Editeur : Blaq out. Octobre 2013. 20 €.

Willem Dafoe y interprète un cinéaste qui réalise un film sur le destin tragique de ses parents, deux Grecs communistes pris dans la tourmente de leur fidélité idéologique, et déportés en Sibérie alors qu'ils espéraient construire leur vie dans la patrie du socialisme. Méprisant la linéarité historique, évoluant selon des liaisons plus poétiques que romanesques, Angelopoulos brosse le portrait de l'ancienne et de la nouvelle génération, évoque les rapports compliqués du cinéaste avec sa fille Eleni, qu'il recherche désespérément après sa fugue, et la vie de sa propre mère, nommée elle aussi Eleni (Irène Jacob). Celle-ci aura été passionnément aimée de deux hommes, Spyros (Michel Piccoli), son premier amour qu'elle finit par rejoindre en 1974 aux Etats-Unis, et Jacob (Bruno Ganz), un juif allemand emprisonné avec elle au goulag, qui la suivra jusqu'à New York.

L’histoire d’un amour à travers le grand royaume de l’Histoire, des années 50 jusqu’à nos jours. Un réalisateur américain d’origine grecque réalise un film sur le destin tragique de ses parents et leurs amours contrariés par l'Histoire au temps de la guerre froide. Pour son film, son enquête le mène en Italie, en Allemagne, en Russie, au Canada et aux ÉtatsUnis. Véritable voyage à travers le monde du XXème siècle et travail de Mémoire sur l’Histoire, une élégie sur la destinée humaine et l’absolu de l’amour... Que seule vient troubler la Poussière du Temps...

 

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La poussière du temps de Theo Angelopoulos