260, furent exposées tour à tour sur les murs de l'Académie pendant environ soixante ans.

Les voyages de Turner

Les premières œuvres exposées de Turner furent des aquarelles (View towards Snowdon), et il étonna très vite ses collègues par des réalisations pleines de force avec un rendu des conditions atmosphériques très vivant grâce à cette méthode. Son espoir de gagner une reconnaissance plus importante pour l'art de l'aquarelle ne le quittera pas même s'il diversifia sa pratique artistique. En dépit de ses techniques jugées parfois peu orthodoxes, de nombreux connaisseurs en virent vite les possibilités et lui passèrent commande. En 1802 plusieurs d'entre eux s'associèrent pour lui offrir son premier voyage sur le "Continent". Il visita les Alpes et le Louvre (alors rempli des prises de guerres amassées à Paris par les agents de Napoléon). Les voyages vont ainsi jouer un rôle prépondérant dans le développement de l'art de Turner, lui offrant les sujets de nombreuses gravures (presque 900 au total) et aquarelles. Il publie ainsi en 1833-1835 le Turner’s Annual Tour en plusieurs volumes, avec des gravures de ses vues de la Loire et de la Seine et, en 1837, c'est une nouvelle publication de l’ensemble de ses gravures des rivières françaises sous le titre The Rivers of France, accompagnées de textes en français et en anglais.

Jusqu'à la fin des guerres napoléoniennes, ses déplacements hors de la Grande-Bretagne furent cependant très rares. Il fut donc contraint de limiter ses voyages aux sites les plus pittoresques du Royaume-Uni avec un intérêt marqué pour les paysages les plus romantiques du Pays de Galles et de l'Écosse. La paix revenue cependant, il fit un voyage annuel à l'étranger en été. Entre 1817 et 1845 il parcourut l'Europe en tous sens. Il visita ainsi : les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, la France, l'Italie, la Suisse, l'Autriche, le Danemark et poussa même une pointe à l'Est jusqu'à Prague, dans l'actuelle République tchèque. En 1819, 1833 et 1840, il se rend à Venise.

C'est aussi par les voyages que s'affirme les sources d'inspirations de Turner qui s'inscrivent dans un contexte international, avec une profonde admiration pour des artistes comme le Titien, Poussin et Rembrandt. Il voue un culte particulièrement durable aux paysages de Claude Gellée, dont l'influence sur plusieurs de ses toiles est manifeste. La profonde admiration de Turner, chantre du paysage romantique pour cet artiste du XVIIe siècle qui s'inscrivit pourtant dans la grande tradition classique était telle qu'il demanda dans son testament que deux de ses œuvres soient accrochées à côté de deux toiles du "Lorrain" à la National Gallery.

Les deux artistes ont chacun entrepris un véritable voyage depuis l'ombre jusqu'au soleil. Un embarquement particulièrement explicite dans les fameux ports antiques du Lorrain où des vaisseaux en partance attentent la reine de Saba, sainte Ursule, Ulysse ou Cléopatre, tandis, qu'au milieu du tableau, le disque rougeoyant domine immuablement à l'horizon. Une quête qui suggère donc des "ailleurs" plus heureux, les "vastes portiques que les soleils marins teignent de mille feux", imaginés bien plus tard par Baudelaire.

Chez le Lorrain comme chez Turner, le travail du premier plan sombre jusqu'au point incandescent au centre de la toile est une constante. L'éclairage est donc perpétuellement le contre-jour, puisque l'œil du spectateur doit être mené vers le soleil. Pour le rendre palpable, les deux peintres utilisent trois éléments : un ou plusieurs arbres au tronc sombre et au faitage noir auréolé de clarté; une forteresse, histoire de décliner ces jeux de rayonnment sur des formes géométriques; enfin l'eau, rivière ou mer, qui à tout moment du parcours agit comme miroir du ciel et amplificateur de lumière.

Mais si les procèdes sont communs, les manières diffèrent. Le maître Lorrain raffine à plaisir dans un subtil "mille-feuilles" d'ombre et de lumière, ménageant pour l'œil quantité de haltes auprès d'un pont, sous une haie, contre un buisson, un muret, au-delà desquels tout coin de prairie éclairée, presque phosphorescent, agit comme un instant de magie avant l'éblouissement comblé de l'horizon.

Radical, Turner, lui, pousse cette quête à l'extrême, supprimant petit à petit l'anecdote qui servait de prétexte à la scène, adaptant même un "Débarquement d'Enée" du Lorrain, sans flotte, ni Enée ! Mais tout en conservant l'arbre, la forteresse et la mer… Jusque bientôt même abandonner ces éléments, à lâcher l'ombre pour mieux saisir la proie. Ce soleil qui alors n'est plus astre mais lumière pure emplissant l'aire, pour une vision irradiée de l'espace.

Dans ses représentations de la mythologie, il devient le peintre du sublime au sens où l'entend Edmund Burke dans son traité : De la notion de la beauté et du sublime. Pour Burke, le sublime ce sont les manifestations les plus fortes de la nature, proches parfois de l'horreur : précipices, orage, avalanches, tempête de neige. Autant de situations peintes par Turner (Hannibal franchissant les alpes, Avalanche dans les grisons). La Montagne comme nature vierge, non domestiquée par l'homme y est privilégiée (Saussure et Cohen vainqueurs du mont blanc en 1780 seulement, Mary Shelley envoyant dans la montagne le monstre de Frankenstein). Chez Turner la nature domine l'homme : il ne reste plus que des ruines, Eruption du Vésuve (1817), Incendie du parlement (1835), Venise qui s'enfonce dans l'eau.

Malgré les liens profonds qui le liient avec les maîtres anciens, Turner est à l'avant-garde de la peinture moderne. L'expérimentation a soutenu la plus grande partie de son travail, soit en incluant une approche directe à partir du motif - comme ce fut le cas chez d'autres artistes anglais entre 1800 et 1810 - soit en lui permettant une utilisation particulièrement expressive de la couleur. Il pousse sa manière de peindre et sa compréhension des couleurs dans des voies qui inquiétèrent et effrayèrent la critique. Celle-ci lui devint progressivement hostile, s'agissant de sa peinture à l'huile à partir des années 1820. Malgré tout, les critiques ne détournèrent pas ses commanditaires et les organisateurs d'expositions, qui continuèrent à lui demander d'illustrer des recueils de poésie, assurés, sans aucun doute, que sa participation aux ouvrages gonfleraient substantiellement les ventes de noms déjà célèbres comme Lord Byron et Sir Walter Scott. Dans les années 1820 et 1830, de remarquables estampes de paysages de Turner furent également intégrées dans des ouvrages à la mode connus sous le nom de " Keepsakes " qui aidèrent à mieux faire connaître son art à travers l'Europe. Son œuvre progresse vers une plus grande économie dans la présentation des sujets, certains étant très flous. Les adversaires de sa dernière manière trouvèrent face à eux dans le jeune John Ruskin un défenseur également fervent. Son Peintres modernes (1843) influença la critique de Turner jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Les sources d'inspiration de Turner sont en effet aussi souvent tirées de la vie contemporaine. Il célébra aussi bien Trafalgar que Waterloo, fasciné par l'ascension et la chute de Napoléon. Il comprit aussi très vite l'importance des progrès techniques et les saisit sur le vif : les bateaux à vapeur apparaissent très tôt dans ses œuvres et il fut le premier artiste à peindre avec enthousiasme et réalisme les voyages en chemin de fer.

En Angleterre, Turner est souvent l'hôte de Lord Lamont à Petworth House dans le Sussex, ce qui donnera naissance à une célèbre série de peintures.

Les dernières années et l'héritage

Avec l'âge, Turner devient de plus en plus excentrique et taciturne. Il a peu d'amis et de proches, à l'exception de son père qui, travaillant pour son fils comme assistant, habitera avec lui jusqu'à sa mort. La mort de son père, en 1829, affectera beaucoup Turner qui sera, dès lors, sujet à des accès de dépression. Turner ne s’est pas marié, mais il a eu deux filles avec Sarah Danby. Il a ensuite eu pour compagne, à partir de 1833, la veuve Sophia Caroline Booth, vivant avec elle comme mari et femme.

En juin 1840, Turner fait la connaissance du jeune John Ruskin ; un peu plus tard cette année-là, il se rend pour la dernière fois à Venise. Scarlet Sunset , Venise vue depuis la lagune. De 1841à 1844, il fait des séjours annuels en Suisse. En 1843, le premier volume des Modern Painters de Ruskin est surtout consacré à la défense de Turner. 1844 : Exposition de Pluie, vapeur et vitesse à la Royal Academy. Turner effectue ses derniers séjours en France au début de l’automne 1845, Paysage avec une rivière et une baie au loin , Soleil couchant sur un lac . En 1846, il se retire de la vie publique, et emménage au 6, Davis Place, Cremorne New Road, dans le quartier de Chelsea à Londres, où il vit sous le nom d’Admiral Booth avec sa compagne. En 1847, Robert Vernon fait don à la National Gallery d’œuvres de peintres contemporains, parmi lesquelles figure la première peinture à l’huile de Turner à entrer dans la collection nationale britannique. Turner expose une dernière fois à la Royal Academy en 1850, une série de quatre peintures dans la manière Claude Lorrain.

Le 19 décembre 1851, Turner meurt au domicile de sa compagne à Chelsea. À sa demande, il est enterré à la Cathédrale Saint-Paul de Londres où il repose aux côtés du peintre Joshua Reynolds et d’autres membres illustres de la Royal Academy. Dans son testament (rédigé en 1829) Turner lègue une grande partie de ses œuvres à la National Gallery exprimant notamment sa volonté que Didon construisant Carthage (1815) et Soleil montant de la brume (1807) soient exposées entre les deux tableaux peints par Claude alors à la National Gallery : Port de mer avec l'embarquement de la reine de Saba (1648), et Paysage avec le mariage d'Isaac et Rébecca (1648). Cet accrochage est réalisé en décembre 1852 et est toujours visible aujourd'hui dans la salle 15 du musée.

1856 : Fin de la longue querelle juridique entre les héritiers (le testament avait été rédigé avec un manque regrettable de clarté). Toutes les peintures, aquarelles et ébauches trouvées dans son atelier, et qu'on lui attribuait, devinrent alors propriété de la Nation. C'est ainsi que 300 huiles environ et 20 000 ébauches furent transférées à la National Gallery, à laquelle l'ampleur sans précédent de ce legs posa de graves problèmes. La collection "Turner" ne put jamais être vue dans son intégralité mais par "fragments" et ce n'est que récemment, dans les années 1970, que les derniers objets de la collection furent enregistrés. C'est ainsi que certaines de ces œuvres qui sont considérées aujourd'hui comme des chefs-d'œuvre, comme " Norham Castle, Sunrise " (vers 1845) ne furent jamais exposées avant les premières années du XXe siècle.


1857 : L’exposition Art Treasures présente 24 peintures à l’huile et 83 aquarelles de Turner. 1857-1858 : Ruskin est autorisé à sélectionner des aquarelles et des dessins du legs Turner pour une présentation publique à Marlborough House :400 sont encadrés, d’autres exposés tels quels et le reste conservé dans des caisses.

1859 : Décembre : ouverture de la British School Gallery au South Kensington Museum; les toiles des legs Vernon et Turner (y compris les aquarelles sélectionnées par Ruskin), jusque là conservées à Marlborough House, y sont transférées.

1861 : Octobre : la première galerie entièrement consacrée à Turner ouvre dans l’aile ouest de la National Gallery; y sont exposés 94 tableaux et 6 aquarelles. Au musée de South Kensington, deux salles restent consacrées aux études de Turner (dont 194 sont encadrées).

1869 : Janvier : d’autres aquarelles de Turner sont mises à la disposition des étudiants (qui doivent solliciter une autorisation pour les étudier) au sous-sol de la National Gallery. 1872 : Tous les tableaux du legs Turner qui étaient au South Kensington Museum réintègrent la National Gallery.

1874 : Mars-avril : des tableaux de Turner sont vendus aux enchères à Paris; ce seraient les premières œuvres de Turner présentées au public dans la capitale française. Dès avril, une eau-forte de Félix Bracquemond d’après Pluie, vapeur et vitesse est présentée à la première exposition impressionniste.

1876 : Fin des travaux entrepris depuis 1872 à la National Gallery ; les aquarelles de Turner qui étaient restées au musée de South Kensington, sont présentées dans 60 vitrines au sous-sol.res.

1906 : Les œuvres inachevées du legs Turner sont cataloguées et exposées à la Tate Gallery.

1987 : La nouvelle aile de la Tate Gallery (œuvre de Stirling et Wilford) est inaugurée pour accueillir la collection dans un environnement digne d'elle. Depuis, de nombreuses expositions ont permis d'examiner les différents aspects de la vie de l'artiste, ouvrant de nouveaux renseignements et assurant à la Galerie nouvelle la maîtrise sur les études de Turner.

En 2014, Mike Leigh présente au festival de Cannes Mr Turner, et la National organise en decembre une grande exposition sur ses dernières oeuvres.


Sources :