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Du 23 au 27 janvier 2008

LE PALMARÈS :

GRAND PRIX Longs Métrages :
L'ORPHELINAT (El Orfanato) de Juan Antonio Bayona.

PRIX DU JURY ex-aequo :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza
TEETH de Mitchell Lichtenstein

PRIX DE LA CRITIQUE :
DIARY OF THE DEAD de George A. Romero

PRIX DU JURY JEUNES de la région Lorraine :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

PRIX DU PUBLIC - L'Est Républicain & La Liberté de l'Est :
REC de Jaume Balaguero & Paco Plaza

PRIX DU JURY SCI FI - SCI FI JURY PRIZE
L'ORPHELINAT (El Orfanato) de Juan Antonio Bayona

GRAND PRIX Courts Métrages :
DANS LEUR PEAU de Arnaud Malherbe

PRIX DU MEILLEUR INÉDIT VIDEO :
DETOUR MORTEL 2 de Joe Lynch

Pour sa quinzième édition, le Festival du Film Fantastique a développé une thématique sur les métamorphoses de la réalité et rendu hommage au cinéma fantastique espagnol. Deux soirées spéciales étaient organisées : l'une sur les grands maîtres du genre, l'autre en partenariat avec la chaîne Sci-Fi.

( voir aussi : Gérardmer 2007)

 

Par notre correspondant, Jonathan Cardenas

 

Tout le monde est unanime...L'édition du festival de Gérardmer 2008 aura été d'une grande qualité, supérieure à celle de 2007, mi figue mi raisin… Un jury de très grande qualité… Une sélection de haute volée, une ambiance magnifique et un temps idéal (un peu froid quand même…), Cette année aura été marqué par le succès… La majeure partie de la sélection étant vraiment de bonne facture, le choix du palmarès fut rude autant du coté des spectateurs que chez les professionnels…


Cette édition aura définitivement mis en avant le cinéma espagnol… Déjà mis en avant par un hommage. La victoire de REC et de L'orphelinat montre un peu plus que l'avenir du cinéma fantastique pourrait être du coté de la plaine Ibérique qui depuis quelques années se montre presque aussi dynamique que le continent asiatique. Cinq prix récoltés pour ces deux films sur six…tout est dit !!!


L'orphelinat aura conquis le jury et le public pour sa poésie, sa beauté…alors que REC aura été un des seuls films du festival vraiment "flippant", voire traumatisant.

On regrettera peut être simplement que le film, Le roi de la montagne soit reparti bredouille… . Ce survival auteuriste mérite vraiment le coup d'œil et il ne sera pas étonnant de revoir le nom de Lopez-Gallego dans pas longtemps sur un autre projet plus important.

Aparecidos aurai mérité quelque chose, mais il était hors compétition… On devrait en entendre parler lors de sa sortie cinéma de part le sujet douloureux qu'il aborde…

On l'a compris, le cinéma espagnol à de beaux jours devant eux… Alors que le cinéma anglais et le cinéma allemand recommence à reprendre du poil de la bête, on s'inquiète du développement du cinéma français de ce coté là.. Et ce n'est pas avec des films comme Frontières que l'on va remonter la pente… bien au contraire.


Au rayon déception, on aurait peut être plus attendu d'un film comme Teeth, qui malgré son prix du jury (partagé avec Rec), n'aura pas convaincu tout le monde… Une comédie horrifique réussi mais qui survole ses thèmes sans les assumer pleinement… Dommage.

Un film comme The Broken, bien qu'une merveilleuse relecture de Body Snatchers aurai peut être convaincu plus de monde s'il n'avait pas dégagé un coté très prétentieux.

On notera enfin avec beaucoup de plaisir la confirmation du retour de Georges A.Romero avec peut être, le film le plus réussi avec son premier (La nuit des Morts vivants), Diary Of the Dead, qui mérite pleinement son prix de la critique.

A noter le prix de l'inédit vidéo, attribué à l'efficace, Détour Mortel 2 même si End Of The Line l'aurait mérité tout autant.

 

Mercredi 23 Janvier :

C'est un évènement devenu pour de nombreux fan français de cinéma, une tradition à perpétuer tous les ans, mieux même…. un pèlerinage… Eh oui !! Le festival du film fantastique a réouvert ces portes ce 23 janvier.

Evénement qui plus est, encore plus important cette année car cela fait 15 ans que le festival à posé ses valises dans cette ville des Vosges… Pour fêter cette anniversaire dignement, toute l'organisation du festival s'est plié en quatre pour composer une sélection et un jury à la hauteur de leurs ambitions…Le thème de cette année ? La métamorphoses du corps et des esprits…Le jury ? Pratiquement que des cinéastes du genre (Stuart "Réanimator " Gordon, Jake "Evil Aliens" West, Takashi "The Grudge" Shimizu, Ruggero "Cannibal Holocaust " Deodato, Neil " The Descent " et bien d'autres encore…

La sélection….qui fait en tout cas très envie et qui espérons sera supérieur à celle mi figue mi raisin de l'année dernière… Et comme dirait Stuart Gordon pour ouvrir le festival " let the bloodbath begins !! ! (Que le bain de sang commence……pour les non anglophones….)


1er film et premier sourire….même si ce fut une soirée placée sous le signe du noir et de la négativité. La séance d'ouverture a peine fini…Le film d'ouverture nous est présente, et pas n'importe lequel, un des films les plus mystérieux et attendu de 2008 :

Cloverfield.

Quoi ? Vous ne voyez pas ? Depuis quelques temps, une bande annonce envahit les salles de cinémas. Son pitch ? New York….Un soir comme tout les autres pour la population aisée et bien tranquille de Manhattan…Rob Hawkins part pour au Japon définitivement pour son travail…Un fête d'adieu est alors organisé à son insu et le tout filmé en caméra Dv par son meilleur ami Hud…La fête bat son plein, les messages d'adieux devant la caméra aussi, quand soudain, un tremblement de terre énorme vient déranger les habitants de cette immeuble..Tout en panique, tout le monde va voir sur le toit pour voir l'étendue des dégâts…Seulement, ce n'est pas un simple tremblement de terre, à l'origine de tout cela, mais une " chose " encore non identifié semant la terreur dans New York…

La bande annonce donnait très envie et c'était justement la chose qui faisait peur. Ce film mystère était donc attendu au tournant pour son avant première européenne au festival. Alors, Gros Buzz ou Grosse Surprise ? Quoi qu'on pense de J.J Abrams ( la série Lost, le dernier Mission Impossible..). Ce monsieur vient de donner un sérieux coup de poussière au film catastrophe ou encore au films de monstres.


Cloverfield fut une véritable surprise. Bien qu'un enième film post 11 septembre 2001, il se différencie car tout porte à croire qu'il est fait justement pour exorciser ce traumatisme du 11 septembre 2001.

Cette bête étrange sans pitié, rodant dans les rues de New York, est l'exact pendant américain de son vieil ami Japonais, Godzilla… Toute la série des Godzilla fut réalisé au Japon, juste après les attentats à la bombe H à Nagasaki et Hiroshima…Cloverfield remplie exactement le postulat mis en place… Une Grosse créature débarque dans une des villes les plus importantes du mondes et détruit tout ce qui est devant lui (La statue de la liberté n'échappera pas à la règle…) C'est donc un Godzilla Bis qui nous est montré… Matt Reeves se permet même un clin d'œil en envoyant Rob Hawkins….au Japon.


Bien plus qu'un simple divertissement, Cloverfield rempli parfaitement sa tache de montrer un New York meurtri par ce que se passe. C'est un chef d'œuvre de négativité. Dès le début du générique, nous pouvons supposer que personne ne s'en sortira et que finalement, c'est normal… Il n'y a aucune pitié pour le spectateur qui voit certains des personnages principaux à qui il a commencé à s'attacher partir en moins de dix minutes du film

Par une extrême justesse dans la réalisation et dans le montage, Cloverfield épate par sa maitrise de l'histoire… Tout le film est filmé en caméra DV , les personnages très rapidement présentés, le spectateur est pris en otage par les survivants cherchant à s'échapper littéralement de l'apocalypse…Nous sommes complètement à leur place et cela est vrai que pour certaine personnes, cela peut être frustrant car nous sommes remués pendant 85 minutes du début à la fin..Pas une minute pour respirer

Nous assistons durant tout le film à la descente au enfer de New York et de ses habitants le tout, sans concessions ni pitié. Véritable réponse au film de monstre coréen de l'année 2006, The Host, Cloverfield se révèle être un très grand film et peut prétendre déjà à une récompense pour ce festival…

 

Stuck (hors compétition)

Deuxième et dernier film de cette soirée d'ouverture décidemment placé sous le signe du noir avec le tout dernier Bébé de Stuart Gordon, Stuck. Film écumant tous les festivals, du monde entier, il avait reçu à assez bon acceuil à Cannes, étant présent pour le marché du film.

Petit film indépendant coproduit par Mena " merican Beauty" Suvari en partie, elle-même interprète principal du film, Stuck raconte l'histoire d'une infirmière en pleine ascension sociale qui renverse lors d'une soirée un peu trop " escatzié " un homme traversant son chemin...La seul chose qu'il faut précisé et qui fait que ce film est bien un film de Stuart Gordon et que cet homme (Stephen Rea…) reste coincé dans le pare brise de la voiture…Evanoui et sous le choc, Mena Suvari, ramène sa voiture dans son garage (avec l'homme coincé a l'intérieur) par peur de s'attirer des ennuis.

Apparemment basée sur une histoire vrai, Stuck marque vraiment le retour au premier plan de Stuart Gordon, qui s'était égarée pendant quelques années en faisant de la série B qui ressemblé au final….à de la série Z…
Stuck reste un film très agréable à voir et montre les deux grands talents du réalisateur, à savoir, mélanger l'horreur avec l'humour… ce film est d'une noirceur totale sous toute les coutures, mais aussi dispose d'une grosse dose d'humour noir à ne pas négliger…On est horrifié par l'histoire, mais on rigole aussi beaucoup…Ce qui doit faire plaisir à maitre Gordon…Et même si le film parait bien long, on en sort vraiment ravie…Car voir un film violent, outrancier, très marrant, très noir et qui tient debout du début jusqu'à la fin…cela fait du bien…Monsieur Gordon : Bravo ! Une très bonne série B, qui espérons le bénéficiera d'une sortie cinéma bientôt…


Jeudi 24 Janvier

Apres une première soirée très noire, nous commençons une nouvelle journée par une matinée espagnole…En effet le festival à décidé cette année de rendre un hommage bien mérité au cinéma fantastique espagnol, longtemps boudé, mais revenu en grâce depuis quelque années grâce à des réalisateurs comme Alejandro Amenabar, Jaume Balaguero ou encore Alex de la Iglesia…
Premier film espagnol à être projette ? Un des chefs d'œuvres de Luis Bunuel

L'ange exterminateur
Film de 1962, l'histoire est celle d'un notable fortuné qui organise une soirée mondaine chez lui…Beaucoup d'invités sont présents… Néanmoins, plusieurs événements étranges se produisent….Tous les serveurs s'en vont précipitamment et à la fin de la soirée, les invités se rendent comptent qu'il ne peuvent pas quitter les lieux comme bloqués par un chose étrange..Ils décident tous de dormir sur place...Le lendemain…Tous le monde constatent qu'il n'est toujours pas possible de sortir…S'en suit un huit clos étouffant ont personne ne sortirait indemne…
Véritable critique de la bourgeoisie, Luis Bunuel arrive avec son film, à faire du fantastique et de l'étrange….sans utilisé le moindre artifice… (à part la séquence de la main vivante, véritable ancêtre de la main de la famille Adams…). Il crée un huit- clos étouffant sans que l'on sache vraiment pourquoi ces gens était bloqué…Doté aussi d'une grande dimension érotique aussi, (ce qui n'est pas étonnant chez Bunuel, me direz vous..) L'ange exterminateur ne vieillit pas d'une ride et c'est cela qui fait de ce film un chef d'œuvre….

 

La Résidence
Autre hommage au cinéma espagnol, La Résidence est le fruit d'un des plus grands réalisateur de son pays de l'époque (et encore aujourd'hui d'ailleurs…), Narciso Ibanez Serrador… Ce réalisateur à œuvre pendant de longue année à faire développer le cinéma espagnol et à aussi travaillé longtemps pour la télévision…Toujours est-il qu'il soit normal de lui rendre aujourd'hui un hommage bien mérité, tant il aura influencé bon nombre des ces camarades espagnols réalisateurs…
La résidence est un chef d'œuvre…Il faut déjà l'annoncer…Avoir un accueil triomphant à la fin de la séance pour un film qui vient d'être visionner en anglais sous titré espagnol alors qu'on nous avait annoncé le contraire...c'est une épreuve de force réussi ! Ce film n'a pas pris une seule ride une seule seconde, bien qu'il fut réalisé en 1969…Tout fonctionne à merveille, L'histoire : une nouvelle élève arrive au pensionnat de jeunes filles dirigés par une directrice tyrannique, mademoiseille Fourneau. Cette directrice cache néanmoins, son fils à qui elle interdit tout contact vers l'extérieur et vers les pensionnaires…Quelque temps après, plusieurs filles disparaissent…

La Résidence illumine par sa maitrise, certes classique mais très bien tenue de la réalisation…ce film renvoie à l'univers d'Edgar Poe, en passant par le baroque, sans oublier certain films de Mario Bava et évidemment le mythe de Frankenstein…Disposant aussi d'une forte dimension érotique allant même jusqu'à aller vers la dimension lesbienne, La Résidence est d'un beauté farouche (malgré la copie médiocre du film..) , les acteurs sont totalement bluffant pour l'époque avec une Lili Palmer en institutrice sadique ou encore son fils John Moulder-Brown en petit garçon bien gentil au premier abords mais qui se révélera beaucoup plus perfide par la suite..Un film a voir et à revoir donc…

 

L'après-midi commence avec le deuxième film de la compétition :


Epitaph des freres Jung : (en compétition)

" Quoi ?!! Encore une fille aux cheveux longs qui revient d'entres les enfers se venger… ?!! " Néanmoins, Epitaph, se révèle avoir une ambition différente que celle du simple film de fantômes.. Maintenant trop d'ambitions peut gâcher un film et c'est ce qui ce passe ici…
Sur le papier, Epitaph raconte plusieurs histoires de fantômes d'un hôpital en Corée durant les années 40… Un étudiant en médecine tombant amoureux d'une fille qui s'est suicide pour un homme en se jetant dans un lac glacée…Une petite fille traumatisé par l'accident qu'elle vient de subir avec ses parents ou encore une professeur qui s'aperçoit que sa femme n'a pas d'ombre…
Tout cela est très attirant, c'est vrai… Mais le film se révèlent très rapidement pour le spectateur très difficile à suivre de part sa structure disloqué de l'histoire et entre les personnages eux même si bien même que des fois, on peut se demander si les réalisateurs ne se sont pas eux aussi perdu dans leur film…


Il y a beaucoup de bonnes chose à retenir de cette œuvre très personnelle des frères Jung, avec par exemple, une maitrise parfaite du cadre et de plans qui deviennent de véritables tableaux. Certaines scènes sont très bien réalisés comme celle du couple ayant un enfant…Le travail sur le son est très bien fait ici… Autant dire qu'il y a un vrai travail sur l'ambiance, sur la mise en scène et que cela, on ne peut pas le négliger..Il est vrai que l'horreur n'est pas que de l'intensité et de la quantité d'hémoglobine, mais aussi à une véritable ambiance et surtout à une certaine qualité…Cependant, bien qu'il y ait un gros travail pour remettre en question les fondamentaux de la peur et de la surprise…Tout cela retombe de plus belle à cause d'une incompréhension globale du film…
Ce film souffre, je pense, de la même incompréhension que le film de Kiyoshi Kurosawa projeté l'année dernière à Gérardmer, Sakebi, et qui avait bénéficié d'un acceuil très mitigé aussi..Espérons que ce film trouvent grâce aux yeux d'un public lors d'un sa sortie cinéma, chose qu'il n'a pas pu trouver ici pour un public de festivaliers…

 


Teeth
(en compétition)

Troisième film de la compétition, Teeth se révèle être la première déception du festival...
Un synopsis faisant penser étrangement au film de David Cronenberg, Rage, et une réputation d'une comédie horrifique à tout épreuve, Teeth donnait très envie… Dawn ? Une lycéenne sans histoire et qui refoule constamment ses pulsions sexuels somme toutefois normal pour son âge…Pour s'en convaincre, elle va jusqu'à milité dans un groupe prônant la chasteté jusqu'au mariage…Devenant au fur et a mesure le gourou de ce groupe, elle ne tarde pas à s'attirer de plus en plus adeptes et d'admirateurs, dont fait parti…Tobey dont elle tombera amoureuse…Malheureusement, elle s'apercevra qu'elle n'est pas tout à fait normal dans son corps et qu'elle possède une particularité très spécial au niveau de son vagin……Des dents !!!


Ce film ne fait qu'effleurer les thèmes qu'il veut aborder, à savoir la société puritaine des Etats unis et le débat actuelle dans ce pays sur la campagne active du gouvernement visant à discréditer toutes les théories de Darwin sur l'évolution du corps. Les deux tours nucléaires juste derrières la maison de Dawn ne sont pas creusés du tout…Pollution ? Environnement ? On n'en saura pas plus…
C'est là le gros défaut du film, soit il assume son coté film d'horreur avec beaucoup de sous thèmes en y allant jusqu'au…Soit il fait un film de pure comédie sans s'occuper d'autres thèmes derrière…Ce film aurai pu être un peu plus creusé que ça, bien qu'il y est de choses très positives comme le statut de Dawn qui est en quelque sorte une " justicière " avec son vagin denté, une sérial killeuse…qui se venge des hommes qui ont essayé de profiter d'elle…Mais bon, l'histoire aurait eu le mérite d'être plus creusé et on reste, en tout cas, sur notre " faim "….

 


Le roi de la montagne
(compétition)

Le Pitch ? Quim, la trentaine part sur la route pour aller récupérer son ex-amie, Sofia. Sur la route, il s'arrête dans une station service où il fait la rencontre de Béa, jeune fille d'une vingtaine qui ne perd pas de temps de profiter de la libido de Quim pour lui soutirer son porte feuille…
S'apercevant de la supercherie, Quim part à sa recherche et la suit dans une foret non loin de la route…Perdu, il cherche son chemin en voiture au milieu des bois, quand soudain il est la cible de tirs en provenance de la montagne. Tentant d'échapper aux tirs venus de nulle part, il retrouve Bea, à qui il arrive le même cauchemar. N'ayant pas le choix l'un et l'autre, ils décident de rester ensemble et de tenter de quitter cette foret qui leur est hostile…
Premier des trois films espagnols en compétition, Le Roi de La Montagne à tout pour obtenir un prix à ce festival... Deux personnages, Une foret : voici le simple postulat du troisième film du réalisateur ibérique, Gonzalo Lopez Gallego… Le Roi de La Montagne est un véritable surprise dans ce festival…En partant d'une histoire simple, le réalisateur nous embarque dans un survival étouffant au milieu d'une foret mystérieuse qu'il guette le moindre faux pas des deux protagonistes…On ne peut s'empêcher de penser à un film comme Délivrance…Car au final, le véritable ennemi présent ici ( même si on verra plus tard dans le film, le vrai visage de ces coup de feux…), c'est l'inconnu…Quim et Bea se méfient de l'un et de l'autre, tout en se méfiant aussi de cette foret qui les entoure… Une solitude, d'anxiété et surtout une grande impuissance s'empare des deux protagonistes…Pourquoi ces coups de feux ? Qu'ont-ils faits pour mériter d'être des proies sans défense ?…La réponse sera très originale…Une réalisation simpliste et naturaliste rajoutent à ce film une valeur authentique à l'histoire…Simpliste et original à la fois car la deuxième partie du film, consacrée a la course poursuite entres les deux jeunes sérials killers et les deux protagonistes, nous avons une réalisations très " jeux vidéo " ou nous somme a la place des deux tueurs rechargeant les armes afin de ….gagner des points pour le tuerie !!! Alors quoi ? La violence est-elle lié aux jeux vidéo qui inonde de plus en plus la tête de nos gamins ?? Ce n'est pas si simpliste que cela je pense…le film montre peut être plus simplement le manque d'amour, d'affection de plus en plus criant dans notre société actuelle où individualisme prime de plus en plus…il n'y a qu'à voir la scène où Quim laisse Bea en toute seule pour s'en convaincre…Espérons que le Jury tiendra compte de ce film….


Dernier film de la soirée et un des plus attendus depuis deux ans au moins…Frontières de Xavier Gens…


Frontières (hors compétition)


Dans une époque très proche de la notre, l'extrême droite sur est le point de prendre le pouvoir en France…Evidemment, le pays est au bord du chaos avec une confrontation directe entre le pouvoir, l'autorité et le peuple…Dans le même temps, une bande de jeunes banlieusards parisiens commentent un braquage qui tournent mal…Ayant dépassé leurs " frontières " avec ce braquage, la seule solution pour eux est de partir d'ici et de passer la " frontière ", direction les Pays Bas et Amsterdam…Malheureusement pour eux (vraiment ?), ils rencontrent sur leur route un hôtel dirigés par une étrange famille qui ne tardera pas longtemps à montrer leur vrai visage, celle de la pure violence pour un seul objectif, la race pure….
Frontières est un film qui avant même d'avoir été diffusé faisait déjà parlé de lui…Attendu par de nombreux fans à Gérardmer 2007, il ne débarquera finalement que cette année après d'importantes difficultés pour sortir le film… Pour quels raisons ? Il n'y a qu'a voir l'affiche du film pour s'en convaincre… Xavier Gens est connu pour ses penchant vers l'extreme violence et le gore… Son deuxième film, Hitman a subit d'important remontage car la première version était beaucoup trop violente pour les producteurs américains…
Un film comme Frontières est très difficile à critiquer…car après 108 minutes (!!!) de film, le constat est clair : C'est un film difficile à supporter...Violence à outrance, certaines scènes qui sont difficiles a supporter, il faut avoir le cœur bien accroché pour tenir les 108 minutes…Néanmoins, ce qu'on peut apprécier chez Xavier Gens, c'est qu'il est arrivé faire " son " film…Il est allée au bout de son idée et rien que pour cela. On peut lui dire bravo… Cependant, bien que Gens ai " réussi " à faire le film qu'il voulait, et que la plupart de ses fans sont " subjugués " par le résultat, le constat est là..Il n'y a rien dans ce film, sinon, de la violence pure et gratuite...L'histoire ne tient pas debout avec des dialogues, qui eux s'écroulent complètement après que les comédiens les ont sorti sans grande conviction… Y'a-t-il eu une direction d'acteur ou était-ce uniquement de l'improvisation ? Sans vouloir, plomber l'ambiance, le réponse serait plutôt vers le deuxième choix…Il est vrai que il n'y a que très peu de films comme cela qui sorte en France depuis très longtemps... Il est vrai que ca fait du bien de voir de temps en temps de voir des films comme ce type pour se " reposer " la tête et ne penser à plus rien d'autres…Mais bon, comme tout il y a des limites a tout…Il y a une violence et une horreur qui sont très bien retranscrites dans ce film, mais on n'aurait aimé avoir peur avec les personnages et malheureusement, c'est le contraire, on rigole au début, mais à la fin, on souffle car même si c'est de l'action qu'on est venu chercher ici, la priorité pour un film est que l'histoire et le jeu d'acteur doit un minimum tenir debout. Or ici, on est bien en delà des espérances…Dommage…
Une fin de soirée un peu frustrante donc, car finir sur un film qu'apparemment tout le monde aime (aux yeux du public de la salle en tout cas…) mais , qu'on n'arrive pas à apprécier (même en se forçant…) cela frustre...Qu'importe, demain, d'autres films arrivent…

 

Vendredi 25 Janvier :

Steel Trap (inédits vidéo)

Après la projection, il n'y aurait qu'une chose a dire et cela est méchant, mais bon… " Circulez, Il n'y a rien à voir !! " …
L'histoire ? Une grande ville des Etats Unis…Une nouvelle année vient de commencer…Lors d'une soirée dans n grand building, Quelques personnes reçoivent sur leur portables un sms, leur disant de monter de quelques étages de plus pour une autre soirée de qualité supérieur…Se rendant tous à l'étage en question, ils s'aperçoivent tous vite que cette soirée n'est au fait qu'un prétexte pour un serial killer pressé de les tuer un par un par un jeu de piste assez sanglant… Steel Trap est un purge qui ne procure aucun plaisir à voir…Si on à vu Saw, Carrie, ou encore à degré moindre Scream, Steel Trap ne vous étonnera pas…Pire même, il vous endormira…Pour une berceuse, on n'aurait pu mieux rêver…


Sisters
(en compétition)

En enquêtant sur le passé trouble du docteur Philip Lacan, Grace, une journaliste opiniâtre, est témoin d’un meurtre commis par une femme. La coupable est-elle Angélique, l’ex-épouse du docteur, ou bien sa soeur jumelle ? Décidée à découvrir la vérité, Grace va mettre à jour le plus horrible et le plus dangereux des secrets...

Grand admirateur de l'original, Douglas Buck y fait quelques clins d'oeil. Ainsi le corps du jeune docteur n'est pas caché dans un canapé pliant -que la police ouvre- mais dans la grosse télévision d'Angelique.

Mais Buck transforme surtout le film noir de De Palma, centré sur l'héroïne meurtrière en film fantastique où le traumatisme suggéré de Grâce la rapproche bien plus que dans l'original de la meurtrière....

 

 

Joshua (compétition) :

Joshua est le fruit d'un amour inconditionnel entre Brad et Abby, couple modèle typique vivant dans le quartier très huppé de Manhattan…Agé de 9ans, Joshua présente d'importantes dispositions d'un enfant bien plus mature…Cependant tout son épanouissement auprès de sa famille se retrouve tout a coup remis en question par l'apparition d'une petite sœur …Lily..Sa jalousie et sa vraie personnalité enfouie depuis trop longtemps à l'intérieur de lui ne va pas tarder à surgir et semer le désordre et le chaos au sein de tout sa famille…
Que dire de ce film…..Joshua est très dérangeant par le physique du jeune homme qui ne peut que renvoyer à Damien dans le film La Malédiction. C'est enfant est avant tout un très grand manipulateur capable du pire pour arriver à ses fins ( comme tuer sa grand-mère, rendre folle sa mère ou encore mettre en prison son père pour vivre…avec son oncle…) Joshua bénéficie d'une mise en scène très ample, très fluide, le tout accompagné par une musique au piano que joue continuellement Joshua…c'est un film très lourd, dérengant, malsain et surtout abominablement cruel…Mais bon…La grande question à se poser ici est justement… : Que fait -il à Gérardmer ???
Car au final : Qu'y a-t-il de fantastique dans ce film ? Absolument rien…Nous avons juste un enfant qui supporte mal sa mise à l'écart temporaire au profit du bébé et qui devient fou au point de se " séparer " de toute sa famille… On peut effectivement parler de " métamorphose " de l'esprit mais pas vraiment de fantastique…ni d'horreur et d'épouvante..erreur de casting donc… Mais un film très malsain et dérangeant n'est pas à déplaire du tout…

 

The Broken (Compétition)

Gina McVey est un médecin plein d'avenir dans un très grand hôpital Londonien..Tout lui réussi : Vie sentimental, vie professionnel et vie de famille…Arrive l'anniversaire de son père, où le miroir du salon tombe en de milliers de morceaux…Lorsque Gina évoque les 7 ans de malheur promis par la superstition, personne ne rit…Et c'est là que commence d'étranges phénomènes : elle à l'impression de voir son double non seulement à son travail mais aussi dans une rue où son double passe devant elle avec sa propre voiture…Pour voir ce qu'il en est elle décide de la suivre jusqu'à son appartement…
Deuxième film du réalisateur de Cashback, The Broken est plus un thriller psychologique qu'autre chose…Conscient que l'idée de l'horreur est bien plus effrayante que l'horreur elle-même, Sean Ellis propose une mise en scène très minimaliste, fluide, silencieuse et joue autant avec les codes du genres qu'avec notre esprit.…Sean Ellis ne montre rien, en tout cas, très peu. Il n'apporte pas de solution et ne répond qu'a très peu de question du film…Qu'importe, ce n'est pas le premier objectif du film… The Broken joue sur le possible, la suggestion et montre une peur de l'inconnue qu'on ne peut maitriser…
Le film peut faire penser à une œuvre comme Ne vous Retournez pas, mais c'est surtout une formidable relecture de façon moderne du film de Don Siegel, Body Snatchers. Alors que dans Invasion, on attendait une formidable relecture du film de Siegel c'est dans celui d'Ellis qu'on retrouve cette relecture, somme toutefois aussi négative que la version de Kaufmann. La dernière scène du film est un véritable clin d'œil à la fin du remake de Philipp Kaufmann…Les Acteurs sont tout aussi bluffant que leur doubles..Un film qui mérite un prix du jury, mais tellement de films sont bons cette années que le choix s'annonce difficile…

 


REC
(en compétition)

Dans une grande ville d'Espagne, Angéla est une journaliste pour une télévision locale. Accompagné de son caméraman Pablo, ils réalisent tous les deux des reportages pour une émission de la nuit sur justement le quotidien de ceux qui travaillent la nuit… Programme de ce soir ? Le quotidien des pompiers de Madrid…Le début du reportage est très calme, ennuyeux…La nuit est calme…aucune urgence…Tout d'un coup, l'alarme sonne dans toute la caserne…C'est parti pour un escapade au sein d'une maison en plein centre ville où une vielle femme pousserait des cris atroces...Sur place, c'est une toute autre réalité qui nous est proposé…Non seulement la vielle femme pousse des cris atroces, mais elle est couverte de la tête au pied de sang et s'est mise à attaquer un policier en lui arrachant un bout de la gorge…Panique à bord tout le monde essaie de sortir de l'immeuble..Mais le problème est que tout est bloqué par la police dehors…Aucune sortie n'est possible…Les journalistes accompagnés des quelques résidents de l'immeuble ainsi qu'un policier et d'une pompier se retrouvent coincé au sein d'un immeuble qui leur est de plus en plus inquiétant, surtout que quelques instants plus tars, la vielle femme abattu dans son appartement, disparait de nouveau…

A 90 pour cent, ce film devrait recevoir le prix du public, tant il aura reçu un accueil triomphant ponctué par une petite standing ovation du public pendant cinq, ce qui est rare à Gérardmer…Attention âmes sensibles, il faudra s'abstenir d'aller voir ce film…Encore une fois basées sur le même principe que le Projet Blair Witch, REC est filmé à la façon d'un reportage télévisé en caméra Dv… L'histoire est dans la lignés des plus pures films d'horreur des années 70 (ceux de Romero par n'en citer qu'un….). Rec est une expérience terrifiante à faire, car c'est du " live " c'est du direct, interprété qui plus est par des acteurs inconnus, mais de façon tellement magistrale que l'on ne peut s'empêcher de rentrer encore plus dans le film…Nous vivons cela en direct avec l'équipe de Télévision..Nous voyons l'horreur ce dérouler devant nous et nous la subissons...Rec renvoie aussi surtout au modèle de téléréalité qui fleurissent de plus en plus dans le paysage médiatique mondial…Dénonciation de le recherche insensée du scoop, du sentationel, mais ici, à quel prix..D'ailleurs la dernière phrase ironique du film résumé tout a fiat le propos du film… " Jure moi Pablo, Jure moi que tu filmes tout ?!! " Ne t'inquiète pas Angéla, Nous avons tout vu….


Shrooms (hors compétition)

Les ingrédients ? Des lycéens américains en vacances en Irlande. Une bonne dose de champignons hallucinogènes. Ajoutez à cela deux affreux boogeymans pourchassant les lycéens complètement stones…Le tout saupoudrés par un twist largement prévisibles dès le début du film et vous obtiendrez Shrooms, de Paddy Breathnach.

Transition difficile après la vision de REC pour passer à un film comme Shrooms tant la film est d'une médiocrité tant au niveau de l'histoire qu'au niveau des acteurs…Shrooms ressemble plus à une série B diffusés eu deuxième partie de soirée sur M6 qu'un véritable film prévu pour une sortie cinéma…Tout est téléphonés de A jusqu'à Z…Aucune surprise..Aucun suspense n'est de mise…On rigole, oui on rigole…mais pas pour les bonnes raisons…

 

Samedi 26 janvier :


Avant dernier jour d'un festival très en couleur ou même le temps nous refroidit le cœur, l'ambiance et le public est là pour réchauffer tout cela…

 


Diary of The Dead
(Compétition)

Des étudiants en cinéma tournent dans une foret près de Philadelphie un film d'horreur quand à la radio, ils entendent d'inquiètantes informations selon lesquelles plusieurs morts dans tout le pays et partout dans le monde reviennent à la vie..Ensembles, ils décident d'aller au plus prés des incidents en questions pour etre temoins des massacres, et du chaos pour montrer ce qui se passent vraiment et laisser un témoignage de cette nuit qui aura tout changé…le film qui nous est diffusés est donc le film de cette équipe réalisé par l'un d'entre eux, Jason Creed, La Mort de la Mort…
Assurément l'un des films les plus personnels d'un des papa de l'horreur moderne...Georges A.Romero…Alors que tout le monde s'attendait à un énième film de zombie du réalisateur, Diary Of the Dead se révèle être un excellent film d'horreur….sans prise de tête…trés bien réalisé…Le point fort de ce film est qu'il n'est en tout point redondant par rapport à tout les autres films du réalisateur…Chaque film possède ses thèmes selon l'époque…Romero s'acharne à nous rappeler les maux de notre époque qui ont évolués avec nous…c'est-à-dire le pouvoir de plus en plus puissant de la désinformation, de la manipulation de l'information autant de part les gouvernement, mais aussi et surtout par les médias et la presse..Tout est contrôlé, manipulés et cela ne s'arrange pas avec l'évolution de plus en plus forte d'internet…
Les films de Romero parviennent au fils des années à garder toutes leurs thèmes, tous leurs messages tout en ayant une bonne dose d'horreur et de divertissement, indispensable à ses films…Nous voyons le messages au final de ce film qui fait étrangement penser aussi à son tout premier film, le jour des morts vivants, " Au fond, méritions nous vraiment de vivre ? " Probablement pas…Les zombie sont de retour pour ne rappeler les bonnes choses et Romero aussi , qui signe la un de ses films les plus réussi de toute sa carrière…

 

Aparécidos (hors compétition)

Malena et Pablo sont deux espagnols qui vont en Argentine, pour se rendre au chevet de leur père mourant…Pourtant il ne l'ont jamais connu et ne connaissent ni sa vie , ni ce qu'il à put faire il y a bien longtemps…, leur mère divorcé, n'ayant jamais voulu parler de cela…Afin de se retrouver et de chercher ses racines disparus, il décident de prendre la voiture de leur père et d'aller vers l'ancienne maison de leur parents en Argentine..Sur le chemin, Pablo découvre un journal intime détaillant plusieurs crimes atroces commis il y a une vingtaines d'années…Intrigués, Pablo décide de s'arrêter dans un motel où ses atrocités on eu lieu…Là, le frère et la sœur entendent des bruits étranges de la même manières décrites dans le journal..Suivant la traces de ces disparus, ils ne se doutent pas qu'il vont découvrir, l'horrible vérité à propose de leur père et de sa vie d'avant…Malheureusement pour eux, quand on rentre dans le passé, il n'est jamais facile d'en sortir…
Aparécidos est peut être le film le plus émouvant du festival…Car cela parle d'un sujet réel, c'est-à-dire des mystérieuse disparitions de centaines de milliers de familles argentine et chiliennes qui ont pour la plupart tuées et dont on n'a jamais retrouvés les corps…Adapter un sujet aussi grave et lourd que cela sur le mode d'un film d'horreur et d'épouvante était très ambitieux de la part du réalisateur, Paco Cabezas…Mais c'est réussi…Le film bénéficie d'une scénario impeccable où se côtoient deux clans à la recherche de la même chose au final…la vérité. Les disparus sollicitent Malena et Pablo afin de montrer leur destin funeste et qu'il y ait enfin quelqu'un pour voir la vérité…La frère et la sœur sont aussi à la recherche d'une vérité qui pourrait leur permet de vivre leur épanouissement jusque là empêcher par un père dont il ne connaissait pas grand-chose.. ;La fin est grandiose et d'une beauté hallucinante…Espérons une sortie cinéma pour bientôt et un succès pour un film qui lé mérite complètement…

 


L'orphelinat
(en compétition)

Laura à passé ses plus belles années d'enfance dans un orphelinat en compagnie de 5 autres camarades de son époque…Malheureusement pour elle, Laura quitte ses amis pour être adopté…Trente ans plus tard, elle revient sur sa terre d'enfance avec son mari et son fils de sept ans, Simon, pou reprendre l'orphelinat afin d'accueillir des enfants adoptés…alors que le jour de l'ouverture de l'orphelinat arrive, Laura s'aperçoit ne tourne pas rond de cette maison..De plus son, fils déclare qu'il s'est trouvé un nouvel ami, Tomàs, mais qui ne peut plus grandir…Le jour de l'ouverture, Simon disparait….Laura est convaincu, que Tomàs, son ami imaginaire la enlevé…

Encore un des films qui était le plus attendu à Gérardmer par les fans… Vendu comme un film de pure épouvante, L'orphelinat, premier film de Juan Antonio Bayona se révèle plutôt être un merveilleux conte sur l'amour que l'on peut porter a autrui…Il est clair que l'on sent la patte de Del Toro( producteur du film) derrière cette histoire. Nous sommes littéralement bercé par cette histoire d'une femme cherchant à donner de l'amour a son fils adopté et qui fera tout pour le retrouver, mettant en balance sa propre vie…Un film vraiment à part dans la sélection, car c'est vraiment un conte fantastique dans la ligne d'un Peter Pan où finalement le rêve n'est peut être pas simplement qu'un vulgaire monde imaginaire…

 

 

Pronostics de Jonathan Cardenas :
Prix du meilleur inédit vidéo : End of The line.
Grand prix du meilleur court métrage : Absence
Prix du Jury Sci fi : Rec
Prix du Jury Jeunes : Cloverfield
Prix de la Critique : The broken, REC, ou Cloverfield
Prix du Public : REC
Prix du Jury : Le roi de la Montagne ou The Broken
Grand prix : REC

 

LES FILMS EN COMPÉTITION :

 

 

 

Dans le cadre de cette édition-anniversaire, le Festival tient à rendre hommage à une cinématographie riche et en plein renouveau : celle de l’Espagne, à travers le genre fantastique. Les films suivants seront projetés :